Fanfiction Diablo II

« Depuis le Début des Temps, les forces de l'Ordre et du Chaos sont engagées dans une lutte sans fin pour décider du sort de la Création tout entière. Cette lutte se joue désormais dans le plan des Mortels... Hommes, Démons, Anges... Aucun n'en réchappera indemne... »

Dans la belle ville de Iorlindi, en plein milieu de Khanduras, un jeune homme nommé Yohan vit une vie tout à fait normale. Heureusement que Baal est mort, mais on a jamais entendu dire que sa pierre d'Âme a été détruite... Pour ce qui est de Yohan, et bien pour son 16eme anniversaire, il reçoit un cadeau de son père. Ce cadeau est en faite un Katar à trois lames dorées. Yohan ne sait pas bien à quoi ça peut bien le servir mais il fait attention à son cadeau pareil.

En plein milieu d'une nuit comme les autres, Yohan entend des cris d'horreur, il sent une forte odeur de flammes et il a de la difficulté à respirer dans la fumée. En feu. Tout le village est en feu. Yohan aperçoit alors une silhouette étrange, accompagnée par d'autres silhouettes bizarres vêtus en noir. Ensembles, ils se régalais en créant des boules de feu et en les projetant dans tout les directions.

« Qui sont ces gens-la? Que veulent t-ils? Mais non, c'est impossible! Cette silhouette étrange et personne d'autre que le prêtre de l'église nommé Ardeth! Pour quoi fait t-il cela? Peut-être la pierre pointue et dorée qui est sur son cou pourrait répondre à toutes ces questions...

« L'héritier de Vizjerei », Un conte original d'épées, de la sorcellerie, et du fantastique d'ombre basé sur un magnifique jeu de Blizzard Entertrainment. Dédié à des lecteurs matures.

Dans cette journée relativement froide, une forte pluie tombait du ciel, ce qui expliquait sûrement le fait que tout les villageois de Iorlindi restaient chez eux. En peu au nord du village, une petite maison se dressait, entouré de quelques arbres tel que les pommiers, les chênes et les hêtres. En arrière, il y avait un petit jardin et on pouvait bien voir toute sortes de légumes plantés dans le sol ou sur les arbustes. Tout ça sans oublier un énorme épouvantail, au milieu du jardin, couvert par des vieux vêtements et un chapeau avec une plume blanche. De ce jardin, on pouvait bien voir une grande fenêtre qui offrait une excellente vue sur une des chambres de la maison.

Un homme, âgé à peu près de quarante-cinq ans, grand et bâti solidement s'approcha d'un garçon, sûrement son fils, et lui tendit une boite en bois, toute apâli par l'humidité.

- Bonne anniversaire fiston. Je crois que le temps est venu de t'offrir cela.

Le garçon prit la boite des mains de son père et sourit. Il était assez grand pour son age, ses cheveux noirs comme le charbon se dressait dans tout les sens sur sa tête et ses yeux, aussi noirs que ses cheveux fixaient la vielle boite. Il passa doucement sa main sur la surface de la caisse et demanda avec une voix base :

- Est-ce que je peux savoir ce que c'est ? En tout cas, c'est quelque chose de lourd.

Le garçon sourit encore une fois.

- Tu a toujours été très curieux, dit son père en riant, pour quoi me demander ce que c'est alors que tu peut tout simplement ouvrir la boite et voir par toi-même. Je crois que tu aimeras ce cadeau, après tout, tu as maintenant seize ans. Par contre, tu dois me promettre de faire attention à ça, est ce clair Yohan ?

- Oui, répondit Yohan, c'était donc le nom du garçon.

Yohan ouvrit la boite, ces yeux ce sont mis a briller, ces mains tremblaient. Et il sortit enfin cette chose si mystérieuse. C'était un katar à trois lames dorées, comme des griffes d'un animal mais en plus grand, une bonne trentaine de centimètre chaque. Yohan l'a tout de suite mis sur sa main droite et fait un mouvement d'attaque par an avant.

- Surtout fait attention, ce genre de jouet est très dangereux, dit son père, et sait-tu pour quoi je tien beaucoup a ce katar ?

Yohan a fait une expression interrogative.

- Non.

