Fanfiction Diablo II

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La bataille de Lut Gholein

Par Javier Saviola

Chapitre 1 : Le commencement

Chapitre 2 : Assiégés !

Chapitre 3 : Répit

Chapitre 4 : La Nuit

Diablo est toujours vivant, nombres d'aventuriers, de héros sont passés par Lut Gholein et la zone a été purifié de toutes présence maléfique jusqu'au temple de Méphisto. Mais personne n'a encore pu approchez assez Diablo pour le tuer, qui sait ce qu'il prépare...

Jehryn, le calife de Lut Gholein, examine la porte menant aux caves de son palais. Depuis l'accident du Harem, cette porte a été condamnée par de lourdes barres de fer et de multiples cierges brûlent en mémoire des morts. Soudain, le calife est tiré de ses pensées par son nom : quelqu'un l'appelle : c'est Xerit, son grand vizir. Le conseil municipal va bientôt commencer et le calife doit bien sur y assister.

Son conseiller financier lui fait part de l'état des coffres royaux, mais malgré l'importance du discours, le calife ne l'écoute que d'une oreille, de l'autre il ré-entend les cris des femmes tuées par les démons ainsi que ceux de ses mercenaires tentant désespérément de repousser cette horde. Finalement, ils y étaient arrivés, mais à quel prix. Nombre d'hommes et de femmes moururent ce jour là. De grand bruits le font revenir à la réalité, il y a de l'agitation dans le hall. Les portes de la salle du conseil s'ouvrent grandes et deux mercenaires haletant, la langue pendante rentrent, accompagnés d'hommes de la garde royal. Un des mercenaires se met à genoux devant lui :

- Messire, je suis envoyé par Greiz, le chef de vos mercenaires. Il est partit à l'aube, accompagné d'une escouade, pour patrouiller dans le nord du désert d'Aranoch. Et après deux heures de marche, nous avons vu au loin une armée. Deux éclaireurs sont partis là-bas et ils ont dénombré des milliers de démons qui se dirigent droit vers votre ville. Nous sommes rentrés au pas de course. En ce moment, le sénéchal Greiz prépare la défense de la cité.

Le mercenaire avait dit tout ça d'une traite, et il s'effondra au sol, épuisé. Le calife se leva et accompagné de son grand vizir et de sa garde personnel, il se dirigea vers les murailles ouest de la ville.

Il vit que Greiz n'avait pas chômé : sur toute la longueur des remparts, on pouvait voir des mercenaires montant la garde et observant avec attention l'horizon. Jehryn aperçut enfin son sénéchal, Greiz était à coté de la caserne des mercenaires et donnait des ordres à une petite troupe d'hommes. Le calife reconnut les troupes d'élites de Greiz, des vétérans qui avaient participé à un grand nombre de batailles et qui faisaient de grands trous dans l'or royal. Les hommes s'empressèrent de rejoindre la porte de la ville une fois les ordres donnés. Greiz salua Jehryn et lui détailla la situation :

- Messire, ils sont beaucoup, au moins cinq milles démons de toutes races et on a vu leur chef : c'est le
Lord de Seis. Selon les derniers rapports d'aventuriers, ce démon serait l'un des lieutenants de Diablo. Mais pourquoi Diablo dégarnirait ses défenses alors que nombres d'hommes ont déjà passé les portes de l'enfer pour le tuer ?

- Je n'en sais rien, mais si il prend de tels risques, c'est qu'il doit avoir un plan qui nous échappe pour
l'instant. Et je...Mais que se passe-t-il ?

Une grande clameur retentit, des cris de guerre venait de derrière les remparts, et ils comprirent vite que la horde était arrivée à Lut Golhein.

Greiz mettant fin a la conversation se précipita sur une des portions de remparts alors que le grand vizir ramenait le calife au sein de son palais. La bataille commençait.
Greiz monte quatre à quatre les marches menant en haut des remparts. A peine arrivé en haut, un mercenaire paniqué l'interpelle : "Sénéchal, ils sont arrivés, ils sont à nos portes". Le mercenaire est touché de plein fouet par une boule de feu et son corps dégringole des remparts en s'embrasant. Greiz, s'accroupissant pour éviter d'être touché par le déluge de feu qui s'abat sur la muraille, va à la rencontre de son sergent :

- Quelle est la situation ?

