Fanfiction Diablo II

Enfin , Lut Gholein était en vue. Les remparts se dressaient à l'horizon. Le Soleil se couchait déjà. Une autre journée se terminait pour Daergol, barbare Ogre.

Les Ogres sont de robustes humanoïdes mesurant dans les environs d'un mètre 90, pouvant aller dans les 2 mètres 50. Ils vivent en tribu ou partent seuls ou en groupes dans les contrées sauvages. Ils possédaient une force incroyable, et ainsi faisaient d'excellent guerriers et mercenaires. De plus, ils voyaient très bien dans le noir la nuit et dans les souterrains mal éclairés. Les Ogres étaient sous le commandement du Roi Immortel, un Ogre très puissant, maintenant mort et remplacé par Turgoth, Chef de Guerre de l'armée des Ogres. Pourtant , Daergol avait quitté sa tribu pour chasser les démons dès qu'il fut assez fort pour utiliser une masse à deux mains.

Daergol ouvrit le portes de la ville, entrant ainsi dans le fracas. Nombreux furent les regards le scrutant de la tête au pieds, n'ayant pas l'habitude de voir des Ogres dans une ville civilisée. Il se dirigea dans l'auberge Phoenix's Lair. « Je vais prendre une double portion de viande et de la bière. Si je l'ai rapidement je vous donnerai un pourboire. », dit-il. L'aubergiste s'empressa de lui préparer sa nourriture sans tarder, ayant peur du colosse dans son établissement. Daergol mangea avec appétit avant de demander « Y a-t-il une chambre de libre? Je dois repartir demain matin. » à l'aubergiste qui lui indiqua une porte au deuxième étage. Il s'allongea dans le lit trop petit pour lui et pensa. « Harrogath... je dois m'y rendre avant la semaine prochaine... Mais jusqu'où iront ces démons? ». En fait, il pourchassait une bande de démons depuis le désert d'Aranoch, mais ils se dirigeaient vers Sescheron, l'ancienne capitale du Nord , maintenant un fort utilisé par les démons. Il ne s'y rendrait pas mais attendrait plutôt à Harrogath, pour voir ce qui ce passerait. Ses pensées se brouillèrent , il céda à la fatigue et fut emporté par le sommeil.

« Maître, nous ne pourront tenir longtemps, pas plus que quelques heures contre tous ces démons. Que devons nous faire? » dit une voix. « Préparez nos archers. Postez les en sûreté sur les remparts. Les démons tenteront sûrement le tout pour le tout en défonçant nos barricades. Empêchez les béliers d'atteindre la porte du fort. Et surtout, ne laissez aucun démon entrer dans Kalistram. » dit un homme en armure. Il avait fière allure, dans son armure noire, cet homme. Il tenait un immense masse à deux mains qui portait le sceau d'une masse d'Ogre, et son casque rappelait ceux des barbares.

Une énorme bataille ravageait les alentours du fort de Kalistram depuis plusieurs semaines et le feu des flèches, torches, tonneaux , lanternes, boules de feu des mages faisait voir que le ciel était rouge de colère. Les troupes du fort était peu nombreuses comparées à celles des démons. Les défenseurs faisaient des pertes énormes dans les lignes ennemies grâce à leur nombreux archers mais les démons étaient des milliers, voire même plus. L'eau de la rivière qui approvisionne le fort était maintenant rouge du sang des deux armées. Les barricades cédèrent très rapidement. Comme l'avait prédit l'homme à l'armure, les béliers arrivèrent. Les démons les transportant s'arrêtèrent net, devant la porte du fort. Les archers avaient beau les tuer, les béliers étaient une centaine. Quatre réussirent à arriver devant la porte. Les quatre chargèrent en même temps. BANG !!! La porte détruite, les démons envahirent la ville en un rien de temps.

« Évacuez les femmes et les enfants, ainsi que l'Héritier. Nous nous battrons jusqu'à la fin. », dit l'étrange homme en armure. « Bien, maître. » répondit son serviteur, « J'y vais tout de suite. »

Soudainement, une porte près de l'homme à l'armure noire éclata en morceaux, laissant apparaître une troupe de démons. Une bataille s'engagea. Les épées éclatèrent sous la masse, les lames transperçant l'armure. Un cri de mort s'échappa de l'homme avant qu'il ne meure.

