Il était une fois, dans une petite ville à mi-chemin entre Kurast et Harrogath, une très belle amazone qui était princesse.
Ses parents voulaient la marier avec le héros paladin qui l'aimait beaucoup. Le héros paladin avait plusieurs fois délivré le royaume de ses ennemis, il était grand, beau, brun aux yeux verts-gris, il s'habillait comme un dieu, il connaissait le latin, les lettres, la poésie, il sortait toujours vainqueur de ses duels, bref, toutes les personnes de sexe féminin tombaient dès qu'elles le voyaient.
Toutes, sauf la belle amazone, qui le détestait beaucoup, pour de mystérieuses raisons. Celui que l'amazone aimait, c'était celui que tout le royaume détestait, le jumeau du héros paladin, le terrifiant, l'indestructible, le magnifique, N'hachèl Druidiboum. Personne ne l'aimait à cause de son apparence.
Cependant, un jour, ce qui devait advenir advint, la belle amazone devait bientôt être mariée au beau paladin Palayad Epiege. Il ne lui restait qu'une semaine. Dès qu'elle l'eut su, la princesse Amande D' Ousse, atterrée, fit quérir son meilleur ami Baba Bibel, un barbare Nordique qu'elle avait recueillit quand il était encore enfant.
- Mon ami, baba, que dois-je faire ? Mes parents veulent me marier la semaine prochaine à Palayad... Tout est déjà prêt, la robe, les alliances, le banquet...
- Arf, je peux rien faire, désolé.
- Mais...
- Et puis, qu'est-ce que tu lui reproches à ce pauvre palayad ?
- Que... qu'est-ce que...
- Aller, a+, j'ai des cows sur le feu, moi.
- Mais ça va pas ? Tu es sensé être mon meilleur ami !
- Baba bibel has deconnected...
- Et mer...
La princesse resta de longues heures à pleurer. Le lendemain, elle se reprit enfin, et, les yeux rouges, elle alla voir sa fidèle servante et lui dit :
- Assaâl, mon amie, peux-tu porter ce message à mon bien-aimé N'hachèl ?
- Tout de suite madame ! Quel est-il ?
- Dis-lui que je dois le voir tout de suite devant la petite chapelle de père Iscop.
La gentille Assaâl Or couru très vite dans les bois chercher l'amant de la princesse, car elle pouvait courir très vite grâce à un pouvoir spécial. Deux minutes plus tard, N'hachèl se trouvait devant son aimée qui lui expliqua :
- Mes parents veulent me marier dans 5 jours à Palayad, que dois-je faire ?
- Hélas, trois fois hélas, je ne puis rien faire pour empêcher ce malheur, ma douce mie. Le royaume me déteste, c'est écrit au début ; personne ne m'écoutera jamais.
- Mais que faire ?
- Rien. Je regrette que nos chemins se séparent ainsi ; peut-être nous reverrons-nous, alors un de nous deux mourra, je le vois clairement à présent. Cela devait arriver : une princesse et un maudit ne peuvent se marier et rester avec leur famille. Mais sache que je ne t'oublierai. Nos années d'amour arrivent à leur terme, un autre sentiment a pris place.
- N'y a-t-il rien à faire ? Tous les êtres chers à mon coeur me délaissent ainsi ? Mon aimé, prends au moins ce set d'aldur, en témoignage de mon amour, et sache que je ne pourrai oublier ces instants en ta douce compagnie.
- Je vais repartir à présent dans un royaume lointain.
Il sortit de ses vêtements une pierre étincelante vert clair, montée dans un anneau d'argent en forme d'étoile à sept branches ; et tandis qu'il la tenait, la pierre étincelait comme le crépuscule à travers le feuillage du printemps.
- Cette pierre, mon père me l'a confiée, et son père avant lui ; et maintenant, elle t'échois en signe d'espoir. Si tes blessures te font encore souffrir et si le souvenir de ton fardeau st lourd, tu pourras passer à l'Ouest jusqu'à la guérison de tes maux et de ta lassitude. Mais porte ceci maintenant en mémoire de N' hachèl Druidiboum, avec lequel ta vie est entretissée.
Il prit alors l'anneau qui reposait au bout d'une chaîne d'or, et passa cette chaîne au cou de la princesse.
- Quand tu seras troublée par le souvenir de l'amour passé, dit-il, ceci t'apportera de l'aide.
Son contact était froid et dur, mais réconfortant.
Le druide s'en fut, laissant l'amazone à sa tristesse.