- Ils ne donnent pas l'assaut, ils se contentent de nous arroser de projectiles, répondit le sergent.

Au même moment un des mercenaires proche s'écroule, la tête transpercé par une flèche.

- Sergent, allez me chercher des arcs et des flèches, bougez-vous car pour l'instant vous êtes plus des
cibles vivantes que des soldats.

- A vos ordres !

Le sergent fait un bond de 5 mètres, fait une roulade sur un toit, puis se rétablit à terre et court comme un
dératé vers la forge de Fara, le seul forgeron de la ville.

Pendant ce temps, dans le palais, le calife donne des instructions à son Vizir :

- Je veux savoir les vivres qu'il reste dans les entrepôts, ainsi que le nombre de jours d'eau potable que nous avons. Nous devons nous préparer à un siège. Faites aussi un recensement du nombre d'hommes pouvant se battre, et équipez-les. Greiz aura besoin du plus d'hommes possible pour défendre la ville. Combien avons-nous de bateaux dans le port, au cas ou nous devrions évacuer ?

- Messire, il n'y en a plus. Souvenez-vous, vous aviez déclaré le blocus et tous les marchands sont partit. Il restait le capitaine Meshif, mais il s'en est allé vers Kurast avec le dernier groupe d'aventuriers en date, et je ne sais pas quand il reviendra.

- Alors nous allons devoir tenir. Allez, suivez mes ordres.

- Bien Messire.

Jehryn resta à regarder son grand vizir sortir du palais, puis son regard se porta sur la porte menant aux
caves, et sur les cierges allumés à coté. Il su alors que beaucoup d'hommes allaient mourir au cours de
cette journée.

Greiz était content, ses soldats venait de commencer la bataille : Fara et le sergent avaient fait du bon boulot, tous ses hommes était maintenant équipé d'arc ou d'arbalète et des meurtrières des murailles, les mercenaires faisaient un carnage sur les monstres situés en contre-bas. Le sénéchal, doté d'une superbe arbalète, tuait un par un les archers et les sorciers ennemis qui se découvraient pour lancer un projectiles. Mais soudain, il aperçut un groupement de monstres : il y avait une quinzaine d'Urdars. Des monstres gigantesques, très forts qui au corps-à-corps pouvaient réduire en miette deux humains d'un seul coup de massue. Mais ces Urdars là ne portaient pas de massues mais un gigantesque bélier !!

Ils s'approchaient dangereusement de la porte de la ville. Greiz donna l'ordre à ses hommes de viser ce groupement mais à peine eu t'il donné l'ordre que le premier coup de bélier fit trembler la muraille. Le
sénéchal sauta et courut le plus vite possible vers la porte. Là-bas se tenaient ses troupes d'élites qui ne savaient que faire devant une porte qui s'apprêtaient à tout moment à sortir de ses gongs. Le sénéchal prit vite sa décision :

- Ouvrez la porte, on fait une sortie, et on ramène le bélier à l'intérieur.

- Mais on ne pourra jamais, commenta un soldat. Il vit que le sénéchal ne l'écoutait pas :

Greiz scrutait des yeux la muraille proche et puis soudain il s'écria :

- Kenghy viens vite !

