Fanfiction Diablo II

C'était un matin bien ordinaire pour Gohar, le Druide, à Lut Golhein. Depuis qu'il avait vaincu les trois frères, il s'ennuyait à mourir. Enfin, il n'avait pas vraiment tué les trois frères tout seul. Non, un de ses compagnons l'avait aidé : Faremor, le nécromancien. Le voilà justement qui arrivait en courant, l'air pressé. Il s'arrêta devant Gohar et dit :" Vite, amène toi c'est urgent !!!".Gohar ne savait pourquoi, mais il sentait que quelque chose se préparait, quelque chose de démoniaque. Faremor avait l'air soucieux, il se mordait la lèvre inférieure et pressait Gohar qui l'interroga :

- Qu'est-ce qui ne va pas?

- Je me demande si je suis le mieux placé pour te le dire...

- Mais...

Trop tard ! Faremor le laissa et lui dit d'aller à la maison de Deckard Cain. Gohar approuva et il y alla. A mesure qu'il approchait de la maison de Cain, il sentait sa tête lui faire de plus en plus mal...il n'avait jamais ressenti une telle douleur depuis que Baal lui avait jeté un sort mais il refusait de faiblir et se disait " C'est impossible, Baal est mort, mais qu'est-ce qu'il se passe?"il n'était plus qu'a trois mètres de la maison lorsqu'il s'évanoui.

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Lorsqu'il se réveilla, il était allongé sur un lit. Il releva sa tête et vit sa mère qui préparait des potions. Voyant qu'il s'était réveiller, sa mère prit la parole :

- Ah, salut Gohar,ça va mieux ?

Il mit un temps à réagir et dit :

- Euh oui, qu'est-ce que tu voulais me dire ?

Elle marqua un temps d'arrêt, faisant semblant de ne pas entendre. Gohar, obstiné, reprit la parole :

- Alors, QUOI??

Sa mère tremblait à moitié et finit par dire en balbutiant :

- Euh..Deckard Cain....est..........

- Il est ? dit Gohar qui commençait à s'impatienter.

- Il est mort " finit par dire sa mère.

Gohar avait l'impression que sa tête allait exploser. Avait- il bien entendu ? Le dernier des Horadrims, Deckard Cain, était mort ? Celui qui l'avait aidé dans ses multiples quêtes, était mort ? Après un silence qui dura au moins un quart d'heure, sa mère rompit le silence :

- Mais il n'est pas mort de vieillesse. A ces mots, Gohar sauta sur ses pieds.

- Quoi ? Comment ? Mais....

- Il semblerait que quelqu'un l'ait assassiné ; reprit sa mère.

- Qui aurait pu oser ? Les trois démons sont morts et....

- Et justement quelqu'un qui aurait voulu se venger aurait pu tuer Deckard Cain.

Tristement Gohar se résigna et demanda :

- Vous avez retrouvez son corps ?

- Non, juste l'épée de Cain ensanglantée d'un sang noir comme infecté, a la lame.

- Une épée ? Je ne savais même pas qu'il en avait une ; et il a peut- être juste saigné, et n'est pas mort.

Sa mère dit d'un ton las :

- Gohar enfin...Deckard Cain est bel et bien mort ; il n'y a plus qu'a espéré que Lut Golhein ne sombre pas dans la panique.

Gohar se releva et dit :

« Très bien , dans ces cas, je vais venger Cain ! Je vais partir loin, très loin, j'irai n'importe où pour lui, et je le vengerai. Je tuerai celui qui l'a tué !!!! »

Et Gohar s'en alla en courant. Il allait voir Faremor ; Lorsqu'il l'aperçu, il vit que son ami s'était fait un garrot sur sa jambe, comme si il avait saigné. Mais Gohar pensa que le moment n'était pas aux petites blessures de son ami et il lui expliqua ce qu'il avait l'intention de faire. Faremor approuva et lui dit qu'il devaient partir sur le champ. Et ils s'en allèrent...

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A quelques kilomètres de là, dans une auberge, le barbare Vieran prenait un verre de vin lorsqu'il entendit 2 brigands qui parlaient :

- Il paraît qu'a Lut Golhein un gars s'est fait buté.

- Ah bon, par qui ?

- Par un démon certains disent ; d'autres parlent du retour de Diablo, enfin bref ; ce gars là était vachement connu !!

- Qui c'était ?

A ce moment, le barbare tendit l'oreille.

- Je me demande si c'est le bon endroit pour en parler, des gens assez curieux pourrait foutre leur gros nez dans les affaires d'autrui ; dit -il en dévisagent le barbare. Puis le brigand s'en alla. A ce moment le Barbare le suivi dans la rue, et arrivé à une petite ruelle, le barbare le coinça et le colla au mur :

- Alors, comme ça je fous mon gros nez dans les affaires d'autrui, c'est ça ?

Le brigand, étonné, car il n'avait pas encore vu le barbare debout (2m30), répondit :

- Non non pas du tout pas du tout, je ...

- Dis moi qui est mort tout de suite où sinon...

- C'est Deckard Cain, Cain ,deckard Cain ! dit le brigand qui tremblait. A ces mots, Vieran lâcha le brigand qui s'enfuit sans demander son reste. Deckard Cain était celui qui avait connu son père mieux que personne. Alors il décida d'entreprendre la même quête que Gohar : il allait venger Deckard Cain.

Il alla chez lui, pris son énorme maul et partit.

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Faremor et Gohar voyageaient depuis déjà au moins 2 jours ; ils avaient traversés un désert aride et arrivaient maintenant près d'une forêt. Gohar avait l'étrange sensation qu'il était observé. Et en effet, à des dizaines de kilomètres de l'endroit où ils se trouvaient, quelqu'un regardaient dans sa sphère de cristal.

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- Ils sont dans une forêt, maître, dis Solko.

- Très bien, fidèle serviteur, et est ce que mon plan se déroule comme prévu ? dit une vois grave.

- Oui. Ils se rapprochent d'ici.

- Très bien. Et notre espion est- il loin ?

- Non, il est tout prés, dit Solko.

- Très bien. Bientôt ce 'Gohar' va souffrir. Et ses amis aussi..

Et le maître se mit à ricaner.

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Gohar décida de se reposer, et il posa son hache à deux mains par terre. Faremor posa lui aussi ses armes. Gohar n'était pas très rassuré : il sentait qu'on l'observait de plusieurs endroits .Et tout à coup, un cri horrible déchira le ciel

Et quelque chose fonça sur eux.

