Fanfiction Diablo II

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Histoire n°1

Par Cyril

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Un vent frais soufflait sur le Campement des Rogues. Son souffle dispersait les odeurs nauséabondes dégagés par les centaines de corps de héros et de démons étalés sur le sol. Des cris, des hurlements, des plaintes fusaient de tous les côtés. Les clapotis réguliers de la pluie qui venait de faire son apparition, était si reposant. La chaleur. Cette chaleur dégagée par les ruines de la ville en feu, réchauffait doucement. Aucune présence. La solitude.

Lentement, je m'avançai vers le centre-ville. La nécropole semblait majestueuse bien que sans vie. Cette sensation de bien-être dans un tel désastre. J'avançais toujours, à mon rythme, au rythme de la pluie et du vent. Dormir. J'avais envie de dormir. Ni chambre, ni lit, la belle étoile en perspective, me dis-je. Je m'assis pesamment, mollement, étrangement heureux, las mais heureux, en paix. Qui suis-je ? Un homme de toute évidence. Un homme plutôt pas mal d'ailleurs. Une apparence colossale ; un oeil bleu, l'autre violet ; un visage agréable où un sourire séduisant envahissait tout ma frimousse ; des cheveux noirs de jais d'où jaillissaient quelques mèches rebelles enjolivant ma bonne figure ; si on descendait, des épaules éléphantesques et des avant-bras athlétique m'octroyaient une force surhumaine ; une poitrine magistrale laissait place à un nombril principalement entouré d'abdominaux puissants et invincibles ; des jambes musclés sur toutes les facettes ; de plus, le tout s'apparentait à un style latino-américain.

En effet, la nature, on va dire, m'avait bien doté - c'est vrai j'ai peut-être un peu exagéré sur les adjectifs mais je m'y retrouve tout à fait - et je n'étais pas non plus très bête. Mais le mieux, c'est de reprendre l'histoire au début.

Hier encore, j'allais partir au boulot, bon pied, bon oeil. Ma patronne, Lucie, était une femme, passez-moi l'expression, croisée avec un pit-bull. Du sadisme au snobisme, tout y passait. Une jolie fille pourtant, un minois attirant mais un caractère de bouse de vache comme celle que l'on trouve dans le niveau du Cow-Level. Enfin vous me direz, elle a peut-être ses raisons. Mais l'histoire n'a rien à voir avec Lucie, non, en fait, ceci n'a même rien à voir avec mon boulot. Ce matin-là, vers 6 heures du matin, je me préparais pour jouer à Diablo 2 !

Il est génial ce jeu, si vous avez l'occasion, n'hésitez pas. Donc, j'allais retrouver une fois de plus mon paladin niveau 91, sauf que ce jour bien précis, ce jour précis où la lune était en Saturne, où Jupiter était en décan et le taureau, mon signe du zodiaque, avait décidé de partir sur Uranus, et bien ce jour-là, y a eu comme un petit problème. Tout d'abord, mon PC m'interpella avec le traditionnel « Alerte ! Alerte ! Vous avez un virus ».

Donc, du coup, je fermais les fenêtres intempestives, d'ailleurs très intempestives car elles faisaient ramer mon ordi... enfin bref... quand je réussis enfin à aller sur Diablo 2 et que mon pseudo et mon mot de passe soient insérés - j'étais content je vous dis pas - tout s'éteignit. Là !!! Ras-le-bol !!! J'allais rallumer mon ordi quand je remarquai que ce dernier n'était pas éteint et qu'un texte s'était affiché sur mon écran. J'examinai le document et en déduisit que comme farce de mauvais goût, il y avait tout de même mieux. C'est bête comme c'était stupide. Ça parlait d'un virus ayant infiltré le réseau de Blizzard. Il avait piraté les paramètres du jeu. Et dire que je prenais ça pour une blague.

Vous connaissez le comble du joueur de Diablo 2 qui se trouve en mode hard-core, juste devant Ba'al avec rien d'autre qu'un petit canif et une petite planche en bois pour se protéger, tout cela bien sûr en mode Enfer, avec aucun pouvoir tout simplement parce que vous êtes au premier niveau ?

C'est d'être vraiment à la place du mec qui va probablement se faire tuer !!!

C'est bête, c'est exactement ce qui m'est arrivé comme à tous les autres joueurs de Diablo 2 qui avait eu la formidable idée de faire comme moi, ce jour précis, à cette heure précise où les drogués du jeu trouve tout de même le temps de s'y retrouver.

Voilà mon histoire. Je me suis retrouvé au Camp des Rogues, premier niveau du paladin. Malheureusement - ben oui y a bien un hic, ce serait trop fastoche sinon - c'est que je suis arrivé directement en mode Enfer, sans pouvoir, en mode Hard-core, absolument aucun équipement sauf mes yeux pour pleurer.