Les 5 jours restants qui la séparaient du mariage défilèrent aux yeux de la princesse, tel un profond abîme dont le fond n'était que malheur. Son bien-aimé l'avait délaissée, son ami abandonnée, ses parents la vendaient à la personne qu'elle désirait le moins au monde. Seule sa suivante Asaal Aur la réconfortait de temps à autre. Souvent, l'amazone regardait le dernier souvenir que lui avait offert N'hachel. Son coeur s'emplissait alors d'images indistinctes. Plus tard, elle devait apprendre à maîtriser cet objet pour voir au delà des déserts et des montagnes.
Quelques heures avant la cérémonie, quelqu'un frappa à la porte de ses appartements.
- Qui est-ce ?
- ...
- Tap tap tap, gruik (sa porte n'était pas très bien huilée),...
- ...
- ...
- GROOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAARGGGGGGG.
- HIIIIIIII, OSKOUMMMFFFmfmhhfmfmhhhmm.
- Bllaaam Bllaaam, Blaaam, schkriiinnnggggll, flap flap flap flap flap, GROOOAAAARG flap flap flap.
En d'autres termes, un monstre géant avait princesse-nappé(1) la princesse, et s'était enfui par la fenêtre en volant. Le roi fit appeler Palayad le détective.
- C'est horrible, Palayad !
- Quoi ?
- Ils ont princesse-nappé...
- La princesse ?
- Comment tu sais ?
- Bah, c'est pas bien difficile à deviner, en plus c'est pareil dans tous les jeux....
- Et il faut...
- Que j'aille tuer les méchant et sauver la princesse avec mes amis ?
- Oui, en quelque sorte.
- Et c'est quoi la récompense ?
- Heu.... en tout cas, tu auras gagné beaucoup d'expérience, et tu en reviendras grandi.
- Mouai, c'est bon j'y vais.
Le héros paladin appela son ami Baba Bibel, et ils partirent à la recherche d'indice. Palayad demanda à un enfant qui trainait là si il avait vu quelque chose.
- Tu as vu quelque chose, enfant ?
- Wo comment k'tu m'cause bouffon ? Ta mère en tong dans la lave !
- Allons bon !
- Laisses moi faire, dit le barbare.
Il s'approcha du rebelle et en effleura la gorge de son épée à deux mains.
- Qui a enlevé la princesse ?
- Heu...
- QUI ?
- J'ai pas bien vu... c'était un monstre,
- Il était grand ?
- A peu près 3 fois votre taille, il volait, il crachait de la foudre, et il faisait GROARG. Il avait la princesse sur son dos.
- Quelle couleur ?
- Rouge, noir, et un peu jaune. Des grandes griffes, des cornes, et une petite tête.
- Pas de doute, dit palayad.
- C'est bien lui, replica Baba. Tu peux partir, petit.
- Qui l'aurait prévenu ?
- Je sais pas. On fait quoi ?
- On doit aller le tuer et récupérer la princesse.
- Dans son antre ?
- Oui.
- Ca va pas ? Je suis allergique à la chaleur, en plus, faut tuer tous les autres.
- Un barbare des steppes à sûrement mieux à faire que tabasser des monstre, excuse-moi.
- Baba Bibel has deconnected...
- Faut qu'il arrête de faire ça...
- Ho, c'est bon, je m'amusais un peu... dit Baba en réapparaissant.
- C'est pas drôle.
- Tu me fait encore chier, je vais pas avec toi.
- Hahaha ! Ta mère elle est tellement grosse qu'elle a des bouboules sous les cornes ! le taquina le héro paladin.
- Sshhliiing, HIIIIIAAAAAAA, chkruik.
- GGOOOOUUUUUAAAARRRGGGGLL.
- Il me fera plus chier, comme ça ! conclut le barbare.
Il poussa le corps et la tête qui lui avait appartenu dans un fossé proche, et partit à la recherche de son amie.
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(1) Note : la princesse n'est pas une enfant, mais une princesse, d'où princesse-napping, et pas kidnapping.
La princesse se réveilla dans une chambre pour le moins étrange. Elle était entièrement rouge (la chambre, pas la princesse...), derrière son lit était une énorme roche ; mais ce qui attira son attention, c'était le vide qui l'environnait...
- Où suis-je ? Le quantième du mois sommes-nous (1) ? demanda à haute voix la princesse.
- Dans la chambre de Baal, 5 heures après votre enlèvement, le dimanche 27 octobre, selon le calendrier humain.
