Fanfiction Diablo II

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Histoire de Gandalf le Sombre

Par Gandalf le Sombre

Chapitre 1: Le voyage de Gandalf le Sombre

Chapitre 2 : Le camp des Rogues

L'histoire commence dans une forêt parmi tant d'autre... Tout le monde sait que ces forets abritent les animaux mais d'autres créatures y résident... Des humains en l'occurrence... Les Druides. Les Druides ont longtemps été considérés comme des sauvages qui n'avaient aucune manière civilisée. Mais la plupart des gens se trompent. Les Druides sont des hommes d'une extrême intelligence qui ne font qu'un avec la forêt. Ils ont de remarquables pouvoirs comme la métamorphose, le contrôle des éléments, l'appel des créatures...

Au début de mon histoire, un groupe de Druides avait établit un camp au coeur de la forêt et débattaient avec violence d'une situation qui était aux yeux de certains, dramatique.

"Im- po- ssible ! Il n'as pas pû le faire !

- Nous avons peut- être oublié quelque chose... Un facteur... Je ne sais pas...

- Foutaises ! Il a été vaincu ! Des émissaires ont été envoyés partout pour nous le dire ! Diablo a été vaincu !

- Il suffit ! A mon avis, chacun des deux camps à tort !

- Que voulez- vous dire Gandalf ?

- Il est vrai que Diablo a été vaincu, mais sous sa forme physique seulement ! D'un autre côté, il n'est que très peu probable qu'il ait réussit à se libérer de sa pierre d'âme...

- C'est vrai.

- C'est pas faux.

- C'est ce que je viens de dire !

- Ouais bon...

- Le mieux serait que quelqu'un aille questionner les autres peuples de mages pour nous permettre d'en savoir plus...

- Ah non !

- Qu'y a-t-il Sirius ?

- Je ne suis pas d'accord avec vous Gandalf ! Nous avons assez donné ! Si effectivement il y a retour du Seigneur de la Terreur, ce ne sont pas nos affaires !

- S'il est de retour, ce sera l'affaire de tous...

- Pas la mienne en tout cas !

- Libre à vous de choisir mon ami...

- Pfff

Sirius quitta le Conseil d'un pas vif.

Un autre Druide, plus vieux pris la parole:

- Nous devrions nous réunir demain. Nous serons sûrement plus calme pour discuter.

- Mais le temps presse seigneur !

- Assez Gandalf ! Allez vous coucher ! Il est déjà très tard..."

Tous les Druides sortirent du temple. Le dénommé Gandalf rentra chez lui, mais ne se coucha pas.

Il prépara des vivres, pris son gourdin et sa fourrure, un écu au cas où et il attendit que tout le camp soit silencieux pour partir. Après un dernier regard en arrière, il disparût parmit les bois.

Après un long moment de marche, il entendit un grognement. Un loup d'une couleur gris marron sortit de sa cachette et sauta sur Gandalf. Il firent un roulé boulé et tombèrent à bas d'une petite colline. Après avoir trouvé une position stable, le loup sur Gandalf, le loup approcha sa gueule et... lécha le visage du Druide.

"Ha ha ! Allez ça suffit mon ami...

Le loup descendit de Gandalf.

- Tu as une manière plutôt brutale de me montrer ton affection... Je suis désolé mais je ne peux rester plus longtemps, un long voyage m'attend"

Il avait à peine repris sa marche que le loup lui mordilla la jambe.

"Qu'y a t- il ?..... Tu veux venir avec moi ?

Le loup aquiesca de la tête

- Très bien mais fais attention et restes près de moi..."

Gandalf et son compagnon partirent donc vers l'Est vers l'Occident...

Les régions qu'ils traversèrent étaient dépeuplés désolées.

"Les méfaits que la guerre à causée se ressentent encore..."

Après 2 jours de marche, ils virent alors un village qui était encore plus désolé que les autres... L'attaque avait dû avoir lieu tout récemment puisque le feu qui brûlait les maisons était encore allumé. Des cadavres jonchaient le sol. Gandalf en retourna un et vit qu'il était criblé de flèches.