Dans son infinie bonté, le virus qui avait piraté Blizzard m'avait précisé que je devais délivrer toutes les âmes des concepteurs du jeu. Où ? A votre avis ? Question stupide !!! Dans la Pierre-Monde, gardée il me semble par un gentil toutou très, très sympathique, dénommé Baal. Soit dit en passant, j'espère pour moi qu'il n'est pas rancunier... Le nombre de raclée qu'il s'est pris de ma part...

Qu'est-ce je pourrais bien faire ? Hum... Le Camp est bombé de cadavres, et ces derniers sont loin d'être mes camarades de bataille préférée, pour discuter ça poserait un véritable problème. Mais qu'est-ce qui avait bien pu se passer ici ? Les démons pouvaient donc rentrer dans les villes désormais !!! J'espérais que Lut Gholein et Kurast, sans oublié Harrogath et la Forteresse de Pandémonium soient saines et sauves.

Il était inutile de rester plus longtemps dans cette ambiance chaotique, me dis-je. Cependant, être seul, en mode enfer se révélait être du suicide, surtout au niveau 1. Je devais absolument trouver des alliés.

Je me mis donc à chercher à travers le camp des équipements, des survivants peut-être... Je réussis à me trouver une super baguette qui appartenait à Akara - jolie fille d'ailleurs - qui améliorait mes sorts. Malheureusement, comme je n'avais pas de sortilège, elle ne m'était d'aucune utilité.

Je réussis à dégotter un sac en cuir où j'y plaçais une bonne épée ainsi qu'un arc et une arbalète. Ainsi paré, j'examinai un peu les alentours, histoire de découvrir un bouclier, une ceinture et une amulette ; quelques bagues - étrange, j'arrivais à en mettre plus que deux sur mes doigts - et une vingtaine de charme que j'introduisis rapidement dans mes poches. Un casque qui m'ébouriffait, semblait assez résistant, en forme d'aigle.

Beau comme un camion, une question commençait à me tarauder la tête. Est-ce que j'allais, comme un kamikaze, rencontrer le premier monstre venu et essayer de le tuer ? C'est sûr que tuer un monstre en mode Enfer lorsque l'on est au niveau 1, on gagne énormément de points d'expérience, mais là, le jeu était réel et la théorie ne s'y appliquait peut-être pas.

Cependant, alors que j'allais m'apprêter à sortir prudemment du camp, j'entendis un énorme brouhaha derrière moi. Des centaines de joueurs apparaissaient un à un, les uns après les autres. La tâche se révélerait peut-être, un peu plus simple. A plusieurs, le risque diminuait énormément.
Houlà ! Compter les nouveaux arrivants se révélait être une tâche fastidieuse et relativement impossible. Après m'être évertué à faire la liste des nouveaux arrivants, je pris l'initiative de faire leur connaissance.

Mais qui aborder ? Il y avait tellement de monde. Lorsque le flot de nouveaux joueurs s'estompa, je montai sur le haut d'une barrique de vin, en enjambant le feu Warriv à mes pieds, et entama un long et profond discours sur les raisons de notre venue ici et ce que nous devions faire pour nous en échapper - sauf un certain Tankker-tnt qui semblait vraiment content d'être ici -, tout un charabia pour éviter de dire la vérité, laquelle s'explique par le fait que j'avais les chocottes.

- Mes biens chers infortunés, vous avez tous, ainsi que moi, été victime du virus pervers qui nous a transféré dans le jeu Diablo 2, sympathique à première vue... abominable en réalité. Vous savez tous, aussi bien que moi, que les monstres n'auront aucune pitié et que ce n'est que par l'union que l'on en viendra tous à bout. Je vous propose, amis joueurs, de nous allier pour détruire les trois Frères et ce virus, rétablir ainsi l'ordre et nous permettre de continuer à exterminer tous pleins de monstre sans jamais nous inquiéter des conséquences. Bon je propose que nous partions tout de suite de ce cimetière et que nous nous rendions dare-dare chez Andarielle pour lui... enfin vous m'avez compris !

Et dire que je pensais que cette petite déclaration allait faire des remous dans l'assistance et que des hourras en surgiraient avec des applaudissements émerveillés et tout le tralala. Mais ce fut quelques hochements de tête approbatifs et encore, est-ce que je ne louchais pas à ce moment-là ?

Donc, bien que sans véritable enthousiasme, nous partîmes, les épées en l'air, le coeur rempli d'une trouille inimaginable et les chaussures semblant reculer d'elles-mêmes. Le premier démon que nous aperçûmes, un gentil zombie à la tête à demi-décomposée, fut effrayé du nombre de ses ennemis qui approchaient à grands pas.