Et bien écoute bien ça : Il y a très longtemps de cela, deux sorciers, qui ont rejoint les démons, on détruit des villes entières avec leur pouvoirs tout aussi démoniaques. Heureusement, un homme nommé Farzin Vizjerei, est venu, c'était un mage. Il a donc réussi à arrêter les deux sorciers, Bartuc et Horazon et créa un clan, on peut dire un ordre qu'il appela Vizjerei, en son honneur. Le but était d'exterminer les mages des forces du mal. Plus tard, il fut tué par l'archevêque de Zakarum. Ce dernier était le serviteur de Seigneur de la Terreur, Diablo en personne. Plus tard, toutes les armes de Farzin ont été cachées car seul son héritier pouvait les avoir.

Yohan prit quelques secondes pour réfléchir. Il avait dans ses mains l'arme de Farzin Vizjerei ! Il ne pouvait pas y croire !

- Mais je ne suis pas son héritier, que vais je faire avec ?

- Hmmm, c'est vrai, effectivement, juste le vrai héritier recevra les pouvoirs de Vizjerei. Vois-tu, ce katar révélera ses pouvoirs si le descendant de Farzin le mettait sur la main. Tu peux toujours t'en servir comme une arme ordinaire, ou le vendre. Crois-moi, ce truc la coûte une fortune ! Bon je te laisse, je dois aller voir le jardin, dans une heure, je veux te voir à la maison, on va dîner.

- Je te promets rien, a bientôt ! dit Yohan et sorti de la maison, avec son cadeau bien sur.

- Yohan ! Yohan ! Dans une heure, comprit ?

Mais son fils était déjà loin pour l'entendre. Il se dirigeait a présent vers la bibliothèque. Il voulait savoir un peu plus sur l'ordre des Vizjerei. Il enfila le katar dans un morceau de coton afin qu'il ne saute pas dans les yeux des gens, ce qui était logique de sa part. Quand il entra dans la bibliothèque, il fit un signe de main au bibliothécaire.

- Bonjour Mr. Simon, comment allez-vous ?

Un vieil homme très mince et effilé leva sa tête. Il enleva ses lunettes et sourit.

- Eh bien, on te voie très rarement ici Yohan, as-tu peut être une question ?

Yohan enleva le tissu de son katar et mis les trois lames sur la table, auprès de la quelle était assis M. Simon. Il regarda attentivement le katar et dit :

- Je veux savoir à qui appartenais ce katar M. Simon.

Le bibliothécaire regarda les griffes. Il avait l'air perdu. Il regarda le katar une dernière fois et parti dans une chambre voisine. Bientôt, il était de retour avec un gros livre brun, tout en poussières. Il lista les pages, une après l'autre. Tout d'un coup, il s'arrêta. Il regarda Yohan.

- Farzin Vizjerei, dit t-il, ce katar appartient a Farzin Vizjerei.

- Est-ce que je peut voir ce livre ? demanda Yohan.

- Oui, oui bien sur.

M. Simon donna le livre à Yohan. Ce dernier tourna quelques pages. Un sous-titre lui sauta dans la face : Ordre des Vizjerei. Il lut le texte a voit base :

L'Ordre des Tueurs de Mages fut créé par les Vizjerei à la suite du massacre de Bartuc et d'Horazon. Leur objectif consistait à éliminer les mages-bandits qui étaient corrompus par les forces du Mal. Dans le but de les aider à mener leur mission à bien, ils furent formés à des talents qui ne laisseraient aucune prise à la corruption démoniaque. Leur ordre était si secret que la populace les prenait pour une simple légende et même les autres mages ne savaient que très peu de choses sur eux. Leur réputation était embrumée de mystère. La crainte d'une punition suffisait presque à éviter la corruption des mages qui connaissaient l'existence de l'Ordre. Pour ce qui est de l'héritier de Farzin Vizjerei, tout le monde a une chance de l'être.

Yohan ferma le livre et sortit de la bibliothèque en courant. Il voulait a tout prix raconter ce qu'il a lu a son père. En rentrant chez lui, il senti une bonne odeur de patates et de viande cuite. Il rangea son katar dans un coffre et s'est assit à la table.

Bientôt, son père apporta une grande assiette de patates accompagné avec de l'ail et une autre assiette avec des morceaux de porc. Yohan admira le dîner et les deux se sont mis à manger. Son père but une gorgé de vin et dit :

- Demain, je dois aller à Bramewell, donc je serais absent pendant toute la journée. Fais ce que tu veux. Tu peut inviter Sandy si tu veux, on ma dit que tu est... tu voit ce que je veux dire ?

Yohan rougit. Effectivement, il était amoureux d'elle. Et il avait bien raison car elle était vraiment très belle. Certains disaient même qu'elle était la plus belle fille du village.

- Bon ça va, j'ai compris.