- Qui êtes-vous ? Pourquoi m'avez-vous enlevée ?
- J'ai agis pour un ami. Mais peut-être voulais-tu te marier à ce... Palayad ? Quant à mon identité, tu le sauras bien assez tôt. Tu poses trop de questions. Repose toi tant que tu as cette chance.'
La princesse repoussa le fin drap qui la couvrait, et, à sa surprise, elle était nue. Elle regarda à côté d'elle, mais elle n'y découvrit qu'un abîme au lieu de ses vêtements. Elle soupira, et déchira le drap de façon à s'en faire une tunique point trop courte. À son cou était encore passée la chaîne, ce qui était mauvais signe, car si ses ennemis n'avaient pu la toucher, c'est qu'ils étaient réellement maléfiques. L'amazone se leva et examina l'énorme roche. Puis, s'en désintéressant, elle se tourna vers le mince pont qui la reliait au reste de la chambre. Elle le traversa adroitement et explora la salle. Un peu d'or traînait là. Elle le prit, pensant que ça pourrait lui servir si elle arrivait à s'échapper. Deux rangées de quatre hauts piliers étaient disposées en face du pont. Rien d'intéressant, s'il on faisait exception du déjeuné et de la robe de mariée qui étaient disposés sur une table. La nourriture n'ayant pas l'air d'avoir des taux de malédiction et d'empoisonnement trop élevés, la jeune femme mangea avidement, car les émotions, ça creuse ! Après ceci, elle regarda la robe avec méfiance et prit les pièces qui pourraient la couvrir, soient la chemise, les sous-vêtements, les collants, et les gants, le tout en soie fine et blanche, mais aussi les bottes de cuir fin. Elle garda néanmoins sa tunique, car elle avait peur d'avoir froid, et surtout que ses vêtements se déchirent, tellement ils la serraient. Ne voulant abandonner les restes de la robe, elle enleva plusieurs fils, et de ses mains habiles, confectionna une cape. Personne ne comprit jamais comment, réalisé avec si peu le matériel et de tissus, le vêtement pu être confortable, chaud ou frais selon les besoins et couvrait entièrement la princesse... Elle alla se rasseoir sur son lit, et attendit qu'il se passe quelque chose en méditant ce qu'il s'était passé jusque là.
Baba alla donc voir son ami le Nécromancien, Necro Ushuailla (Necroshu pour les intimes) et le mit au courrant des évènements...
- ...Et donc, je l'ai décapité, d'un mouvement d'épée circulaire.
- T'es méchant...
- Je sais, c'est ma nature.
- Bon, et à part ça, qu'est-ce que tu veux ?
- Que tu m'aides à chercher ma copine.
- Je croyais que tu ne l'aimais pas...
- ... Je croyais que je t'avais sauvé la vie, l'autre jour...
- C'est bon, c'est bon, je viens... le temps de prendre mes affaires. On part quand ?
- Dans une heure devant l'église du Père Turbateur.
- Ok, à tout à l'heure.
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(1) ''Le quantième du mois sommes-nous ?'' est la phrase en français correct qui correspond à ''On est le combien (sous-entendu : du mois) ?'' Allez le ressortir dans une conversation, maintenant, vous passerez pour quelqu'un d'intelligent ^^ !
Une heure une minute après, devant l'église de père Turbateur.
- C'est pas trop tôt, grogna le barbare. J'ai faillit attendre.
- Oh ! Comme c'est beau, ça ! Je peux le noter ? s'extasia le nécromancien en retard.
- Hum hum... quoi donc, qu'est-ce qui est beau ?
- J'ai faillit attendre, tiens ! Vous ne vous en rendez pas compte puisque vous en faites tous les jours, mais c'est de la poésie pure ! Ça arracherais des larmes à un banquier !
- Ron ron (ronronna-t-il)
- ...Suisse
- Tu exagères, necroshu, tu flattes, là !
- Non, non !... Tu es... ah, comment dire... UN GÉNIE... c'est ça, UN GÉNIE !
- Tu sais reconnaître les vraies valeurs, toi ! Je te pardonne ton retard en raison de ta lucidité !...
- Pfff...
- bien, allons-y, Let's GO !
- êê ? (1)
- Un langage du futur, t'occupe.'
Les deux amis partirent donc vers l'antre de Diablo. Comme ils avaient des chevaux, ils atteignirent avant la nuit une maison qui indiquait le milieu de la forêt (2) et décidèrent de s'y arrêter plutôt que de dormir dehors. Ils toquèrent à la porte.