Et tout à coup, un cri horrible déchira le ciel et quelque chose fonça sur eux. Après le cri qui fit trembler la terre et qui fit aussi tomber Gohar et Faremor, Gohar essaya de prendre son hache mais trop tard, une arme était juste au-dessus de sa tête. Ils distinguaient mieux ce qu'était la chose qui leur avait foncé dessus : c'était un barbare, armé d'un maul, et grand d'environ 2 m 30. Il dit :

- Ne bouge pas où j'écrase ta tête !

Gohar n'avait que faire de la parole d'un barbare, il en avait connu de plus rude. Il roula sur le côté et attrapa son hache, puis se remit debout en un éclair. Le combat était inévitable. Gohar hurla un cri incompréhensible et un grizzly apparut. Le Barbare fonça sur Gohar mais le grizzly s'interposa. Pendant que l'animal et le barbare se battait, Gohar fit le tour du barbare et leva sa hache.....

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- Maître !! hurla Solko. Maître ! Un barbare vient d'arriver et il se bat contre Gohar !!

Mas je ne vois pas ce Faremor.

- C'est tout a fait normal, dit le maître qui semblait ne pas en être surpris.

- Mais...

- Ne t'occupe pas de ça et surveille cette sphère !!!!! hurla le maître.

- Très bien ,dit Solko.

- Si cet abruti survit à ce barbare, nous leur réservons une petite surprise, dit le maître d'un ton qui n'était guère rassurant.

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...et frappa !!! Mais le barbare interposa son maul. Le grizzly venait de mourir. Le barbare et le druide poussait de toutes leurs forces. Le druide enleva son arme et fit un bond latéral et le barbare, emporté par son élan lâcha son maul qui passa à quelques centimètres au-dessus de la tête de Gohar ; puis il tomba par terre, sans arme. Gohar en profita et lui mit sa hache juste au-dessus de sa tête. Le combat était terminé. Le barbare dit :

- Tu te bats bien.

- L'heure n'est pas aux flatteries, pourquoi nous as-tu attaqués ? demanda Gohar.

- Vous attaquer ? Tu es tout seul mon gars ici.

- Quoi , mais....dit Gohar en se retournant. Ou est Faremor ?

- Bon , pour répondre à ta question je ne t'ai pas attaqué, je t'ai simplement immobilisé pour te faire peur. Et ensuite tu as voulu te défendre et tu m'as attaqué .

- D'accord mais pourquoi un barbare viendrait t- il traîner ici ?

- J'ai appris récemment la mort de Deckard Cain alors j'ai voulu le venger et tuer son meurtrier.

- Alors je ne suis pas le seul à vouloir accomplir cette quête.........

- Toi aussi ?

- Ouais et mon ami Faremor dès qu'il sera revenu. Et toi ,qui es tu vraiment ?

- Je m'appelle Vieran je suis un barbare ,26 ans 2m 30 et je combats des démons.

- Moi je m'appelle Gohar je suis un druide j'ai 24 ans 1m 98 et c'est moi et mon ami Faremor le nécromancien qui avons vaincu Diablo, Baal, et Mephisto.

- Alors c'est toi qui à ramené la paix ici. Euh au fait ton ami c'est un nécromancien ?

- Ouais.

- J'ai pas confiance envers les nécromanciens.

- Ah bon ?

- Oui. Ils sont pratiquement tous perfides et cruels.

- Pas Faremor. Bon il faut qu'on dorme.

- D'accord, finit par dire Vieran.

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- Maître, il semblerait que Gohar soit devenu ami avec ce barbare. dit Solko.

- Alors ça nous fera un ennemi de plus. Il faut que le passage temporel soit crée, demain, à 6H00.

- Très bien maître.

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Le lendemain, en se réveillant Gohar vit que Faremor n'était toujours pas revenu et que Vieran était réveillé. Celui ci dit :

- Alors, votre ami n'est toujours pas revenu ? j'en était sûr.

Tout à coup, Gohar et Vieran virent quelque chose briller un peu plus bas dans la forêt. Ils prirent leurs armes et descendirent parmi les ronces pour voir ce qu'était cette mystérieuse chose. C'était un passage temporel. Gohar demanda :

- Tu ne sais pas où mène ce passage, Vieran ?

- Non, mais le plus étrange n'est pas ça : ce passage n'était pas là hier .Nous nous sommes battus ici hier. Qui as fait apparaître ce passage ? Qui .... Il n'eut pas le temps de finir sa phrase : un petit démon venait de surgir du passage et Vieran l'aplatit d'un coup de maul.

- Reste sur tes gardes, dit Gohar.

Et il avait raison car au moment où il avait dit ses mots, une horde de démons sortit du passage et les encercla. Ils étaient dix au début ; puis pas mal d'autres sortirent du passage. Après, ils furent environ 40. Le combat s'annonçait rude. Gohar, dans sa grande politesse, et aussi pour garder son sang froid, dit :

- Après toi.

Et Vieran s'élança dans la bataille, il fendit plusieurs têtes ;quant à Gohar ,il invoquait plein d'animaux : des loups , des grizzlys même des graines de pestes et autres chêne sage et il se métamorphosait aussi en grizzly.

La bataille était très dure en réalité car des tonnes de démons sautaient en même temps sur nos deux héros. Gohar utilisa la capacité Onde De Choc et il pu tuer le reste des démons facilement.

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- Maître, ils ont réussis à battre les démons, maître !

- C'est là que tu fais erreur Solko. Observe...

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L'armure de Gohar était ensanglantée, et l'arme de Vieran était dans un sale état ; et ils avaient tout les deux beaucoup de blessures .Vieran finit par rompre le silence et dit :

- Et bien, on les as bien frités !

- Ouais, tu l'as dit, répondit le druide .

Mais Vieran ne semblait pas l'écouter ; il regardait en l'air et semblait effrayé.

- Oh merde ! murmura t-il .

Gohar ne voulait pas le faire mais on aurait dit que sa tête, elle, voulait se lever pour voir ce qu'il y avait en haut. Lentement, Gohar leva la tête, et il vit avec horreur ce qui était au-dessus d'eux...

Lentement, Gohar leva la tête, et il vit avec horreur ce qui était au dessus d'eux...Il se rendit compte qu'ils se trouvaient dans une espèce de bol, un endroit plus bas que les autres, et qu'au pied des arbres et même dedans se trouvaient des hordes de squelettes armés d'haches, d'arcs et de plein d'autres armes.