Daergol se réveilla en sursaut, tout en sueurs, dans son lit à Lut Gholein. Ce même rêve le tourmentait depuis déjà trois semaines. Il n'y comprenait rien. Il se leva et prit sa masse. Elle avait servi dans plusieurs combats, et des runes étaient gravées sur son manche. Elles signifient 'Noir ' en Ogre. Il parvint à se recoucher malgré son cauchemar. Il y pensait sans cesse. La fatigue le gagna lentement mais il s'endormit enfin.

Il se leva très tôt, et alla s'équiper car il chasserait les démons pour au moins plusieurs jours. Il acheta des provisions dans l'auberge Phoenix's Lair et prit le temps de réparer ses armes chez Fara, la seule forge disponible à cette heure. Le Soleil était bas dans le ciel. Il s'apprêtait à partir quand il entendit une voix.

« Eh... Lâchez-moi ! Je ne cherchais que des informations sur les Horadrims... »

Elysia était essoufflée. Elle avait couru toute la journée. Elle était fatiguée, pour avoir voyagé des semaines durant. Elle repensait sans cesse à ce qui l'avait menée à faire cela.

La triste histoire de son maître la terrifiait complètement. Malgré sa mort, elle sentait son âme la guider. Cela l'encourageait fortement à ne pas renoncer son voyage. Son maître, Terath, un homme sévère malgré son sourire qui en disait tout à fait au contraire. Son attitude sereine pouvait calmer même le plus hostile des Bersekers, Devenu grand Mage, Terath enseigna la magie à Elysia mais devenait de plus en plus vieux , et tel était le cruel écoulement du temps. Quand son jour fut venu, il appela son apprentie, qu'il considérait comme sa propre fille, car dans la dangereuse jungle la trouva-t-il, au pied d'un arbre gigantesque. « Elysia , ma fille, tu dois partir pour accomplir ton destin. Rends-toi à Harrogath et retrouve tes compagnons... Ugh... Argh... Vois-tu? La douleur me ronge de l'intérieur. », lui dit-il. « Maître, de quoi parlez-vous? Maître, non... Ne mourrez pas... Non... ». Elysia fut plongée dans un désespoir quand elle le vit mourir sous ses propres yeux. Elle prit une bourse d'or, son équipement, des torches, une corde, une mappe de Sanctuary et des provisions pour des semaines et sortit dehors.

Elle était partie de la hutte de son maître et se rendit dans les ports de Kurast. Elle embarqua pour Lut Gholein, la ville la plus proche d'Harrogath accessible en bateau pour un prix dans ses moyens. Elle voyagea pendant deux jours en bateau. Soudainement, un membre de l'équipage s'écria : « Aaaaaaah !!! Nous sommes attaqués par des harpies !!! ». « Des Harpies?, se dit Elysia, Que font des Harpies ici? ». La panique régnait sur le pont. Les gens couraient dans tous les sens. Elysia s'approcha des démones. « Voici celle que l'on recherche, l'Ensorceleuse dont notre maître parlait. » dirent-elles. « Ensorceleuse?, se questionna Elysia, mais je ne peux à peine lancer un sort de boule de feu sans faire tout flamber. » « Faux, lui dit une voix mystérieuse résonnant dans sa tête ,tu as de très grands pouvoirs, peut-être supérieurs au miens, quand j'avais ton âge, il y a très longtemps de cela. Apprendre à les contrôler sera le seul défi. » « Qui êtes-vous?, et que me voulez-vous? » s'écria Elysia, qui avait compris que cette voix lui parlait sûrement par télépathie. « Vous le saurez très bientôt... » Une silhouette chargea Elysia. Ce fut une Harpie...

Elysia était prise au piège.

La colère l'envahit. Elle n'allait pas mourir de cette manière. Elle se mit devant la Harpie, en plein dans sa trajectoire, immobile. Elle voulait soudainement tout tuer, tout détruire...