Bilan : La moitié de mes acolytes furent tués, mais l'autre permis à tout le groupe de gagner énormément d'expérience. Notre force s'améliora, nos capacités aussi. Par contre question sort, je me posais des questions. J'avais beau m'évertuer à chantonner abracadabra, rien ne se passait.

- Abracadabra, zut c'est pas ça, Allibaba Cépaca, fichtre - j'ai atténué les expressions de notre héros pour des raisons de censure -, Alléallé Chewbacca, Alebricabrac, non, sapristi !!! Avada Kedavra, et ben non plus !

Apparemment, j'avais pas le feeling, mais alors pas du tout ! Bon le principal, c'était tout de même de rester en vie le plus longtemps en vie, alors les sorts, ils pouvaient attendre.

Le moral chuta, normal vu que la moitié des compères avaient disparus. Mais le pire, c'était que cela nous rendait beaucoup plus vulnérable.

Nous avançâmes le plus rapidement possible, passant le champ de pierre, nous rendant malencontreusement dans le cimetière - où nous fîmes connaissance du gentil Blood Raven - et finalement, nous arrivâmes devant le monastère des Soeurs.

Arrivés à ce niveau, nous n'étions plus qu'une bonne trentaine et l'expérience que nous acquerrions petit à petit, en mode Enfer, nous avait propulsée à peu près au niveau 40 chacun. C'était relativement difficile vu que nous n'arrivions toujours pas utilisé nos sorts. Nous étions arrivés à Tristram et c'est là que l'histoire changea tout à coup. Nous nous débarrassâmes aisément des monstres qui parcouraient la ville, mais à l'instant où nous voulûmes délivrer Deckard Cain de sa cage de fortune, une flèche le tua net. Du point de départ du projectile, quelques membres du groupe purent apercevoir une ombre se dégageant furtivement.

Andarielle était de forte mauvaise humeur ce jour-là. Apparemment, d'après les dires que nous réussîmes à nous procurer de l'un de ses sbires, le Démon Inférieur avait reçu la visite d'un étrange être. D'après l'opinion du débat, qui était pourtant parti pris du coté du mal, il avait trouvé à cet étranger une sorte de vile impression. L'air malsain, il n'avait pas réussi à voir son visage, caché dans son capuchon. Il s'était rendu auprès d'Andarielle seul. Je pensais bien sur à Diablo mais il me semblait que Marius aurait dû se trouver avec lui, et même si ce dernier avait été présent, Diablo et Andarielle ne pouvaient pas se rencontrer dans le jeu, c'était aller contre les règles et les principes mêmes du jeu.

Oui mais alors qui ? Le Virus ? Après tout, il pouvait avoir une apparence humaine. Je me posai des questions. Se pouvait-il que le virus, faute de véritable apparence conçue pour lui par les concepteurs de Blizzard, se soit octroyé le déguisement et l'allure de Diablo ? Ou bien même de Baal que l'on pouvait apercevoir dans les vidéos du jeu avec Marius - le salaud qui tue le pauvre Marius dans la vidéo - ? Dans tous les cas, je penchais pour le virus.

Mais qu'était-il venu faire chez Andarielle ? C'était une bonne question, la situation ne me permettait pas d'y réfléchir plus longtemps. Je me trouvais avec mes compères dans la salle ultime du premier monde, Andarielle nous attendait, je ne vis ni squelettes malfaisants ni petits démons méprisables. Le Démon Inférieur émit un rire glauque. Nous nous avançâmes et nous nous mîmes à nous battre. J'avais pour tâche de lui découper ses tentacules empoisonnées. Deux autres s'occupaient des pattes, quatre des bras, et tous les autres tiraient où bon leur semblait tout en évitant soigneusement de nous ôter un oeil ou pire. Le combat fut de courte durée. Andarielle était morte. Son corps gisait et soudain, comme dans mon souvenir, de nombreuses flammes s'en dégagèrent et tout se mit à trembler. Un portail s'ouvrit, nous partîmes.

Je ne remarquai cependant pas l'ombre qui était dissimulée derrière les pylônes. Sombre, comme était l'âme qui l'habitait, elle s'avança prudemment vers le corps du démon. Nous étions partis par le portail et soudain, se plaçant assez loin pour ne pas souiller sa robe du sang qui coulait éperdument du cadavre, il retira du coeur une sorte de pierre qu'il plaça dans une petite sacoche. Il sourit.
Ayant finalement terrassé le boss du premier monde, je m'attendais à ce que Warriv vienne nous proposer de nous emmener dans le fin fond du désert, à Lut Gholein. Pas de pot, je me rappelai soudain la terrible tuerie qui s'était produite dans le Camp de Rogues, du coup, il était évidement beaucoup moins aisé de demander de l'aide à un... cadavre.