Gohar pensa qu'ils devaient être arrivés dès que le passage fut ouvert, et il devait être ouvert depuis longtemps. Tout à coup, Vieran poussa un cri de guerre, ce qui eut pour effet de faire tomber quelques squelettes des arbres, et de commencer le combat.

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Solko se réjouissait :

- Ô maître, quelle belle idée, ils vont mourir tout les deux en beauté, niark niark...

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Pendant que certains se réjouissaient, d'autres peinaient. Le barbare avait une très large plaie au cou et se jetaient à corps perdu dans la bataille ; le druide préférait jouer sur la défensive et porter le coup fatal après.

Ils avaient déjà tué beaucoup d'ennemis grâce à la trombe du barbare et à la capacité masse du druide quand le pire arriva : un squelette se jeta sur Vieran, ce qui lui fit perdre l'équilibre et tomber dans le passage temporel.

Gohar coura pour l'empêcher de tomber mais le passage se referma aussitôt. Il se retourna et, fou de rage, il trancha la tête à quatre démons, puis par la suite tua le reste.

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- Tu vois Solko, un ennemi de moins, et dans le monde des démons, il n'est pas près ni de survivre ni de revenir !

- Oui maître, et bientôt votre espion entrera en jeu.

- Très bientôt...

- Maître, nous pourrions envoyer un démon pour tuer ce barbare, suggéra Solko.

- Excellente idée ! Vas- y sur le champ Solko !

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Gohar se retrouvait seul. Il attendit Faremor une nuit et se décida finalement à partir. Il ne se doutait pas de ce qui l'attendait.

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Vieran venait d'arriver dans un monde de ténèbres depuis deux jours. Il avait vaincu quelques démons, mais rien de bien méchant. Quant tout à coup, il entendit des bruits de pas qui semblait venir d'une créature gigantesque. Il se cacha derrière un rocher. Il vit d'où ces sons provenaient et aussi la créature qui en était la raison : elle faisait 4 mètres de haut, armée d'une hache qui faisait au moins 3m de long. Elle se tenait là, devant lui. Elle ne le voyait pas et semblait flairer quelque chose.

Puis elle tourna sa tête et aperçu Vieran. Ses yeux devinrent d'un rouge écarlate et elle prit son arme à deux mains. Sa hache fendit l'air sur Vieran qui fit un bond latéral et l'évita. Vieran remarqua que la créature était peut- être puissante mais pas rapide. Sa hache fendit l'air de nouveau et s'écrasa sur un rocher. Vieran vit que sa hache semblait légèrement coincée et il choisit ce moment : il arriva derrière la créature et la frappa de toutes ses forces ; puis il monta sur ses épaules et frappa sur sa tête qui semblait dure comme de la pierre.

Finalement , la créature réussit à reprendre sa hache et à enlever Vieran de son dos, ce qui le fit voltiger à 3 mètres de haut. Puis, elle prit sa hache comme une massue et frappa Vieran avec le manche. Vieran, qui était déjà fatigué par son ancien combat, était à deux doigts de la mort. Il était un genou au sol et le monstre était derrière lui et s'apprêtait à frapper d'un moment à l'autre. Il pensa alors à quelque chose qui aurait été stupide en temps normal, mais il n'avait rien à perdre. Il prit son maul et le lança de tout ce qui lui restait comme énergie. Le maul arriva en plein dans la tête de la créature, ce qui la tua sur le coup. Vieran était étonné, mais vraiment heureux d'avoir réussi à s'en tirer.

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- NOOOOOOOOOOONNNNNNNNNN !!!!!! hurla Solko.

- Qu'est-ce qu'y ne va pas ? Demanda le maître.

- Le barbare à réussi à s'en tirer ! Il a battu le monstre que nous lui avions envoyé !

- Ne t'en fais pas. Il ne va pas tarder à mourir de faim. Et puis il ne nous gêne pas pour le moment. »

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Cela faisait près de deux jours que Gohar voyageait et demandait à tout les passants qu'il croisait si ils savaient quelque chose sur Deckard Cain, et à chaque fois il n'avait aucun indice supplémentaire. Mais il ne songeait pas à abandonner. Quand il entreprenait une quête, il la finissait toujours. Il arriva près de quelques montagnes, il ne savait même plus où il était. Il aperçut un vieillard avec une cape grise et un capuchon et il lui demanda :

- Avez vous entendu parler de Deckard Cain récemment ?

- Deckard Cain...Oui ! Deux individus étranges sont passés et ils parlaient de Deckard Cain. Attendez, ils ont dit que ça avait été trop facile de tuer cet individu, ou quelque chose comme ça.

- Où sont- ils allés ? demanda Gohar, en pressant le vieil homme.

- Sur la montagne, dans une grotte.

- Emmenez moi là- bas, dit Gohar qui avait retrouvé espoir .

- Très bien.

Sur ce, le vieillard l'emmena sur la montagne tout en parlant des légendes de son pays. Gohar trouvait que la voix de ce vieillard lui était familière. Arrivé en haut de la colline, ils aperçurent un grotte. Le vieillard expliqua à Gohar qu'il y avait une torche sur le côté droit et qu'il ne rentrerait pas tant que la grotte serait sombre. Gohar fouilla donc sur le côté droit et à ce moment le vieillard dit :

- Au revoir, Gohar.

Et le trou qu'il y avait pour entrer dans la caverne se referma. Gohar arriva et tapa sur la roche. Il se demandait comment ce vieillard avait connu son prénom, et pourquoi l'avait- il quitté. Tout lui semblait si bizarre. Soudainement, une lumière apparut. La caverne était éclairée. Gohar se retourna et aperçut le vieillard avec sa cape grise et son capuchon, il s'approcha et le vieillard tendit la main, une force magique le poussa contre le mur avec une puissance incroyable. Le vieillard ricana. A ce moment, un petit homme frêle, qui semblait être un sorcier, arriva et dit :

- Maître, notre invité est arrivé.