- Qui est-ce ? Leur demanda une voix féminine.
- Nous sommes de passage dans la forêt, et nous cherchons refuge pour la nuit.
- Tap tap tap, gruiiik. Un barbare, un nécromancien. Entrez donc, messieurs.
La maison était belle, chaude, et il en dégageait une aura mystérieuse. Elle leur donna de la nourriture, leur montra où se laver, et leur offrit de beaux et solides vêtement en écailles de dragon. Elle était sorcière, d'après ses habits. Sa longue chevelure entre le roux et le noir était coiffée à la manière elfique (3). Mais même ses cheveux ne pouvaient cacher que le tissu vert et pourtant solide qui pendait sur ses épaules était prêt à se déchirer. La même étoffe était à ses hanches et couvrait une infime partie de ses longues jambes. Ses yeux étaient vert émeraude, ses oreilles étaient pointues, mais pas assez pour qu'elle soit une elfe, et un sourire magnifique éclairait son visage sans tache.
Ils s'assirent sur des fauteuils, et la charmante sorcière demi-elfique se présenta enfin.
''Je suis une sorcière franco-russe. Je m'appelle Sosov Kipeu. Ma mère était une elfe russe, et mon père un sorcier français. Ce qui fait que je suis une magicienne demi-elfe. Je me suis retirée dans cette forêt ils y a de nombreuses années, pour augmenter de niveau, et être tranquille parmi les animaux. Mais je me lasse, et aimerais aller à l'aventure. Racontez moi votre histoire, s'il vous plait, je vous aiderais.
- Moi c'est Baba Bibel, et lui c'est Necro Ushailla, dit Necroshu ou Nec. En fait, j'ai ma copine amazone qui devait se marier à mon copain paladin, mais elle, elle aimait un druide. Puis, avant le mariage, un monstre géant l'a enlevée. Le roi a appelé mon copain pour qu'il les retrouve, et Palayad, car c'est son nom, est allé chercher mon aide. Au bout d'un moment, il m'a énervé, alors je l'ai décapité. Je suis allé voir Necroshu, on est partis cet après midi, et nous voilà. On va dans l'antre de Diablo, car c'est lui que nous soupçonnons.
- Puis-je venir avec vous ? Je ferais la nourriture et vous aiderais dans votre quête, combattrais les monstres avec vous et...
- Oui, oui, it's alight it's okay mais reculez un peu, s'il vous plaît...
- Il se fait tard, allez vous reposer, je vais préparer vos affaires, je n'ai pas besoin de dormir pour me reposer. De toute façon il n'y a que deux lits...
Le lendemain matin, nos deux amis se réveillèrent peu avant l'aube. Ils s'habillèrent et descendirent trouver leur nouvelle amie. Celle-ci avait revêtu une chemise verte et une petite jupe retenue par une ceinture de cheveux tressés. Par-dessus, maintes pièces d'armures, de grande qualité. Sans doute Peau de Vipère Mage, se dirent les hommes. Un diadème de mithril retenait ses cheveux libérés de leur natte ; elle avait aux pieds des bottes de cuir blanc épais. Sur un meuble étaient rangés un pavois sertit de trois topazes pures, des gants de mithril, une cape elfique et un superbe orbe. Leurs paquetages étaient remplis de provisions, de potions, d'armes de toutes sorte etc... Ayant mangé, ils prirent leurs montures et s'en allèrent. Sosov les menaient à un endroit qu'ils ne connaissaient pas.
- Voyez, en suivant encore ce ruisseau, nous allons arriver à une cascade. Derrière la chute d'eau se trouve un sanctuaire où l'on peut acheter du matériel d'aventure. Mais l'accès est réservé aux mages. Nous y voilà. Attendez-moi un instant, s'il vous plaît.'
Sosov revint avec un sac de diverses potion et towns portals aux directions changeables.
- Bon, je vais en ouvrir un pour Diablo.
- Let's GO ! répliqua le barbare quand l'autre eut ouvert le passage.
- Mes amis, la porte est ouverte.
- On a vu, nec, on n'est pas bêtes.
- S'il vous plaît, commencez pas à vous battre.
- (barbare) Mais ouais ! Tu fais chier...
- (nécro) Mais ouais c'est ça... allez...
- (barbare) Non mais vraiment t'es... t'es trop con toi, allez...
- (nécro) Ouais, ouais, ouais c'est ça, ta gueule !
- (barbare) T'es... t'es stupide !
- (nécro) Tu fais chier, merde !