"Hum, que de sauvageries...

Soudain, Gandalf entendit des petits bruits... Oui, ils provenaient de cette colline... Une colline surplombait le village et une lueur indiqua à Gandalf qu'un feu était préparé.

Il monta silencieusement la colline, en rampant.

Son loup, ayant compris qu'il ne valait mieux pas l'ouvrir le suivit en silence.

Gandalf vit alors le spectacle: Des monstres de petites taille, couleur rouge sang dansaient autour d'un cadavre de femme qui était brûlé sur le bûcher.

- Rakamisu ! Rakamisu ! Rakamisu !"

Seul ce mot semblait pouvoir sortir de leur bouche pleine de sang.

Gandalf s'était redressé, empoignant fermement son gourdin. Son compagnon commença à grogner... Les monstres tournèrent leur yeux vers les deux étrangers et sortirent leurs petites lames, effilées comme des rasoirs.

Le combat qui eût lieu se passa avec toute la violence qui était de rigueur. Gandalf et le loup foncèrent sur les monstres. Le loup entreprit de dévorer les monstres pendant que Gandalf les frappait avec une force bestiale dans le visage, projetant des flots de sang qui se déversèrent sur le feu.

Voyant qu'ils ne pouvaient gagner la bataille, les démons survivants s'enfuirent à toutes jambes bien vite rattrapés par le loup qui les déchiqueta. Pendant ce temps, Gandalf examinait les corps et trouva quelques pièces d'or qu'il fourra dans sa bourse. Le loup essayait de retirer de la viande des maigres corps mais Gandalf l'en dissuada:

"Tu ne trouveras que de la pourriture dans ces saloperies mon ami...

Ainsi donc, quelques démons subsistent... Mais ce petit groupe n'aurait pas pû détruire un village entier... Je dois trouver les Mages..."

Gandalf reprit la route, son loup le suivant toujours docilement...
Un inconnu sur des terres ténébreuses... Voilà une situation bien peu fréquente en Occident...

Gandalf et son compagnon parcoururent des terres encore plus désolées. Elles étaient vides d'humains (et de démons d'ailleurs...). Les jours passèrent... Les vivres de Gandalf s'épuisèrent...

Le soir commençait à tomber lorsque Gandalf vit se dessiner au loin de hautes barricades de bois. La porte principale était encadrée de deux Rogues. Elles étaient vêtues de rouges et fixaient d'un regard dur et froid la lande qui s'étendait devant le camp.

Gandalf trébucha dans l'herbe molle et les Rogues levèrent alors leurs arcs, visèrent et tirèrent avec une vitesse hallucinante à la tête de Gandalf. Il évita les deux flèches mais fût tout de même coupé au visage par une flèche qui l'avait frôlé.

Son loup se mit à grogner.

- Non attends...

Gandalf le retint et dit aux filles qui s'apprêtaient à décocher deux autres flèches:

- Holà dames Rogues, qu'ai- je fait pour me faire tirer dessus ?

- Espèce de démon, tu oses parler tel un humain ! Goûtes nos flèches !

- Ca suffit ! Baissez vos arcs !

Les deux Rogues firent volte- face.

- Maîtresse Akara...

- Taisez- vous... Je reviendrais pour vous parler de votre attitude pour le moins déplorable... Vous, suivez- moi.

Elle venait de s'adresser à Gandalf qui la suivit docilement à l'intérieur des barricades en bois.

Ce qu'il vit ressemblait un peu à un village.

Au loin, il vit un homme en habits jaunes vanter la qualité de ses articles, un homme tout de bleu vêtu se réchauffer auprès du feu au centre du camp. Une fille plus loin était en train de confectionner une épée.

La dénommée Akara conduisit Gandalf à l'intérieur d'une très grande tente. Elle était brillamment éclairée par des torches. Gandalf vit des villageois assis autour d'un bar sur de hauts tabourets de bois. Par terre était assis un homme squelletique, qui lisait un livre en cuir noir orné d'une tête de mort. Lorsque Gandalf passa devant lui, il leva les yeux et s'apprêtait à dire quelque chose.