Alors, un homme vêtu d'une cape noire arriva d'un des étages supérieurs en volant, et on pouvait distinguer sous son capuchon ses deux yeux d'un rouge venu du plus profond de l'enfer. Il posa ses pieds par terre et dit :

- Tu as fait du bon travail, tu seras récompenser, dit- il en s'adressant au vieillard. Quant à toi, dit- il en se tournant vers Gohar, TOI, tu as tué Diablo, Baal et Mephisto et...je t'en suit infiniment reconnaissant. Je voulais diriger le monde et maintenant ce sera facile sans Grands Démons. Il reste bien Belial et Azmodan, mais bientôt ils seront morts eux aussi donc, je serai le maître.

Puis il claqua des doigts et deux tentacules nroulèrent Gohar. Le sorcier continua :

- Désolé de ne pas m'être présenté, mon nom est Borèr. Mais bon, comme tu es maintenant mon prisonnier, il est temps que tu connaisses la vraie version de l'histoire. Gohar se demandait se qu'il pouvait bien penser en ce moment. Il fit un signe au vieillard qui enleva son capuchon. Gohar sentait son coeur battre, on aurait dit que son sang voulait s'en aller hors de son corps, il murmura : non, c'est impossible...

Gohar se demandait si il rêvait : Son ami Faremor lui faisait face, et il souriait d'un air narquois. Comment était-ce possible ? Son meilleur ami ; un ennemi ? Il ne pouvait s'y résoudre. Borèr reprit la conversation :

- Ah, mon cher ami, les choses ne doivent pas être bien claires dans ta tête. Mais je vais laisser Faremor t'expliquer, depuis votre première rencontre jusqu'à maintenant .Vas-y .

Faremor prit la parole :

- Te rappelles-tu quand nous nous sommes connus, Gohar ?

- Oui, c'était avant de vaincre Mephisto, dit gohar qui souffrait à cause des tentacules qui resserraient son étreinte.

-Exact. Et j'étais déjà sous les ordres de Borèr. Il m'avait demandé d'aller tuer les Grands Démons qui bloquaient son ascension au pouvoir. Et là-bas je t'ai rencontré. Je me suis servi de toi ; tu m'as sauvé la vie au moins cinq fois et moi aucune. Ce qui m'a été très utile. Ensuite, étant devenu ton ami, j'ai été avec toi à Lut Golhein. Mais ce n'était pas pour faire une visite de courtoisie à ta mère, qui est une sorcière de bas niveau.

- RETIRE CA TOUT DE SUITE !!!!!!!!!!!! hurla Gohar.

Et les tentacules se resserrèrent. Borèr dit :

- Si tu veux rester en vie, écoute l'histoire et n'interrompt pas Faremor !

- Très bien, continua Faremor. Je suis allé à Lut Golhein pour enlever de ce bas monde celui qui aurait pu être le seul à anéantir mon maître : Deckard Cain.

- C'est toi qui a...Tué...

- Oui. Je suis allé chez lui la nuit et il a pris une épée sur son étagère remplit de bouquins inutiles ! Nous nous sommes battu et j'ai gagné et emporté son corps dans le désert. Le matin, en venant te chercher, quand tu t'es évanoui, c'était moi qui avait jeter ce sort contre toi, moi. Et quand j'avais un garrot c'est parce que Deckard Cain m'avait blessé avec son épée. Ensuite, quand nous sommes arrivés à cette forêt, je me suis enfui et je vous voyais toi et le barbare. Et le lendemain j'ai ouvert le passage temporel. Puis je suis venu ici et me suis déguisé en vieillard. Evidemment, tu es tombé dans le panneau, et maintenant te voilà ici.

- Très belle histoire, Faremor. J'en pleurerai si j'avais des sentiments. Aller, emmène le au cachot.

Faremor obéit et fit apparaître des tentacules qui portèrent Gohar jusqu'au cachot, qui ressemblait plutôt à une poubelle. Et avant de partir , Faremor dit :

- Pour la fin de l'histoire, Après t'avoir enfermé dans un cachot, tu mourras dans d'atroces souffrances.

Puis il s'en alla, en disant aux tentacules de le suivre et en rigolant.

Et Gohar hurla :

- VIERAN AVAIT RAISON, LES NECROMANCIENS SONT TOUS PERFIDES ET CRUELS !!!!!!!!!!!!

Faremor se retourna . Et il dit :

- Fais attention à tes paroles, elles pourraient bien te coûter la vie. Et il s'en alla .

Gohar était désespéré et il se reposa, un instant .

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Vieran mourrait de faim. Il aperçu alors une inscription gravée sur une espèce de tombe :

« Bats moi et je t'indiquerai le chemin pour sortir d'ici. »

Un squelette armé d'une hache sorti de la tombe. Vieran frappa sur une de ses jambes, et, s'attendant à ce que le squelette tombe, baissa légèrement sa garde. Mais à sa grande surprise, le squelette ne broncha pas et essaya de l'attaquer. Vieran eut tout juste le temps de l'éviter. Il pensa que ce squelette était plus costaud que les autres.

Mais il n'en avait que faire ; il déclencha une trombe, et le squelette vola par terre. Celui-ci fonça sur le barbare, sa hache levée, et le barbare fit la même chose avec son maul. Leur armes se cognèrent en un terrible bruit de métal. Vieran et le squelette retirèrent leurs armes ; ils étaient dans la même position qu'au départ. Vieran commença à en avoir marre ; il fonça sur le squelette ,et d'un coup de maul, il envoya sa hache dans un ravin.

Et il fit la même chose avec le squelette. Une inscription s'écrivit alors sur la tombe :

« Suis le sang et tu arrivas à sortir d'ici . »

Vieran se demanda ce que cela voulait dire lorsqu'il aperçut du sang par terre. Il marcha alors dans sa direction.

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Gohar s'était endormi. Il dormait paisiblement quand il entendit une voix :

- Viens ici, vite !

Il se réveilla brusquement et remarqua que la voix semblait venir du mur. Il vit alors une main qui sortait par un trou du mur. Gohar n'avait peut-être pas d'armes, mais il était près à se battre à mains nues. Il était décidé, il s'approcha, ouvrit un peu plus la fissure qu'il y avait dans le mur et vit ce qui y était...

Il était décidé, il s'approcha, ouvrit un peu plus la fissure qu'il y avait dans le mur et vit ce qui y était...Une silhouette d'humain se trouvait devant lui. Elle le tira devant et le fit entrer dans le mur. Elle dit :

- Referme cette fissure.