Une énorme sphère noire se forma devant elle et grossissait dangereusement. Le problème c'était qu'elle devenait « instable ». Des éclairs noirs crépitaient à sa surface, puis... BOOM !!! Les Harpies furent brûlées vive, l'équipage et brûlant atrocement Elysia. Tout était fini. Le bateau brûlait et menaçait de couler à tout moment. Cependant, Elysia gisait inconsciente, sur le pont chaud, brûlé par le feu et mouillé par la mer...

Une silhouette se tenait devant elle. Elle lui semblait si... familière, bien qu'elle n'avait jamais vu un telle personne. Maigre, grande, long cheveux bruns, des yeux gris... « Bonjour, Elysia. Je t'attendait. » « Qui êtes-vous? » « Je ne peux te révéler mon nom en cet instant, Elysia. Tu es née avec de très grands pouvoirs. Utilise-les avec sagesse. Il te suffit de te concentrer et d'y penser très fort. Cette boule d'énergie était la puissance de ta colère. » « Mais comment se fait-il que je ne m'en sois pas rendue compte avant? » « Les démons sont très puissants, et c'est maintenant que tu dois agir, Elysia. Maintenant, réveille-toi, et prends le chemin d'Harrogath, comme te l'avait dit ton maître. » « Mais attendez... J'ai d'autres questions... » « Elles seront répondues en temps et lieux... » Tout autour d'elle se dissipait...

Elle se réveilla, dans une petite pièce. Trois personnes la regardaient. L'une d'elle s'écria : « Elle vit encore !!! C'est un miracle... » Elysia était trop faible pour se relever et décida de se rendormir. Elle pensa à cette femme qui lui avait parlé plus tôt, dans son rêve...

La mort de son maître lui revint à l'esprit. La façon dont il lui avait parlé, la façon dont il est mort. Malgré cette affreuse expérience qui lui torturait l'esprit, elle parvint à s'endormir.

Elle se réveilla, dans cette petite pièce qu'elle avait vu auparavant. Cependant, il n'y avait plus personne. Elle se leva, en grimaçant de douleur car ses blessures étaient graves. Une voix l'interrompit : « Recouchez-vous ! Vous êtes bien trop faible pour l'instant... » « Que m'est-il arrivé? », demande Elysia, surprise de ce lieu. « Nous vous avons trouvé sur la plage, presque morte. Vous étiez gravement brûlée et vous ne pouviez respirer. Grâce à notre guérisseur, vous avez survécu. « Dans ce cas, le bateau à dû couler, et j'ai échoué ici. » pensa-t-elle. Elysia se leva et vit son interlocuteur. Une vieille femme, aux long cheveux blancs, sûrement elle aussi une guérisseuse, moins habile que l'autre mystérieuse homme qui l'avait sauvé. « Où est ce merveilleux guérisseur, pour que je puisse le remercier de m'avoir sauvée? » « Il est déjà parti, il a dit qu'il devait rentrer dans son village. Je crois qu'il s'appelait Silakis. » « A-t-il parlé où il se trouvait? » « Non, mais je l'ai vu partir vers le Nord, en direction de Duncraig, un village avoisinant, mais je doute qu'il y habite, car il vient une fois à tous les deux mois pour au moins deux semaines, par bateau à partir de Lut Gholein, sûrement car il habite dans le Nord des barbares. « Merci, cria-t-elle en s'en allant et en prenant son équipement, son or et ses provision, malgré qu'elle en avait perdu beaucoup à cause de l'incident du bateau. « Eh, attendez ! Vous n'êtes pas totalement guérie... Oh et puis zut ! Je n'ai jamais vu une telle tête dure... »

Au dehors était visible sur une pancarte à demi arrachée : Bienvenue à Kingsport, Westmarch. C'était donc là où elle se trouvait. Elle devait se rendre à Duncraig pour voir ce guérisseur s'il s'y trouvait encore. Elle se rendit à la taverne Faith's Requiem et acheta des provisions. Elle alla aussi s'acheter des armes et armures pour le voyage, car des démons se promenaient librement dans les plaines, tuant et mutilant les voyageurs.

Elle sortit de la ville, et voyagea vers Duncraig.