Gandalf s'arrêta net, et regarda l'homme dans les yeux. Akara se retourna et regarda les deux hommes. Ils se fixaient presque avec haine l'un et l'autre. Un souffle glacé s'engouffra dans la tente. Les poils du loup se dressèrent sur son échine, la cape d'Akara frémit. Aucun des cheveux du vieil homme assis de bougea, aucun des poils de la barbiche de Gandalf ne trembla. On aurait dit que ces deux hommes étaient dans un monde complètement différent.

Après un moment qui sembla interminable, le vieil homme eût un sourire et murmura:

- On va bien s'entendre toi et moi...

Et il reprit sa lecture avec un petit rire.

Une lueur s'alluma dans les yeux de Gandalf et il suivit Akara qui le mena à une grande table en bois, autour de laquelle étaient assis d'autres personnages extrêmement différents des autres villageois.

Il y avait une femme qui portait une armure de cuir souple et noire, qui s'adaptait parfaitement à son corps mince. Elle avait des yeux d'un vert étincelant et des cheveux noirs coupés courts.

A côté d'elle se tenait une autre femme plus jeune qui avait une peau mat. Elle portait une armure verte ornée de signes indéchiffrables et avait de longs cheveux noirs. Elle avait des yeux couleur noisette et étudiait un parchemin d'aspect ancien. Lorsque elle vit Gandalf, elle lui adressa un sourire.

Enfin, de l'autre côté de la table, un homme portait une armure étincelante. Il avait posé son casque sur la table et était occupé à essuyer sa lame tout aussi étincelante dans un mouchoir qui commençait à prendre une teinte rouge. On voyait qu'il savait ce qu'il faisait, cet homme avec un regard sombre et des cheveux qui se terminaient par une queue de cheval.

Gandalf s'assit à la table et Akara prit également place.

- Vous devez être épuisé, commença Akara. Je vais vous commander à boire...

- Merci Madame mais...

- J'insiste ! Elle prit commande et quelques instants plus tard, un serveur déposa une bière bien fraîche sur la table.

- Buvez...

Mais Gandalf ne prît même pas le verre.

- Vous appelez Akara... Oui j'ai déjà entendu parler de vous... Vous êtes un grand chef spirituel...

- C'est exact. Et vous qui êtes vous ?

- Mon nom est Gandalf, surnommé le Sombre.

- Le Sombre ? Marrant... C'était la femme en armure noire qui venait de parler.

- Je ne sais pas si ça à avoir avec ça, mais moi aussi je travaille dans l'ombre... Il en a toujours été ainsi et il en sera toujours de même... Mon nom est Susanna.

Cette femme avait une voix tonique dont le timbre était très joli à entendre. Sa voix avait quelque chose de sensuel...

- Vous êtes un Assassin... J'ai déjà entendu parler de votre profession...

- C'est en effet mon travail...

- Et c'est bien payé ?

La jeune fille venait de lancer la plaisanterie dans leur conversation. Il eût un silence gêné que Susanna rompit:

- Je n'ai pas à m'expliquer sur mon revenu... En tout cas je n'ai pas à le dire à des gens comme vous....

De toute évidence, elle n'avait pas saisie la blague.

- Des gens comme moi... Je vois... Une sorte de tension était désormais installée entre ces deux femmes.

- Et vous que faîtes vous ? Reprit Gandalf en s'adressant à la jeune fille.

- Moi ? Je suis Ensorceleuse, reprit- elle en souriant à Gandalf. Et je m'appelle Zira.

- Un nom du Sud...

- En effet ! Vous êtes très perspicace Gandalf le Sombre...

- Vous êtes l'une de ces rebelles qui avez osé vous emparer de pouvoirs magique interdits ? dit Susanna d'un ton sec.

- Rebelles... Exact. Ces pouvoirs étaient réservés aux hommes mais ma féminité ne se plie pas à la gent masculine...

- Je vois...

- On dirait des gamines... chuchota quelqu'un à l'oreille de Gandalf. Il tourna sa tête et vit que le guerrier lui avait parlé.