Gohar obéit et l'homme le tira avec lui dans un passage souterrain. Il gratta deux silex et alluma une torche. Gohar vit qui était cet homme. Cet homme était Deckard Cain. Gohar se croyait dans un rêve. Deckard Cain lui donna l'accolade et il prit la parole :

- Bonjour Gohar, ça va ? dit-il comme si de rien était.

- Oui mais comment...

- Attends, le coupa Cain. Vois-tu, la nuit où Faremor est venu pour me tuer, je me suis enfui. Et, Borèr ayant posté des soldats tout autour de la ville, je ne pouvais plus rentrer. Il n'avait pas besoin de me savoir mort, mais de me faire croire mort. Je vous ai suivi durant tout le voyage. Et maintenant je viens te sauver. Aller, il faut pas traîner ici. Allons-nous en.

Borèr venait d'avoir une vision : Deckard Cain et Gohar se retrouvaient. Il appela Faremor et quelques autres démons et vint avec eux pour voir si Gohar était bien dans sa cellule. Une fois arrivé sur place, Borèr hurla :

- ATTRAPEZ-LES MOI ET VENEZ ME DONNEZ LEUR TÊTE SUR UN PLATEAU !

Les démons et Faremor obéirent. Gohar et Cain les avaient entendus. Cain se doutait qu'ils n'allaient pas tarder à se faire attaquer et il dit :

- Gohar, Borèr n'est pas ce que tu crois, il est...Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que des squelettes les encerclaient. Borèr arriva suivi de Faremor et dit :

-Je ne suis pas mesquin, je te laisse une arme, dit-il a Gohar. Et il lui envoya sa hache, puis il se tourna vers Cain et dit :

-Quant a toi...Il fit un geste de la main et fit ouvrir un passage temporel derrière Cain et l'expédia dedans puis le referma et repris sa phrase :

- Il a rejoint ce barbare.

Gohar était hors de lui. Après avoir tranché la tête à plusieurs squelettes, il s'enfuit en bousculant Borèr et courut le plus loin possible d'eux. Il voulait gagner du temps.

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Vieran suivait toujours le sang lorsque il vu un passage temporel s'ouvrir, quelqu'un tomber de celui-ci, puis se refermer. Il vit qui était l'homme qui venait d'apparaître et il sentit son coeur faire des bonds dans sa poitrine. Il parla alors avec Cain de ce qui c'était passé jusque là et ils continuèrent de suivre le chemin de sang.

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Gohar courait à en perdre haleine et il arriva dans un grande salle, même immense. Borèr apparut, ce qui ne l'étonna guère. Ce qui l'étonnait le plus, c'était qu'il était seul, sans garde du corps. Gohar cria :

-Tu n'as aucune chance, petit sorcier de pacotille !

Borèr resta calme et répondit :

- Je ne suis pas un simple sorcier ; mais je suis le Quatrième Frère du Mal. Pauvre fou !

- Pfffffffffff, cette histoire elle est bonne pour raconter aux enfants le soir !

- J'étais inconnu de tous et j'ai voulu me venger, c'est pour ça que j'ai envoyé Faremor tuer Diablo Baal et Mephisto, pour être le maître.

Tout s'éclairait à présent. Mais gohar n'était toujours pas convaincu :

- Prouve le. Dit-il sur un ton de défi.

Tout à coup, les yeux de Borèr, devinrent nettement plus rouges sous son capuchon. Il dit d'une voix bizarrement rauque :

- Oserais-tu me défier ?

A ce moment, Borèr semblait grandir, des cornes poussèrent sur son dos et ses vêtements se déchirèrent.

Gohar avait un démon devant lui. Un démon grand, et tous ses os étaient visibles à l'exception de la tête, des pieds et des mains ; et à l'intérieur de son squelette, on pouvait distinguer une sphère brillante. C'était un démon mi-squelette, mi-démon, d'au moins 4 mètres de haut. Il demanda :

- Et maintenant tu me crois ?

Gohar était étonné et ne savait que dire. Alors Borèr dit :

- Ce n'est pas parce que je suis inconnu que je suis impuissant.

Et il assena un coup de griffe magistral à Gohar qui ne pu l'éviter. Le combat était entamé. Gohar souffrait horriblement. Il essayait de frapper avec sa hache, mais il n'arrivait pas à aller au corps à corps, et les animaux qu'il invoquait aussi se faisaient tuer d'un coup de patte. Et même en se métamorphosant, il n'y arrivait pas.

Après l'avoir roué de coups, le Démon demanda :

- Tu abandonnes ?

Gohar cracha alors sur la sphère brillante qui était en fait le coeur de Borèr, ce qui sembla lui faire très mal. Gohar choisit ce moment. Il fonça, se métamorphosa en grizzly, et commença à frapper Borèr avec son hache. Il hurlait, il n'en pouvait plus. Et à ce moment, Gohar frappa de toutes ses forces sur la sphère brillante. Il y eut alors un éclair et puis tout à coup, plus rien. Gohar, qui avait fermé les yeux, les rouvrit lentement, et aperçut Borèr debout, mais sa sphère était éteinte, et ses yeux qui flamboyaient était à présent noirs. Il s'écroula, mort.

Gohar était heureux que tout cela soit enfin fini. Mais une voix rauque dit derrière lui :

- Non, Gohar, rien n'est fini.

Gohar se retourna et aperçut Faremor et dit :

- TOI, tu n'es qu'une saleté de Nécromancien !!!!!!!!!!

- Je ne suis pas qu'un nécromancien, dit Faremor.

Il prit une petite dague et se fit une entaille au cou. Du sang noirâtre glissa le long de son cou.

- Comment est-ce possible, tu es...

-...un démon acheva Faremor. Borèr m'a donné un peu de son sang, il voulait faire de moi un monstre ; mais par ta faute je n'en serai jamais un !

Il sortit une longue épée et un bouclier. Gohar était fatigué, et il ne tiendrait pas longtemps. Faremor s'élança et frappa. Gohar baissa sa tête, puis il invoqua un grizzly, mais Faremor invoqua un Golem de feu qui le neutralisa. Gohar frappait de toutes ses forces. Faremor semblait encore avoir une grande énergie et il contrait tous ses coups. Gohar était épuisé, à bout de forces, il avait essayé tout ce qu'il pouvait, il ne pouvait plus rien....Faremor choisit ce moment, il bondit et enfonça l'épée dans le bras gauche de Gohar. Sur l'effet du choc, Gohar lâcha son arme et tomba par terre. Son bras ruisselait de sang. Faremor s'approcha. Il dit :

- Viens Gohar, rejoint le camp des ténèbres et tu auras la vie sauve.