Au bout d'une journée, elle vit 6 Déchus attaquer un homme. Elle s'approcha d'eux tranquillement en se cachant dans les hautes herbes et pensa à ce que la femme dans ses rêves lui avait dit. Elle s'approcha vers sans se faire voir des démons et se concentra. Elle fit bouger leur torches par sa pensée simple, les brûlant jusqu'à ce qu'ils meurent ou s'enfuissent. Elle fut surprise de ses propres pouvoirs. S'approchant de l'homme, elle vit qu'il était blessé légèrement à la jambe. Il lui dit : « Attention. Ce ne sont pas ces démons-là qui m'on blessé, mais plutôt... Aaaaaaah ! » Elle se retourna et vit un immense démon aux grandes cornes, un Seigneur de la Mort...

Elle eu des meilleurs réflexes que le démon et donc prit son épée et lui lacéra le ventre. Le Seigneur de la Mort s'approcha et lui lança une hache dans le visage. Grâce à ses nouveaux pouvoirs récemment découverts, elle la dévia mais trop tard pour l'esquiver totalement. La hache lui fit une énorme plaie sur la jambe. Elle riposta en se concentrant une troisième fois depuis l'incident du bateau et pensa à la furie des cieux... Une énorme boule de tonnerre s'abattit sur le démon qui fut brûlé dangereusement. Tentant de le tuer à l'aide de ses pouvoirs, elle se rendit compte qu'ils n'étaient pas infinis, car ils lui coûtaient son essence mentale, même si celle-ci se régénérait, très lentement... Le démon profita du fait qu'elle ne pouvait plus lancer ses sorts et la chargea en l'atteignant de plein fouet.

Elysia ne pouvait plus se relever.

Le démon s'approcha d'elle, jusqu'à ce qu'elle pu sentir son haleine putride. Il ouvrit sa gueule, prêt à la dévorer vivante. Elysia sentit que cela était sa fin. Sa gueule béante s'approchait lentement de sa tête et...

SLASH!!! Sa tête tomba par terre, tranchée au niveau du cou. L'homme blessé était en arrière du corps maintenant mort sans sa tête, qui s'écrasa au sol avec un bruit lourd. « Mademoiselle, dit-il, ne savez-vous donc pas qu'il ne faut pas voyager seul dans ces plaines. » L'homme rangea son cimeterre avec lequel il avait tranché la tête à cette créature. Elysia lui demanda : « Et donc, pourquoi êtes-vous seul?. » « Mes compagnons sont morts à cause de ce démon. » « Je suis désolée. » dit-elle avant de regarder cet homme dans les yeux. Elle le trouvait beau, avec ses yeux bleus, sa longue chevelure rousse et sa grande armure. Il tenait à la main son grand bouclier, et dans son fourreau se tenait un grand cimeterre, entouré d'une aura d'origine magique. « Où... où... allez-vous? demanda-t-elle, comme hypnotisée par ses yeux. » L'homme détacha son regard du sien, et lui dit : « Duncraig n'est plus qu'à quelques heures de route. Allez-y et restez là, vous serez en sécurité. » « Et vous?, demanda Elysia, curieuse. » « Je dois accomplir une mission, qui m'a été demandée en rêve étrange... » Et il partit. « Un rêve? Mais alors, il serait un de mes compagnons... , pensa-t-elle » « Monsieur..., cria-t-elle, mais elle se rendit compte qu'il était déjà disparu. »

Elle se remit en route pour Duncraig, et l'atteignit en trois heures.

Ouvrant la porte de la ville, elle entra. L'Ensorceleuse était pleine de sang et s'en alla à l'auberge locale pour se nettoyer et manger quelques unes de ses provisions. Elle repensa à sa mission et à ce que l'homme lui avait dit. Elle décida de continuer malgré ses avertissements. Elle regarda sa bourse d'or... il n'y restait que quelques pièces d'or, même pas assez pour pouvoir acheter quoi que ce soit. Elle devrait donc se débrouiller seule. Elle dormit à la belle étoile... Quel magnifique ciel fut-il.

Elle repartit le lendemain, car sa mission était beaucoup plus importante, et elle se disait qu'elle reviendrait ici quand elle finirait cette mission... SI jamais elle la finissait... vivante.