- Vous ne trouvez pas ?

- Eh bien... euh...

- Hé hé... Ca fait plusieurs heures que je les observes... Toujours à se faire des coups bas...

- Quel est votre nom, noble Paladin ?

- Je suis le prince Arathas... Je viens des régions centrales...

Akara reprit alors la parole:

- Gandalf le Sombre, je crois que vous êtes venu en ce lieu pour la même raison que les autres.

- Ca dépend... Quelle est cette raison d'après vous ?

- La Terreur... Vous avez senti Diablo...

- C'est exact et je suis venu ici pour vous demander si c'était bien la vérité...

- En effet. Vous avez dû remarquer en venant ici, que la région est sillonnée de monstres qui n'éprouvent aucune pitié pour la race humaine...

- C'est vrai...

Soudain, un homme entra dans la tente. Il était grand et massif et il semblaient être uniquement constitué de muscles. Son crâne était chauve, à part une immense queue de cheval que l'on pouvait voir derrière sa nuque. Il passa à côté de la table où nos héros étaient assis et se posa sur un tabouret libre non loin de l'étrange rassemblement. Il commanda à boire.

- Un Barbare... C'était Arathas qui venait de parler. Dans le dos du Barbare, on pouvait voir une immense hache dont les bords tranchants était un petit peu rouge.

Akara dit alors:

- Bien maintenant que vous vous connaissez tous, je vais vous expliquer quelque chose de très grave. Chacun d'entre vous vient d'une région différente. Vous avez tous été envoyés car pour vos peuples, vous êtes les élus, les seuls capables de libérer cette région des forces du Mal. Votre première mission sera d'aller faire le ménage dans une grotte maudite que nous appelons le Repaire du Mal.

- Hé... Vous croyez vraiment qu'envoyer des femmes dans cette grotte est une bonne idée ?

Le Barbare venait de s'adresser à Akara. Sa voix était rauque et dure, mais on sentait un léger amusement dans sa voix.

Susanna répliqua:

- Pourquoi ça te pose un problème ?

- Hé, pour moi, seul un homme a le droit de connaître l'excitation que l'on ressent en affrontant la mort...

- Je ne crois pas ! Je suis sûr que Susanna et moi, nous valons beaucoup mieux que vous ! dit Zira.

- Parfaitement continua Susanna.

Les deux femmes semblaient être unies contre le Barbare.

Arathas leva le pouce en murmurant au Barbare: "Bien joué".

Celui le vit et un sourire passa sur son visage.

Akara dit:

- Quel est votre nom Barbare ?

- Wulfstan dame Akara et je vient des contrées polaires du Nord, d'Harrogath !

- Harrogath, la glorieuse ville... Voudriez- vous vous joindre à notre côterie ?

- Ma foi, pourquoi pas ? Mais c'est bien payé ?

- Payé ? Je te rappelle que c'est le sort du monde qui se joue mon grand !

Le vieil homme s'était approché de la table et avait posé sa main sur l'épaule de Gandalf.

- Vous ! s'écria le Druide.

- Et oui moi. Je pense que l'on va rester ensemble pendant un bon bout de temps alors autant sympatiser maintenant.

- Il vient avec nous ? dit Gandalf à Akara.

- Oui. Son nom est Miros et c'est...

- Un Nécromancien acheva Gandalf.

- Vous vous connaissez ? dit Akara, stupéfaite.

- Nous nous sommes déjà rencontrés.

- Hé hé, je vois que tu ne t'en es toujours pas remis... Mais ça te passera, comme tout le reste...

- Quelle est votre histoire ? questionna Zira, avide de savoir.

- Ce n'est pas le moment de raconter notre vie, déclara Miros. Nous avons une grotte à purifier.

- Allez tous vous couchez dit Akara, ravie de voir tous ces héros désormais réunis. Une longue journée vous attends demain."

Et chacun alla dans sa tente respective... Tous étaient impatients de voir les premières lueurs du soleil pointer... Un mélange de crainte et d'excitation les envahissait...
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