- Si c'est pour avoir une vie maudite comme la tienne, JAMAIS ! Et il cracha aux pieds de Faremor qui répondit :

-Très bien, dans ce cas, meurs...

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Cain et Vieran étaient arrivés au bout du chemin de sang et virent un passage temporel, il se dirent que c'était enfin la fin de leur périple dans le monde des démons. Ils y entrèrent.

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Gohar attendait la délivrance. Il allait rejoindre son père qui avait disparu il y a bien longtemps. Il allait le rejoindre dans le royaume des morts. Faremor leva son épée au dessus de la tête de Gohar...

Gohar attendait la délivrance. Il allait rejoindre son père qui avait disparu il y a bien longtemps. Il allait le rejoindre dans le royaume des morts. Faremor leva son épée au dessus de la tête de Gohar...

Faremor frappa avec son épée mais s'arrêta net, à quelques centimètres de la tête de Gohar.

Il avait entendu un sifflement. Mais il n'était pas le seul, car Gohar aussi l'avait entendu. Ce n'était pas un sifflement ordinaire, mais plutôt un sifflement comme si quelque chose fendait l'air. Gohar se demandait ce que c'était et il n'allait pas tardé à le savoir. Quelque chose d'énorme atterrit sur la tête de Faremor, qui s'écroula sous le choc. Gohar se releva immédiatement, ramassa sa hache et regarda ce qui s'était passé. Faremor était allongé, avec une trace rouge en plein milieu de la figure, et il semblait s'être fracasser le crâne en tombant, sa tête baignait dans un sang noirâtre. Tout à coup, Gohar entendit une voix derrière lui :

- J'ai jamais aimé les nécromanciens !

Il se retourna et vit son ami Vieran, suivi de Deckard Cain. Il lâcha sa hache et alla leur donner l'accolade.

Gohar comprit brusquement tout ce qui venait de se passer. Ce qui avait frappé Faremor était un maul, et en l'occurrence celui de Vieran. Après avoir regardé ce qui restait des deux démons, Gohar et ses amis s'en allèrent, convaincus que rien ne pouvait plus leur faire de mal.

Mais ils ne se doutaient pas que, deux décennies plus tard, le mal reviendrait...

Il faisait encore ténèbres dans la caverne. Un corps de nécromancien décomposé gisait en plus d'un énorme corps de démon avec une sphère éteinte entre ses os. Cela faisait maintenant dix ans qu'ils étaient là, inerte. Tout à coup, une lueur sembla apparaître dans la sphère du démon. Puis, elle commença à redevenir brillante peu à peu. Le monstre se releva, et il s'approcha du nécromancien, ou plutôt de ce qu'il en restait.

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Dix ans plus tard, Gohar, âgé maintenant de 46 ans, était dans sa maison à Lut Golhein et il apprenait à son fils à se battre.

- Allez frappe Nékar, ce ne sont que des épées en bois, nous ne risquons rien ! Nékar était un jeune druide de 15 ans qui adorait l'aventure, il ressemblait énormément à son père, et cela faisait presque plus de 2 ans qu'il s'entraînait pour devenir un puissant druide, tout comme son père. Vers la fin de la matinée de ce beau moment d'automne, il virent une silhouette à l'horizon. le garçon arrêta subitement l'entraînement pour courir vers cet homme encapuchonné qu'i connaissait depuis sa naissance. Cet homme était Deckard Cain, le dernier des horadrims, et il commençait à se faire vieux. Il avait beaucoup de mal à se déplacer mais il n'en était pas moins un puit de connaissances.

Les parents de Nékar arrivèrent, le saluèrent et ils rentrèrent à la maison pour se désaltérer. Nékar, fatigué, décida de se reposer quand il entendu quelqu'un l'appeler. Il reconnu tout de suite la voix de son meilleur ami, Opnor, qu'il connaissait depuis ses cinq ans. C'était un homme frêle, de taille moyenne, et Nékar l'avait connu dans la rue, alors qu'il jouait avec des amis. Il n'avait jamais pu rencontrer ses parents, puisque selon Opnor, ils seraient morts. Après être rentré et avoir dîné, ils
sortirent dehors et Nékar dit au revoir à Opnor.

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Dans une caverne, un homme aux yeux rouges emmitouflé dans un capuchon attendait, il réfléchissait :

- Mais où est Solko ? Cela fait plus de dix ans que je le cherche. Tant pis, pour moi, il sera considéré comme un traître, mais basta, il est maintenant temps d'agir, et cette fois-ci, ce Gohar ne m'échappera pas !

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La famille de Gohar était fatiguée, elle alla donc se coucher aux alentours de 22H00. Le lendemain, en se réveillant, Gohar eut un sentiment de malaise. Il l'ignora, mais en sortant de la maison, ce qu'il vit le cloua sur place : Sur le côté gauche de la porte, il y avait un mot tâché de sang noirâtre, et sur ce mot il était écrit :

"Si tu veux retrouver le meilleur ami de ton fils, rends toi aux collines arides."

Après que toute la maison fut réveillée et une fois que Gohar leur eut expliqué le problème, Gohar finit par dire :

- Il n'a pas de parents ? Ni d'oncles, ni de frères qui puissent aller le secourir ?

- Non, répondit Nékar, pas que je sache en tout cas. Mais, papa je t'en supplie sauve-le et laisse-moi venir avec toi, pitié, c'est vraiment mon meilleur ami !

Gohar savait ce que c'était qu'un meilleur ami depuis qu'il avait connu Vieran et il décida d'aider Opnor.

- Qu'il en soit ainsi, fini par dire Gohar, nous partirons demain à l'aube.

Nékar savait déjà assez bien se battre pour venir avec lui, pensa t-il.

Le lendemain, à l'aube, ils partirent donc pour les collines arides. Ils marchaient tranquillement en plein désert lorsque tout à coup, deux passages temporels s'ouvrirent devant eux, et une horde de squelettes en sortirent. Gohar et Nékar invoquèrent alors quelques animaux et un esprit et Gohar se transforma en ours, pendant que Nékar se transformait en loup. Après une bataille grandiose, Gohar tomba par terre, à la merci des démons. A sa grande surprise, les démons emmenèrent son fils dans un des passages temporels sans pour autant tuer Gohar qui, impuissant, les regardaient faire. Il s'écroula alors par terre, croyant à sa propre mort. Quelques heures plus tard, un groupe de démons nomades passait par là et ils virent Gohar sur le sol, à demi-mort. Ils l'emmenèrent avec eux. Gohar se réveilla dans une espèce de tente et il se demandait où il pouvait être. On lui avait enlevé tout : son armure, ses protections, ses joyaux et même sa hache. Soudain, celui qui devait être le chef des
démons entra dans la tente et parla d'une voix gutturale :

- Druide, coopère avec nous, et il ne te sera fait aucun mal.