- (sorcière) Et voilà, c'est déjà l' bordel. VOS GUEULES, je vois quelqu'un qui approche à travers le portail...
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(1) Ils ne parlaient pas anglais à cette époque.
(2) Celle-ci était symétrique ! ! !
(3) Demi couette tressée avec des fils d'or, le reste des cheveux ramenés devant les épaules.
Ils passèrent sans hésitation le portail, et virent un petit escalier devant eux, mais surtout un grand nombre de monstres. Sans hésiter, le barbare se jeta sur eux, et en tua deux d'une trombe. Pendant ce temps, le nécromancien maudit les restants. Le nordique, à son deuxième assaut, vit immédiatement que sa vie remontait plus vite que d'habitude, et identifia la malédiction : balance de vie. Il en tua trois autres, et Necroshu deux d'une lance l'os. Baba acheva celui qui restait et se retourna pour voir ce que faisait Sosov, laissant son ami ressusciter les morts à son compte. Elle avait installé deux murs de feu et lançait un orbe, pour protéger leurs arrières.
- C'était quoi, ces monstres ?
- Ce sont des Urdars, dit la magicienne après avoir observé les revives. Les plus forts du niveau, ceux qui rapportent le plus d'expérience.
- Hé, j'entends du bruit là-bas.
- BASTON !
- Attendez, on peut pas y aller comme ça, il nous faut une technique d'attaque, protesta la sorcière.
- T'as une idée ?
- Je balance un orbe de glace, tu maudits les survivants pendant que le barbare et tes mignons arrivent et tuent le reste, et si ça ne suffit pas, tu envoies des lances d'os. D'accord ?
- It's Okay.
- Ça marche.
- Let's GO !
Ainsi tuèrent-ils moult bêtes, jusqu'au premier sceau. Celui-ci était déjà activé, et pas un ennemi à l'horizon. Ils avancèrent au deuxième, qui était activé, et toujours personne. A l'approche du troisième, ils entendirent des bruits de combats. Un archer et un druide se battaient contre Lord de Seis. Ils étaient en difficulté. Sans hésiter, le barbare se rua sur l'ennemi au coté du druide ours et de l'archer qui avait sortit une longue dague. Un épieu de glace et une malédiction fusèrent. Seis était immobilisé et maudit. Les personnages corps à corps en profitèrent pour le blesser sérieusement, et l'archer l'acheva, puis récupéra ses flèches. Les nouveaux arrivants remarquèrent que c'était un elfe, très beau.
- Hé ! ! Mais c'est N'Hachel ! S'écria le barbare.
- Baba Bibel ?
- Comment vas-tu mon ami ?
- Ça peut aller. Tu sais que la princesse a été enlevée par Diablo ?
- Pourquoi crois-tu que je suis là ?
- Et cet elfe ?
- Je l'ai rencontré ce matin. C'est un bon archer, une fine lame, et il est très gentil. Je n'ai pas retenu son nom... Legolas, ou un truc comme ça. Et tes amis ?
- Il y a Necroshu un nécromancien, et une sorcière franco-russe demi-elfe qui a tenu à nous accompagner. Elle est très douée. Au fait, hier, j'ai tué Palayad, tellement il m'énervait, ce bouffon.
- Voilà une bonne chose.
- Et Diablo ? dit la sorcière qui s'était approchée.
- Il reste un sceau à ouvrir, tu y vas, Baba ?
- STOP ! ! Il faut un plan d'attaque. Hé, Nec, Legolas ! ! Venez ! !
- Oui ?
- Alors voilà le plan : Baba ouvre le sceau, et revient en courrant. Les revives et le druide font tank, avec le barbare. Dès que didi apparaît, je le gèle, Nec envoie une malédiction, Legolas lui plante un tas de flèches.
- Il ne m'en reste que vingt.
- Attends, je vais t'invoquer des flèches sacrées... **bruit indéfinissable**. Voilà, il y en a une bonne centaine.
- Merci beaucoup. Je vois que du sang elfique coule en vous, gente dame.
- Ouais, bon, on s'expliquera après.
- Je prends dame de fer ou balance de vie ?
- Balance de vie, car didi sera gelé. Ça va pour tout le monde ?
- Cela me convient.
- Moi aussi, ajouta N'Hachel.
- Il me reste que 5 revives, mais ça devrait aller.
- J'y vais. Let's GO.