L'homme dévala les marches et rejoint le sénéchal. C'était un barbare. Greiz l'avait recruté avant la guerre contre les démons, dans la région du mont Arreat. Comme tous ceux de son espèce, Kenghy était grand, il mesurait 1 mètres 98 pour 130 kilos. Très musclé, c'était l'homme de la situation. Le sénéchal lui expliqua vivement leur mission et ce fut l'enfer. Deux soldats ouvrirent la lourde porte. Au même moment, le reste de la troupe, les lances pointées sur les Urdars, chargèrent. Les quatre premiers monstres furent vite transpercés sans comprendre ce qui leurs arrivaient. Les autres, complètement désarmés, ne luttèrent que très peu de temps avant d'être réduit en bouillie. Une fois la menace exterminée, les hommes aspergés de sang d'Urdar entourèrent le bélier et le poussèrent dans la ville. Le barbare jouaient des pieds et des mains, contractant ses muscles pour faire avancer le bélier, mais celui-ci avançait très lentement. Et les autres monstres, plus loin derrière, réfugiés sur une colline, ne si privèrent pas de tirer sur des cibles aussi lentes. Le premier homme tomba, une flèche dépassant de son thorax. Deux autres furent touchés par une boule de feu, et alors qu'ils brûlaient, ils demandaient aux autres de les achever, chose impossible car ils étaient trop occuper à sauver leur peau tout en accomplissant leur mission. Des flèches tombaient de partout, ricochant sur les armures, se plantant sur le bélier, qui ressemblait maintenant a un hérisson. Mais la délivrance arriva et le bélier était enfin à l'abris. Les survivants purent fermer la porte. Lut Gholein venait de gagner un sursis grâce au courage de ses défenseurs.
Après la prise du bélier, Lut Gholein bénéficiait d'une accalmie, seule une flèche de temps en temps prenait pour cible un mercenaire, mais elle finissait plantée dans la muraille. Greiz passait en revue les troupes fraîches apportées par le Grand Vizir : c'étaient pour la plupart des paysans ou des pêcheurs qui n'avaient jamais manier d'armes de leur vie. Ils tenaient leurs armes fébrilement, et arboraient une mine piteuse Le sénéchal décida de les tenir en réserve, et il espérait qu'il n'aurait pas besoin de leur demander de se battre.

Peu de temps après, Xerit arrivait dans la salle du conseil. Devant lui se tenait les hauts représentants de la ville ainsi que le calife. Le grand vizir dressa le bilan de ses investigations :

- Messires, la ville peut supporter quinze jours de siège en matière de nourriture et d'eau mais je ne sais pas si nous tiendrons jusque là. Le sénéchal Greiz a perdu beaucoup d'hommes aujourd'hui et il n'était pas plus enthousiaste quand je lui est présenté les dernières recrues. De plus, j'ai une mauvaise nouvelle : j'ai parlé avec la femme de Meshif, elle m'a dit qu'il ne comptait pas revenir avant trois semaines. Il ne faudra donc pas compter la dessus pour nous sauver.

- Alors nous sommes perdu, dit pensivement Jehryn.

Soudain le maître d'oeuvre du port de la ville s'exclama :

- Messire, nous avons du bois !

- Comment ? dit interloqué jehryn.

- La dernière caravane marchande arrivée il y a 3 jours était une caravane de bois.

- Et alors ? demanda interloqué le calife.

- Et alors, si vous me donnez les hommes nécessaires, je pourrai produire en moins d'une semaine une nef, ce qui permettrait à vous et aux notables de quitter la ville.

- Il est hors de question que j'abandonne mon peuple ! rugit Jehryn.

- Heu.oui bien sûr, je suis désolé, s'excusa le maître d'oeuvre.

- Messire, j'ai une idée ! dit alors le grand vizir. Si nous faisons brûler tous ce bois dans la partie est de la ville, nous avons de bonne chance ils voient le feux qu'à Kurast, et donc nous envoie du renfort.

Le calife regarda son grand vizir pensivement puis il s'exclama :

- Messieurs, avez-vous une autre proposition pour sauver ma cité ? demanda Jehryn à l'assemblée.

Aucun conseiller ne répondit.

- Alors j'opte pour votre idée, Xerit. Messieurs, au travail, je veux un grand feux brûlant jour et nuit. Et si vous manquez de combustible, démontez vos meubles, les charpentes de vos maisons, mais gardez moi ce brasier en état, il en va de notre survie.

Tous les notables s'inclinèrent et sortirent. Le calife héla son vizir :

- Penses tu que ton idée peut nous sauver ?

- Je l'espère, Messire, je l'espère.

- Bien. Allons sur le port, j'ai envie d'aller voir les préparatifs de votre plan.

- Je vous suis.

Greiz s'ennuyait. Après être passé à l'infirmerie de la caserne pour féliciter ses hommes blessés et leur donner du courage, il était passé voir sur le port la mise en place de l'immense feu. De grand tas de planches avaient été déposées les unes sur les autres, le calife lui même mis le feux à l'édifice. Depuis, une fumée grise s'élevait dans les airs, fumée certainement visible à des kilomètres... Le sénéchal était ensuite rentré dans la taverne tenue par la veuve Atma et avait rejoint à une table son sergent. Ils avaient élaboré des plans, des tactiques, envisagé toutes les situations possibles d'invasion de la ville.