Gohar n'en avait plus rien à faire de la vie, son fils était mort, il voulait qu'on l'achève. Ne trouvant pas la force de parler, il cracha en pleine figure du chef et lui donna un bon coup de pied.

Le chef, fou de rage hurla :

- DEMAIN TU SERAS BRÛLE VIF !

Le chef sortit et s'essuya le le front. Gohar était heureux, il allait enfin pouvoir se reposer avec ses ancêtres. Alors qu'il était presque assoupi, il entendit du bruit venant de dehors.

C'était même un sacré vacarme. Mais il ne pu pas sortir et aller voir vu qui était attaché. Soudain, il n'y eu plus un bruit. Quelqu'un s'approchait de la tente, Gohar le sentait.

Tout d'un coup, la porte s'ouvrit...

Tout d'un coup, la porte s'ouvrit ...et Gohar vit son ami Vieran qui lui faisait face, il saignait légèrement de la lèvre, et il était essoufflé. Gohar, heureux de retrouver un visage qui ne lui était pas hostile, réussit à se lever et à donner l'accolade à Vieran. Il lui raconta alors tout d'une traite, sans prendre la peine de respirer, le message sur sa porte tâché de sang noir, la bataille avec les squelettes, comment son fils avait été emmené et sûrement tué dans un portail temporel, et l'arrivée ici. Vieran parla alors :

- Je traquais cette bande depuis un an, je ne suis pas mécontent de m'en être enfin débarrassé. Mais bon, il est maintenant temps d'aller sauver ton fils, Gohar.

- Mais on ne sait même pas où ce passage mène et puis il s'est refermé ! répondit Gohar. Et puis, de toute façon, arrête de me donner des espoirs inutiles, tu sais très bien tout comme moi qu'il est mort ! ajouta Gohar qui semblait avoir retrouvé quelques forces.

Sur ce, il sortit dehors. Vieran fit de même et hurla :

- Est-ce bien le Gohar que j'ai connu, celui qui donnait toujours tout ce qu'il pouvait même s'il ne restait aucun espoir ? Je ne crois pas, je crois que celui qui est devant moi est plus une mauviette qu'autre chose !

Gohar se leva, attrapa sa hache et... il s'arrêta net. Il venait de prendre conscience que Vieran avait raison, et qu'il y avait un papier par terre, tâché de sang noirâtre. Il s'approcha et, tremblant, il lut le message à haute voix :

- Après son ami, j'ai eu le fils ! Mais si tu veux qu'il ne leur soit fait aucun mal, rends toi au point indiqué sur la carte. Gohar vit qu'il y avait une carte jointe avec le message. Il la ramassa, puis il resta un long moment à la regarder. Vieran rompit alors le silence :

- Gohar, il y a un problème ?

Mais celui-ci ne semblait pas l'écouter, il était plongé dans sa pensée et ne cessait de murmurer :

- Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible...

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Au centre de la pièce, un homme dont on ne pouvait distinguer que ses deux yeux rouges à cause du capuchon qu'il portait était assis sur un énorme trône. Un autre homme qui devait être un druide s'avança. Il prit la parole :

- Pourquoi m'as-tu convoqué ?

L'homme au capuchon répondit d'une voix gutturale :

- Vois-tu, Barien, j'ai un petit problème avec un autre druide, du nom de Gohar...

Barien sursauta alors, et l'homme continua an lui demandant :

- As-tu un problème?

- Non,s'empressa t-il de dire, ce n'est rien, continuez.

- Comme je te le disais, ce druide me crée beaucoup d'ennuis, donc comme il paraît que tu es l'un des meilleurs mercenaires existants, je fais appel à toi pour le tuer car je n'ai pas envie de me salir les mains. Ne me déçois pas, ou tu mourras ! Il sera bientôt ici ainsi qu'un de ses amis que je réserve pour mon apprenti.

Un rire démoniaque sortit de sa bouche qui avait soif, soif de sang.

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Gohar continuait de murmurer :

- Non, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible...

Il fallut une bonne mandale de Vieran pour que Gohar sorte de son état. Vieran demanda alors:

- Qu'est-ce qui est impossible ?

- Regarde la carte ! dit Gohar.

Après l'avoir regardé, Vieran dit à Gohar qu'il ne voyait rien d'anormal, et que c'était une carte des alentours du camp des rogues tout à fait banale. Mais Gohar lui montra l'endroit où il y avait la croix qui indiquait où ils devaient se rendre et Vieran comprit. C'était une grotte appelée " L'Antre du Démon " et cette grotte n'existait pas ! Après un long silence, Vieran se décida enfin à parler :

- Après tout, cela fait au moins deux décennies que je n'y suis pas allé !

- Oui, mais moi j'y suis retourner l'année dernière et elle n'y était pas ! répondit presque aussitôt Gohar.

- Oh, et puis merde ! On n'a qu'a y aller et puis on verra bien ! conclut Vieran.

Sur ce, ils partirent à Lut Golhein pour prendre le portail temporel qui menait au camp des rogues. Après une journée de traversée du désert sans encombres, ils arrivèrent à Lut Golhein, puis partirent directement au camp des rogues.

Une fois arrivés, ils allèrent voir Akara pour lui demander si elle savait où trouver un bon connaisseur de la région. Elle revint quelques minutes plus tard avec un jeune homme nommé Amir. Gohar lui demanda si cette carte était vraie et la réponse ne se fit pas attendre :

- Non monsieur, cette grotte n'existe sûrement pas. Quand j'ai été me balader hier, elle n'y était pas.

Gohar lui demanda de les accompagner pour vérifier. Après avoir marché pendant des heures, ils arrivèrent à un croisement et Amir dit que c'était là, juste derrière. Il y courut et resta là, bouche bée, les yeux écarquillés. Il y avait devant lui une grotte, et un écriteau écrit avec le même sang noirâtre que sur les lettres destinées à Gohar, dessus il était marqué "L'Antre du Demon".