Comment faire ? Sortir de ce monde, d'accord. Mais comment ? Ben oui, dans mes souvenirs, je discutais avec le bon vieux Warriv qui, au fil de la conversation, m'ouvrait très poliment un portail. Et le pire, c'est que je n'avais ni Warriv, ni Akara par exemple, ni Cain. Mince, voilà que je me rendais compte que tous les personnages principaux étaient décédés des suites d'attaques de démons !!! Avec mes compères, nous nous décidâmes à chercher dans le Camp des affaires pouvant se révéler utile. Je rejoignis Warriv.

Malabar, que j'avais baptisé ainsi à cause de ses muscles énormes, me rejoignit. Il était sympathique celui-là. C'était un barbare, il était arrivé très tôt et l'on s'était lié d'amitié très rapidement. Sa force surhumaine me surprenait toujours, alors que moi, gringalet comme j'étais... C'était le seul qui voulait vraiment sortir le plus rapidement possible de cet endroit infâme. Je lui accordai toute ma confiance et c'était réciproque.

Il voulait savoir où je me rendais et je lui expliquai ce que je comptais faire. Mon plan était simple, rejoindre Lut Gholein par tous les moyens possibles et inimaginables. Nous nous dirigeâmes donc vers le marchand.

Sur lui, il devait bien se trouver un quelconque parchemin enchanté pouvant nous transférer au-delà du désert, jusqu'à Lut Gholein. Je retournai le corps sans vie de mon homme, une odeur pestilentielle s'en dégagea, les vers avaient commencé leur dégustation gastronomique... Je fouillai ses poches à une main - l'autre me servit à me pincer le nez - et je découvris... absolument rien du tout. Niet, nada, que dal !!!! C'était vraiment mon jour de chance. Soudain, d'une voix saine et emplie de force et de d'affection, un homme s'agenouilla près de Malabar et moi.

A demi-couché sur le feu voyageur, je relevai la tête avec peine et, stupéfait, je bégayai avec peine.

- Alors que cherches-tu ? me dit-il.

- Euh... et bien je cherche un moyen de partir...

Il considéra ma réponse.

- Sais-tu qui je suis ?

- Bien sûr, je le crois en tout cas.

- Tu sembles perdu, voudrais-tu un peu d'aide ?

Je n'arrivais pas à comprendre.

- Mais enfin, que faites-vous ici ? demandais-je timidement.

- Je t'offre une main pour t'y appuyer, une épée pour te protéger, un esprit pour t'éclairer, je suis là pour te montrer le chemin, répondit-il, tu es dans le besoin, chercherais-tu le portail pour te rendre à Lut Gholein avec tes amis et ce grand costaud avec toi ?

Des amis, à part Malabar, c'était tous des mauviettes !!! Il avait fallu s'arrêter toutes les cinq minutes dans le monastère pour qu'ils se soulagent. Cela me faisait doucement rigoler. Ces gars qui se disaient les meilleurs du jeu et qui, se trouvant face à un démon, tremblaient de tous leurs membres, implorant leur clémence.

- Alors homme ? Acceptes-tu mon aide ? me dit la créature, qui se trouvait être Tyrael.

Il m'ouvrit, après un acquiescement de tête, un portail d'un rouge vif. L'archange me proposa sa main, je la lui pris. Nous trois, Malabar, Tyrael et moi, nous rentrâmes dans ce halo de lumière. Quelle drôle de sensation que de se retrouver à l'intérieur, une sorte de grand froid qui vous envahit le corps, des pieds jusqu'à la racine des cheveux tout en remontant lentement dans la colonne vertébrale. Un goût acre dans la bouche, comme si vous avaliez du charbon en poudre. Une odeur fétide vous envahit les tripes. Et finalement on arrive, on arrive dans Lut Gholein.

Tout le monde nous dévisagea. Le portail n'était certainement pas attendu. Mais... ah ah... je rigole en vous disant ça, parce que les gens qui me regardaient de leurs grands yeux ébahis, ils semblaient si drôle.

Si drôle et pourtant je réussis tout de même à remarquer que ce n'était pas des humains.

Des démons !!!! Des centaines de démons nous attendaient. Je dégainai mon épée aussi vite que possible mais que pouvais-je faire ? J'étais à leur merci, je me retournai vers Tyrael cherchant désespérément son aide, il me sourit, hurla de rire, et se transforma. Il se trouvait que c'était Ba'al, non à cet instant, c'était Diablo, et voilà qu'il se rechangeait encore, cette fois-ci en Méphisto, Andarielle, Duriel et il rigolait.

- Et oui, c'est moi le virus !!! fit-il d'un rire sadique.
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