Le sol se mit à trembler. Tout le monde se mit en place. Baba arriva en galopant et sortit sont épée à deux mains. Diablo apparu ; noir, rouge, jaune, avec des cornes, une petite tête et des ailes il était. Pas de doute, c'était bien lui. Une flèche fusa, et entra dans son crâne. Les autres, immobiles jusque là, se reprirent alors, et attaquèrent le seigneur de la terreur. Malédictions, lances d'os, trombes, épieux de glace, flèches, épées, haches, lacéraient son corps, sans qu'il puisse lancer beaucoup d'attaques, que les autres paraient ou esquivaient sans peine. Alors qu'il ne restait au monstre que 50 PV, Legolas eut une idée, et ordonna que l'on arrête l'assaut.
- Hé ben !
- Qu' est-ce qu'il y a ?
- Rhôôôô...
- Si on tue Diablo, on ne saura jamais où la princesse est ! Expliqua l'archer.
- Je n'y avais pas pensé, concéda la magicienne.
- On fait quoi alors ? demanda Nec.
L'elfe s'approcha du seigneur de la terreur occupé à agoniser, sortit sa dague, et la posa sous la mâchoire inférieure du monstre, un endroit dépourvu d'écailles, de façon à ce qu'il puisse quand même parler.
- Bête de l'enfer, qui sers-tu, ou est la princesse ? Parle, sans quoi je t'occis sans autre forme de procès.
- 'tain, y cause bien l'elfe, chuchota Necroshu à N'Hachel.
- Tu m'occiras de toute façon. Mais je consens à te donner les explications, car sans cela, l'auteur serait bien embêtée pour la suite, et moi je veux voir la fin. Donc, Baal, jaloux, m'a fait enlever la belle amazone pour se marier avec elle. C'est prévu pour Dimanche 3 Novembre.
- Et on est le Lundi 28 Octobre. Autre chose à dire, vile créature ?
- Baal... Il était marié à Andarielle, avant...
- Andy ?
- Oui, elle était reine des enfers. Mais elle l'a trompée avec Mephisto, alors ils ont divorcé. Elle et Mephy se sont alliés contre Baal, ils vivent à présent dans les catacombes de l'acte un. Mais tous les deux détestent le Seigneur de la Destruction (Baal, quoi). Vous pourrez chercher de l'aide et des renseignements chez eux. Achevez moi, maître Elfe.
Ce qu'il fit, en enfonçant sa dague profondément dans sa tête. L'arme ressortit en perforant le cerveau. Legolas la récupéra et l'essuya, puis la remit dans son fourreau elfique.
- Il n'a pas dit où elle était cachée... signala la sorcière.
- Peu m'importe, je vais chercher Andarielle, et sauver mon aimée, bien que je n'en connaisse pas le moyen.
- Je vous aiderez à porter ce fardeau même si t'as pas grand-chose à porter, dit le nécromancien.
- Si par mes armes ou mes conseils je peux vous aider, je le ferais. Mon épée est votre.
- Et mon arc est votre.
- Et mon orbe.
- Bien, je suis heureux que vous soyez avec moi. Sosov, as-tu un Town Portal pour les catacombes ? - Tout de suite, chef ! C'est fait, chef.
- La soleil est proche du crépuscule. Où dormirons nous ?
- Heu, Sosov, tu peux changer la direction du TP pour le camp des rogues ? Nous pourrons y dormir et prendre le WP, là-bas.
- Tout de suite chef. C'est fait chef.
- Bien, Traversons.
Lundi 28 octobre, J-7.
Les rogues accueillirent avec joie les aventuriers, leurs offrirent à boire, à manger, des potions, du matériel, et de l'eau. La nuit étant tout à fait sans intérêt, je passe.
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Mardi 29 octobre, J-6.
Ils se levèrent peu avant l'aube, déjeunèrent en silence, et partirent par le WP pour les catacombes niveaux 2.
- STOP !!
- Bon, explique, c'est quoi le plan d'action ?
- Nec, fait-nous un beau golem de fer, qu'il tienne la journée. N'Hachel, invoque quelques bêtes.
- Voila un beau golem.
- J'ai invoqué un chêne sage, qui nous donnera de la vie, et un cycle de l'esprit pour vous deux.
- Merci. Legonaze, Baba, sortez aussi vos armes, je vais les enchanter. Leg, t'as assez de flèches ?
- 2 carquois plein, et une cinquantaine de celles que tu m'as invoqué.
