Fanfiction Diablo II

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L'époque de Théodorus

Par Smily

Chapitre 1 : Le fort d'Hiraldic

La patrouille de l'Empereur Théodorus, s'aventura d'un pas haletant dans le gouffre.

Ce gouffre n'étant pas bien large, ni pas bien haut, rien de bien effrayant ! Le soleil était au point le plus haut du ciel, les oiseaux volaient dans le ciel bleu, et aux dernières nouvelles les Orcs s'étaient repliés dans un petit village du nom de Maldick dans les plaines du Géoste.

Cependant un étrange pressentiment hantait les pensées de Goldruck. Ses mains humides serraient un peu plus fort son sabre à chaque bruit de broussailles, à chaque saut de lapin, à chaque coup de vent...

Arrivé à la moitié du gouffre, les cinq hommes de la patrouille se trouvaient maintenant un peu plus confiants, sauf Goldruck qui les yeux fermés se bâtaient pour chasser ce pressentiment qui hantait sérieusement sa personnalisée. En effet, Goldruck était le cousin du Grant héros Malhert, ou comme dise les gens d'ici "Le sans-peur". Tout le monde respectait Goldruck et son courage était connu de chacun, c'est d'ailleurs pour ça qu'il se trouvait dans ce gouffre, sa méfiance et son agilité au combat lui avaient permit de tirer plus d'une armée d'une mauvaise passe. Ce poste de sentinelle lui convenait parfaitement car Goldruck aimait être au coeur de l'action, être en première ligne, pouvoir donner les premiers coups d'épées, trancher les premières têtes, pouvoir regarder dans les yeux son ennemi avant qu'ils se ferment à jamais, il aimait savoir que son sabre, ou il avait fait graver son nom en lettres elfiques, serait la dernière image de ces êtres venus le défier.

La fin du gouffre se faisait maintenant visible. Il donnait sur le fort Hiraldic, qui aurait été pris d'assaut par une petite compagnie d'Orcs, un messager avait réussi à passer se siège pour délivrer ce message à l'empereur lui même.

Goldruck sentit sur sa nuque un léger soufflement suivit d'un petit sifflement, il comprit, et sans hésiter il sortit son sabre de son fourreau et alla l'enfoncer sur la tête du gobelin.

Ses hommes, restés sous le choc de la rapidité du mouvement de leur supérieur, n'eurent pas le temps de sortir leurs épées que déjà des gobelins surgirent de partout. Goldruck n'étais pas effrayé, il avait combattu pire et son comportement calme et serein rassurait ses hommes qui à leur tour se mirent en garde, le bouclier haut prêt à parer les attaques de ses impurs. Les gobelins étaient maintenant une trentaine, il tournoyaient leurs armes au dessus de leur tête, il sautaient sur place en lâchant des grognements féroces. Les cinq hommes ne bougèrent pas, l'épée en main, le bouclier haut, malgré la supériorité de ces êtres difformes et sanguinaires, ils ne furent point prit de panique. Ils savaient parfaitement que ces bêtes là n'étaient pas très fortes et surtout qu'elles étaient faciles à démoraliser. Ils leurs suffiraient d'en tuer une dizaine pour que le reste batte en retraite. Mais soudain se fit entendre, au milieu des rugissement bestiales et des sifflements créés par l'étrange gourdin, des gobelins, qui fendait l'air, un cri, ce cri, le cri... Goldruck reconnu ce cri et étrangement, ses membres se mirent à faiblir mais il se forçait de rester calme pour ne pas démoraliser ses hommes qui croyaient en lui. Ce cri est le genre de cri qui vous parcoure tous les os en un courant d'air frais et qui à son passage vous fais frémir du fond de votre moelle, ce genre de cri sorti tout droit d'une âme sans pitié et dévastatrice, ce genre de cri qui laisse perplexe même les plus grands.