Elle repartit en direction de la prochaine ville civilisée... Lut Gholein...

Quatorze jours plus tard, toute morte de fatigue, car elle ne dormait que d'un seul oeil, à cause des démons rôdant dans les parages, elle était enfin arrivée au désert d'Aranoch. Elle avait tué des dizaines, voire des vingtaines de démons pendant son voyage. Ce magnifique désert rempli de sable doux, se tenait devant elle. Elle avait traversé la Passe des Rogues, sans pour autant s'arrêter dans leur camp. Le crépuscule était émerveillant devant cette mer de sable brillant au contact des rayons du soleil, envoûté par les nuages colorés du crépuscule lui-même.

Elle se mit en route pour Lut Gholein.

Cependant, plus elle se rapprochait, plus le magnifique désert devenait un terrible endroit chaud et brûlant où toutes les créatures y vivant devenait des monstres, des démons. Ce voyage qu'elle croyait facile fut vite devenu difficile. Pourtant, elle vit Lut Gholein à l'horizon. « Encore une heure ou deux et j'y serai enfin dans un endroit sûr pour la nuit.

Soudainement, le sol autour d'elle se mit à trembler. « Oh... oh... Il va y avoir du trouble ici... » Et elle eu raison. Sortant du sable, un Gigantesque Ver des Sables surgit. Ces vers, souvent de couleur sable, avec le long de leur dessous orange, sont armés, de terrible crocs ainsi que des petites dents acérées qui tapissent l'intérieur de leur gueules pour mieux déchiqueter leur proies sans difficulté. Celui-lui mesurait facilement 30 mètres de long ! Le Ver des Sables vit sa proie, Elysia. Le combat s'engagea.

Elle fut la première à attaquer, et se concentra de toutes ses forces, sachant qu'elle avait à faire à un extrêmement dangereux prédateur et que seule, elle n'y arriverait jamais. Cette fois, il n'y aurait pas de mystérieux sauveur pour elle. Elle lanca son sort le plus puissant : celui qu'elle redoutait à utiliser.

Une sphère entoura Elysia et une aura bleue montrait au Ver des Sables qu'elle se défendait. Il sortit du sol et sauta dans les airs pour plonger la tête première sur Elysia, qui sauta de justesse pour l'éviter. Le Ver ressortit aussitôt sa tête et l'élança au long en utilisant son corps comme un élastique. Il tenta de l'avaler entière mais la jeune humaine était trop rapide. Elle se téléportait tout en se concentrant sur son sort. Le Ver cracha un énorme jet d'acide en direction Elysia qui fut touchée. Cependant, son sort était finalement prêt !

Un cercle se forma autour du Ver, surpris. De ce cercle jaillirent treize filaments argentés qui tournoyèrent autour de la créature avant de la transpercer de toutes parts. Le sang noir du Ver giclait de son corps qui souffrait. Un sourire de victoire se fit sur l'Ensorceleuse, mais la queue qui était toujours dans le sol en jaillit pour heurter Elysia qui perdit toute concentration. Les filaments s'envolèrent très haut dans le ciel. Le Ver, ayant eu sa leçon, en profita pour s'enfuir en retournant sous le sable.

« Ouf... , dit Elysia, qui se réjouissait trop vite. » Ce sort, fut très dangereux car ayant tué sa cible donnée, il tuerait aussi l'invocateur du sort. Elysia le comprit très vite quand les filaments argentés redescendaient pour la poursuivre.

« Aaaaaaah... , cria-t-elle en courant. »

Les filaments argentés la rattrapaient rapidement... très rapidement... trop rapidement...

Elysia aurait voulu pouvoir lancer un sort de protection mais son essence mentale était vidée par le sort qu'elle avait lancé auparavant, qui maintenant se retournait contre elle.

Elysia se servit des obstacles à son avantages. Un des filaments s'écrasa sur un gros rocher. Un autre se dissipa à cause de la durée du sort. Ceci pouvait sauver Elysia, bien qu'elle courait plus qu'elle pensait en ce moment. Un autre filament s'écrasa sur le sable, étant trop proche du sol. Trois autres se dissipèrent. Elysia était emportée par la fatigue, mais un espoir naissait dans son esprit : Lut Gholein n'était plus qu'à quelques centaines de mètres...