Maintenant, la nuit tombait. Le sergent était parti prendre quelque heures de repos bien mérité et Greiz seul sur la partie du port encore praticable regardait le soleil se coucher. Bientôt, la ville ne serait plus qu'éclairée par l'immense brasier, et les monstres profiteront sûrement de la semi obscurité pour tenter quelque chose.
Jack arpentait le rempart pour lutter contre le froid. Il n'aimait pas ce désert. Il venait d'occident et était habitué à un climat tempéré et non pas à cet enfer ou il crevait de chaud la journée et se les gelaient la nuit. Ça faisait cinq ans que Jack suivait le sénéchal Greiz partout dans le monde, et grâce aux différentes victoires menées par le petit groupe de mercenaires, il avait mis de côté un petit pécule. Et lorsqu'il aura amassé assez d'or, il retournera dans sa région, pour vivre en bourgeois. Il n'aura plus à se soucier de suivre la caravane de Greiz l'emmenant toujours dans les guerres et les endroits dangereux, il n'aura plus à obéir aux ordres et à affronter des climats aussi rudes. Et alors qu'il pensait à tous les bonheurs qu'il retrouvera lorsqu'il prendra sa retraite, un bruit suspect le tira de sa réflexion : quelque chose grattait la muraille en dessous de lui, du côté extérieur, du côté de l'ennemi.

Il n'avait pas de torche, le sergent avait fort logiquement empêché les hommes de garde de s'en équiper afin d'éviter de les transformé en cible vivante, mais dans cette situation il regrettait amèrement de ne pas en être équipé.

Le grattement s'intensifiait. Il semblait plus proche. Le soldat s'apprêta à demander de l'aide mais le bruit s'arrêta. Jack se décida à passer sa tête entre deux créneaux. Il le fit et se retrouva nez à nez avec un déchu. Il comprit vite que les grattement qu'il avait entendu était ceux de ce petit démon se taillant des prises dans la muraille au moyen d'un poignard. Jack réagit le plus vite,il donna un bon coup de lance, brisant la tête du démon. Le corps inerte dégringola de la muraille. Jack, fier de lui, s'applaudit lui-même d'avoir déjoué un plan des démons. Mais déjà un autre déchu montrait le bout de son nez à travers les créneaux. Celui-ci, plus doué et rapide que son coéquipier, lança son poignard, poignard qui finit sa course dans l'oeil du soldat mettant fin à ses rêves de retraite tranquille.

Le petit démon accrocha la longue corde qui pendouillait a son épaule aux créneaux et la fit déroulé jusque tout en bas. Puis enhardi par le sang de son ennemi, il fonça vers l'escalier permettant de descendre des remparts, bien décidé à casser de l'humain.

Kenghy se réveilla en sursaut : les cliquetis d'armes qu'il entendait n'était pas dans son rêve, mais bien dans la réalité. Les quatre hommes qui gardaient la porte avec lui était submergés par des dizaines de déchus. Le jeune barbare se leva et saisit prestement sa hache, et il chargea un groupe d'ennemis. Il décapita trois de ses ennemies d'un coup, semant le trouble dans l'armée adverse. Les petits démons n'osait pas avancer devant ce géant qui semait la mort chez leurs congénères.

Puis Kenghy lâcha un cri de guerre, et il re-tenta une charge. Mais il s'arrêta net : c'était la débandade chez l'adversaire, les petits démons couraient dans tous les sens, certain même étaient déjà sur la muraille et se jetaient dans le vide. Les autres qui s'étaient enfoncé dans la ville étaient cueillie par le reste des mercenaires, qui alerté par tout ce vacarme tuait les démons sans rencontrer de résistance.

Même les conscrits, désigné soldat le jour même par le grand vizir, n'avait aucun problème à s'en débarrassé.

Bientôt la ville redevint calme. Les rues de Lut Gholein étaient parsemé de petit corps, mais nul part on apercevait de corps humains : la victoire était totale.

Greiz et son sergent réorganisaient la défense de la cité, sans manquer de remercier et félicité le barbare qui quasiment a lui tout seul, avais mis en déroute l'armée ennemie.
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