L'auteur de se cri apparut enfin en haut du gouffre, le soleil faisait briller son armure, on ne voyait pas bien l'utilité de ces quelques plaques de ferrailles qui lui étais accrochées en vrac sur sa masse musculaire. L'ombre de cette "chose" fit tourner la tête aux vaillant hommes piégés dans le gouffre. Goldruck vit que ses hommes n'y croyait plus, il voyait ça dans leurs regards, des larmes au coins de l'oeil, priant leurs dieux de leurs accorder la force de se battre et de rentrer dans leurs foyers seins et saufs. Les hommes se retournèrent vers Goldruck. Il comprit qu'ils attendaient une réaction de sa part, alors il releva la visière de son casque, et il répéta ce que lui avait dit son cousin lors de la bataille d'Eldur:

- "Ayez... " dit-il d'une voix tremblante qui le surprit autant que ses hommes. Il se racla la gorge et prit une voix grave et sérieuse pour continuer sa phrase:

- "Ayez confiance en moi, je ne vous ai jamais déçu, jamais et se n'est pas aujourd'hui que je le ferai..."

L'être qui les dévisageait repoussa encore ce cri qu'il avait déjà poussé, un des hommes de Goldruck prit de frayeur se mit a lâcher ses armes, jeta son casque dans le sable et se retournant vers Goldruck il lui cria:

- "Je ne veux pas mourir ici, je ne veux pas.... jamais, jamais je ne mourrai ici, je suis désolé, tu entends ? désolé..."

L'homme se mit a courir dans le sable, son armure en argent qu(il venait sûrement d'acheter et qui n'avait donc jamais servit poussait des petit grincements à chaque pas posé à terre. Il courrait vers la sortie du gouffre qui n'était pas bien loin. Il la voyait enfin, il tendit les bras comme pour essayer de l'agripper. Tout en courant il répétait sans cesse "pas ici, pas ici... s'ils vous plait, pas ici " il se retourna pour lancer un dernier regard vers Goldruck et ses compagnons, comme pour s'excuser, s'excuser de les avoir laissé face à l'ennemi, il savait qu'il ne les reverrait plus. Mais, il ne le vit pas, il ne vit pas cette élément de la nature qui le fit trébucher et tomber à terre, il posa alors ses deux mains dans le sable pour se relever, puis une fois debout il se retourna pour regarder si aucun gobelin ne l'avait suivi, mais il sentit un grognement derrière son dos. Il ferma les yeux comme pour ne pas y croire : "pitié que ce ne soit pas un..." il se retourna les yeux fermés et les ouvrit, il vit alors se simple petit gobelin qu'il aurait sans doute mit en pièce avec son épée, alors il la chercha, mais il l'avait jeté au pied de Goldruck pour leur signifier qu'il ne se battrait pas. Là, le petit gobelin le regardait en penchant la tête à droite puis à gauche, comme s'il éprouvait de la pitié pour ce pauvre humain.

Ca se passa en une trentaine de secondes, un coup de gourdin suffit pour mettre l'humain à terre, il sentit alors les griffes de son meurtrier s'enfoncer rapidement dans la chair tendre de ses joues, laissant une traînée de sang. Alors l'humain attrapa le coup du gobelin comme pour essayer de l'étouffer. Pauvre tentative, le gobelin lui arracha le bras d'un coup de crocs et l'odeur du sang de se jeunot. Soldat depuis à peine quelques jours, il s'était enrôlé pour faire plaisir à sa mère, juste pour lui montrer son courage, de quoi il était capable. Il revoyait ses souvenirs d'enfance, les gobelins était maintenant une dizaine, arrachant ses membres à coups de dents, grattant l'armure pour atteindre le repas de se soir... un simple regard, un caillou et voilà comment fini une âme pure...

Les autres assistèrent à cette atroce spectacle, ce qui rassasia en eux leurs soif de vengeance. Il respirèrent à pleins poumons et tandis que Goldruck proclamait les quelques pouvoirs magiques de son légendaire Sabre D'El Armar, ses hommes se tournèrent vers les gobelins. Goldruck comprit alors que ses hommes lui laissait l'être qui les regardait du haut de sa dune...
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