Plus que cent mètres, se dit Elysia, juste cent. 50,40,30, les mètres passaient comme des secondes. Dès qu'elle fut assez proche de la ville, Elysia cria : « Ouvrez les portes, ouvrez les porte !!! » Les portes s'ouvrirent et Elysia couru à l'intérieur et cria : « Refermez-les ! »

Les gardes obéirent. Les filaments arrivèrent enfin. Tout le monde ferma les yeux en priant. Cinq s'écrasèrent contre les murs, les détruisant presque. Le sixième s'écrasa contre la porte et la détruisit complètement. Le dernier passa par la porte et fonça vers Elysia.

Il s'arrêta devant Elysia et la transperça , le sang giclant dans toutes les directions. Puis il chargea pour la transpercer cette fois en la tuant.

Cependant , il s'arrêta net devant elle. Il se dissipa au moins une seconde avant d'atteindre sa gorge.

Elysia se dirigea en titubant et en tenant d'une main ses plaies, vers la fontaine de Lut Gholein, et s'y laissa tomber, colorant l'eau de son sang et de celui du Ver des Sables ainsi que celui des démons tués auparavant.

Elle ferma ses paupières et se vit elle-même, devant elle, ainsi qu'une pierre étrange, où son visage était reflété par la gemme qui brillait d'un jaune. Elle sentait le pouvoir en sortir, mais résista. Elle entendit une voix qui lui dit : « Les Horadrims... leurs connaissances... leurs écrits... les Trois Frères... » Elle ferma sa main et ouvrit ses paupières. Elle était sur un lit. Elle portait des pansements et ses blessures ne saignaient plus. La pierre qu'elle avait tenu dans ce rêve bizarre qui semblait plus réel qu'autres chose. Elle sortit dehors et vit que malgré ce qui c'était passé, les gens réparèrent les murs et la porte sans dire un mot. Il ne se soucièrent même pas d'Elysia,la coupable de cette attaque.

Elysia se rendit au palais dan le but de savoir ce qu'étaient les Horadrims. Les gardes l'empêchèrent de passer.

« Mais je ne cherchais que des informations sur les Horadrims... »

« Ce n'est pas grave. Jerhyn, maître de ces lieux, ne laisse entrer personne dans le palais... »

Un énorme colosse s'approcha des gardes, leur faisant tellement peur qu'ils fuirent.

« Mademoiselle, désolé de vous interrompre, mais pourquoi cherchez-vous des livres sur les Horadrims? » « C'est un Ogre... , pensa Elysia , il n'y a que des Ogres qui sont battis et grands comme ça... » « Oh, c'est à cause d'un rêve étrange qui me parle de compagnons, depuis que mon maître est mort. Vous? Qu'est-ce qui vous amène ici? Et comment parlez-vous notre langue? » « Je m'appelle Daergol et j'ai été esclave, donc élevé par des humains. Je connais ainsi leur langues et traditions. Mais ce rêve dont vous parlez... Je l'ai fait plusieurs fois aussi... » « Alors vous êtes une de mes compagnons, n'est-ce pas? » « Je le crois bien. » « Alors allons à Harrogath. » Une voix retentit : « Harrogath, eh? Vous aurez sûrement besoin de mon aide... compagnons. »

Les deux compagnons se regardèrent avec stupéfaction . Elysia reconnu l'homme comme étant l'homme l'ayant sauvée du Seigneur de la Mort quelques jours auparavant.

« Nous nous revoyons, chère dame. Comme vous pouviez le doutez après que j'ai entendu votre histoire, et j'ai fait ce rêve. »

« Mais qui est cet étranger? , demanda Daergol. »

« Je suis Silakis, guérisseur druide... »

« Silakis? Mais vous êtes donc mon sauveur, quand j'avais été gravement brûlée. »

« Eh oui, mais quels son vos noms? »

« Je suis Daergol, et elle est Elysia. »

« Parfait, nous partiront demain. »

Et les trois partirent pour l'auberge Phoenix's Lair, Silakis payant les 3 chambres de tout le monde. Il purent partir le lendemain dès que le soleil fut levé.