- L'elfe devant, car il voit dans la nuit, les brutes après, Nec et moi fermons la marche. Leg, si tu vois quelque chose, tu tires, Baba NHL et le golem viennent en renfort, et s'il y en a encore, je fais un orbe, et nec maudit le tout et balance ses lances d'os. C'est la technique ''exploration''. D'accord ?
- Cela me convient.
- It's alight, it's OK.
- D'accord.
- Voui.
Ainsi descendirent-ils profondément dans les catacombes, tandis que leurs niveaux d'expérience s'élevaient à 45 pour l'elfe, à 38 pour le barbare, à 39 pour la magicienne, et 42 pour le druide et le nécromancien. Ainsi étaient-ils quand ils arrivèrent au niveau 4 des catacombes. Les héros rasèrent la première salle.
- STOP !
- On change de tactique ?
- Il est midi, je propose qu'on mange.
- A ouais, c'est pas une mauvaise idée, ça, approuva le nécro.
Ainsi, à quelques mètres du seigneur de la Haine et de l'ex-reine des enfers, ils pique-niquèrent (1) joyeusement.
- Bon on s'y remet ? S'enquit le druide. Sosov, une technique ?
- Attends, je réfléchis
- Tu sais faire ça, toi ? Lança perfidement le nécro.
- C'est malin... alors voilà le plan d'attaque : Nec ouvre la porte, je balance deux orbes, je m'écarte, Nec maudit tout. Il s'écarte, Legonaze et les brutes arrivent et bousillent tout, pendant qu'on lance quelques sorts. C'est la technique ''grande salle dangereuse''. It's alight it's Ok, comme dirait Baba ?
- Cela me convient.
- D'accord.
- Voui.
- Let's GO.
- Ouverture de porte !!
Les techniques de la sorcière étant toujours très bien adaptées, ils écrasèrent facilement les ennemis.
- STOP.
- Encore ?
- Oui. J'ouvre la porte, on attend les petits monstres ici et on les tue, et quand il reste plus que Andy et Mephy, on entre et on parle.
Ainsi firent-ils.
- Ô, grands Andarielle et Méphisto, nous désirerions vous parler (la sorcière avait été choisit porte-parole du groupe).
- J'ai bouffé Mephy ce matin, il m'énervait. Qui êtes vous, larves ?
- On cherche une princesse qui a été enlevée. Diablo nous a dit que vous nous donneriez de précieux renseignement, noble créature des enfers.
- Possible. Si vous cherchez à détruire Baal, je peux vous aider.
- Nous serions heureux de votre aide, votre grandeur.
- Bon, la princesse est enfermée dans la chambre de Baal, et il va se marier avec elle dimanche prochain.
- Comment la sauver ?
- En tuant baal.
- Quand, et comment pourrons nous ?
- Le plus tôt possible, avec des armes et de la magie.
- Comment arriver avant le mariage ? Nous n'avons plus de TP.
- Je vais vous emmener. Venez.
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Mercredi 30 octobre, J -5.
Baal essayait de confectionner une alliance. Mais toutes ses tentatives échouaient, car il avait de trop grosses papattes. Alors il alla voir son ami Sauron, qui était expert en anneaux.
- Sauron, mon ami, peux-tu me faire une bague, de la taille d'un doigt de princesse ?
- Tu veux te marier avec une princesse ?
- Oui. Tu peux ?
- Attends, quelle princesse ?
- La princesse d'un royaume entre Kurast et Harrogath.
- C'est une amazone ?
- Oui.
- Bon, je vais te faire ça...
- Tu me le livre quand ?
- Samedi soir, ça va ?
- Bon, d'accord.
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(1) Ils piquèrent plus qu'autre chose que l'on peut trouver dans le même mot sauf la sorcière et l'elfe, qui étaient infatigables...
Note de l'auteur : compte tenu du manque de temps nécessaire à l'écriture complète de cet épisode par ailleurs affreusement difficile à relater, j'espère que vous ne verrez aucun inconvénient au fait que je résume la situation ainsi : on est dimanche, baba et les autres se sont pas encore pointés, Sauron a refilé l'anneau au gros débile, et c'est l'heure du mariage. Voilà. De toute façon si vous êtes pas contents c'est pareil.
- Diablo, voulez-vous prendre pour épouse Amande ?
- GROOAAAARG.
- Amande, voulez-vous prendre pour époux Diablo ?
- Non.
- Je vous décla...
- MAIS T'ES BOUCHÉ OU QUOI J'AI DIT NON.
- ...l'éternité. Echangez-vous les alliances.
- Pff, mais c'est quoi cette histoire débile encore... marmonna la princesse.
Et ils se passent leurs anneaux au doigt ou aux griffes. Et ils s'aimèrent, et vécurent heureux et eurent pleins d'enfa... heu, je crois que j'ai oublié un truc là. Ha oui excusez moi. En fait, le maléfique Sauron avait maudit l'anneau pour que la princesse tombe amoureuse de lui. La belle se précipita aussitôt vers Sauron pour l'embrasser. Enfin, théoriquement, parce que dans la pratique, Andarielle, Legonaze, Baba, N'Hachel, Nec et Sosov débarquèrent en grand fracas et l'elfe, sur un ordre du druide, envoya une flèche qui alla directement couper le doigt de la princesse. Manque de pot, c'était pas le bon. Alors il réessaya. Mais non. Alors il tira une troisième flèche. En vain. Et une quatrième. A la dixième, il réussit enfin (1). Et la princesse ne fut plus sous l'emprise de l'anneau. Seulement, elle comme qui dirait pissait le sang. Et comme chacun le sait, quand on perd plus d'un tiers de son sang, on perd connaissance. Ou un truc comme ça. Je le sais, je l'ai vu dans un épisode des chevaliers du zodiaque. La princesse devait pas en être loin, du tiers.
- QUELLE EST LA POUSSIERE DE RACLURE DE RESIDUS DE JUS D' ETRON (2) QUI OSE ME FAIRE CH... !?!
- C'est moi, imbécile, dit Legonaze. Et ce n'est pas la peine de nous insulter comme ça, je viens de t'occire.
- Kestumcoz, chui pas mort !
- Regarde mieux, gros nul.
- Ah merde, une flèche ! GOUAAAaaaagl...
- Aller, bastoonnnn, bousillez tous ces streums !! lança l'elfe.
Après quelques minutes...
- Trop facile ! commenta le barbare. J'ai gagné un niveau, je suis level 54.
- Moi 55, dit la sorcière.
- 56, ajouta Legonaze. Et 56 aussi pour Necroshu, 53 pour le druide.
- AMANNNDE !! s'écria ce dernier.
- C'est dommage, elle est morte...
- Bon, on dirait qu'il lui faut un peu de sang, diagnostiqua Sosov. Legonaze tu as des compétences en médecine ?
- Oui. Dois-je refermer ses plaies, ou faire repousser ses doigts ?
- Vas-y pour les doigts.
- Alenthig romanea e vani saminoela legoha le thnira fanuilas ar Amande d'Ouce hildreanar govanen M'Ranis. Voilà c'est fait. Elle a des jolis doigts maintenant, mais elle est toujours morte. Je la ressuscite ?
- Vas-y, fait péter les sorts.
- Resurectus Amande d'Ouce. Ça y est.
- C'est tout ? interrogea la sorcière.
- Son coeur bat, elle respire, tous ses organes fonctionnent normalement, son sang circule, qu'est-ce que tu veux de plus ?
- Ben, heu... je sais pas, moi, des explosions, des effets de lumière, une super musique de fin...
- C'est toi la sorcière du groupe il me semble. Moi je suis un elfe, alors les effets d'illusion, tu peux les faire toute seule, comme une grande.
- Ho, ça va toi... ronchonna Sosov.
- hmmf, oui, je vais bien, merci, dit l'amazone en se réveillant.
- On dirait que l'histoire est terminée, commenta Legonaze.
_______________
(1) il est un peu bébête aussi, parfois, l'elfe...
(2) étron, n.m : cherche toi-même, puisque tu es si intelligent.
Voici ce qu'il advint de nos amis après l'affaire du princesse-napping. Ils conquirent un petit royaume pas trop loin de la mer à l'aide d'Andarielle.
Amande d'Ousse et N'Hachel eurent droit à un beau mariage royal, ainsi que Sosov et Legonaze qui étaient tombés gravement amoureux.
Ils vécurent dans un grand et beau château.
Baba se maria avec Andy... non je rigole, il fut nommé chef de l'armée, Legonaze, commandant de la garde du roi N'Hachel et Sosov dirigea l'ordre des sorciers. Le royaume de Lutti(1), car c'est ainsi qu'il se nommait, et la Reine Andarielle furent longtemps liés.
Peut-être, si l'envie m'en prend, je vous narrerais leurs histoires.
Adieu donc, adieu jusqu'au prochain épisode !
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(1) Je trouvais pas de nom, alors j'ai prit le premier papier qui traînait autour de moi... un emballage de bonbon ^^
Pas si vite !
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