- C'est de la sorcellerie ! Au secours !

Il voulut s'enfuir mais Gohar le retint. Amir pouvait encore servir.

- Allons-y, dit Vieran !

Et ils entrèrent. L'odeur nauséabonde leur piqua les yeux et ils eurent une drôle d'impression. L'impression d'être observé par quelqu'un ou quelque chose... Et en effet, à ce moment, une légère ombre s'avançant avec furtivité apparut sur un des murs de la grotte. Elle semblait tenir un objet ressemblant à un arc. En un éclair, Gohar le vit et cria :

- Attention ! Baissez-vous !

Mais il était déjà trop tard. Amir s'écroula, une flèche plantée au milieu de ses deux yeux, qui étaient à présent vides, sans expression. Ils savaient qu'il était trop tard pour Amir et Gohar fut particulièrement attristé car c'était là un jeune homme qui avait encore toute la vie devant lui qui venait d'être tué. Il pensa alors qu'il était responsable de cette mort, mais il n'avait plus le temps d'y penser, il s'élança alors dans la direction où l'ombre s'était enfuit et Vieran fit de même. Après environ deux minutes de course, ils arrivèrent à un endroit où le chemin se séparait en deux. Ils n'avaient plus d'autre choix. Ils devaient se séparer. Gohar dit alors à Vieran :

- Si ce qui a tué Amir est aussi puissant que ça, alors c'est peut-être la dernière fois que nous nous voyons, Vieran.

- Ne t'en fais pas, nous nous reverrons, dit Vieran d'un ton plein de courage.

Après cela, ils prirent chacun une direction et se quittèrent...

Gohar avançait, et serrait sa hache entre ses mains tremblantes. Car c'était l'une des premières fois de sa vie qu'il avait peur. Soudain, il aperçut une ombre au sol. Il s'approcha lentement, sa hache levée en l'air, prêt à frapper...

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Vieran, de son côté, était énervé par la mort si injuste de ce pauvre Amir. Alors qu'il y pensait, il aperçut une ombre qui se déplaçait avec beaucoup de furtivité. Il fit un saut d'attaque monstrueux avant de voir l'ombre l'esquiver et il s'écroula par terre. Et à ce moment des torches s'allumèrent et Vieran se rendit compte qu'il était dans une vaste salle, avec une personne à côté de lui qui ne pouvait être qu'un druide. Il se remit debout et observa l'homme. Il était grand, musclé,et il y avait une sorte de lueur dans ses yeux, il portait aussi un arc dans le dos avec un carquois rempli de flèches, et tenait entre ses mains une épée géante. Vieran dit alors :

- Un druide ne peut pas se déplacer avec autant de furtivité et aussi vite, c'est impossible.

- Oh, tu crois ça, répondit le druide.

- Eh bien...

A ce moment le druide fit un pas de côté et poussa Vieran qui tomba de nouveau par terre. Le combat était entamé. Déjà un loup invoqué par le druide sautait sur Vieran pour le déchiqueter mais en un coup de maul il se fit casser la colonne vertébrale. Vieran poussa alors un énorme cri qui retentit dans toute la caverne suivi d'un saut d'attaque gigantesque puis d'un coup de maul qui brisa la nuque au grizzly. Vieran hurla alors :

- Plutôt que d'invoquer 3 tonnes de bêtes, pourquoi on ne se combattrait pas seul à seul.

- Très bien, dit le druide en jetant par terre sa ceinture et son arc. Vieran en fit de même .

Tout à coup, Le druide fit quelque chose à quoi Vieran ne s' attendait pas : il se transforma en loup-garou. Et c'est ainsi que le combat se termina, multipliant les attaques folies furieuses / Furies le loup vint à bout de Vieran qui tomba par terre, à demi-mort. Le loup le ligota et lui raconta ses histoires de guerrier et de mercenaire tout en l'emmenant dans un cachot. Une fois arrivé, Vieran pu enfin se reposer et reprendre quelques forces, mais il savait que cela ne durerait pas longtemps.

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Alors que Gohar s'apprêtait à frapper, il s'aperçut que cette ombre au sol était Opnor, l'ami de son fils, ligoté par terre et endormi profondément. Gohar ne chercha pas à le réveiller. C'est alors qu'il entendit un énorme cri.

- Vieran, murmura -il.

Il fit demi tour et commença à courir, mais il s'arrêta net. Il regarda son bras qui saignait abondamment. Il s'écroula, et avant de s'évanouir, la dernière chose qu'il vit fut Opnor, debout, un dague empoisonnée dans la main. Au moment où il se réveilla, il était dans un cachot avec Vieran à côté de lui. Le poison commençait à faire effet, mais Gohar ne baissa pas les bras. Il attrapa une fiole contenant de l'antidote dans sa ceinture et la but. Vieran le questionna alors :

- Excuse moi, mais comment tu t'es retrouvé ici ?

Gohar lui expliqua tout et lui posa la même question.

- C'est un mercenaire druide nommé Barien qui m'a capturé.....

- Comment ? Barien, c'était un druide méta-loup ? Quel âge avait-il ?

- Calme toi Gohar ! Oui c'était un druide métamorphe loup et il devait avoir environ 65 ans.

En tout cas il avait l'air d'un vétéran. Gohar, t'es sur que ça va?

Gohar avait la tête enfoui dans ses mains. Il dit alors :

- Si ce que je pense et si ce que tu m'as dit est vrai, il y a de fortes chances que ce Barien soit mon père.

- Co.... Comment ça ? Tu m'avais dit qu'il était mort !

- Je le pensais ! Un jour alors que j'avais 5 ans, il était parti pour capturer un puissant guerrier et depuis, on ne l'a jamais revu moi et ma mère, pas un signe de sa trace. Deux mois après, ma mère faisait pitié à voir : elle était devenue squelettique, ne parlait quasiment plus et c'est à ce moment que j'ai décidé de partir. Je me suis enfuit vers les collines et je me suis couché sur le sable, attendant la mort. Une troupe de druides m'a recueilli et m'a élevé, puis vers mes vingts ans, en retournant vers Lut Golhein, j'ai pu revoir ma mère. Mon père a bien failli nous tuer moi et ma mère, mais maintenant il va payer pour tout ce qu'il a fait. A ce moment la porte du cachot s'ouvrit et un petit démon apparut. Il rendit leurs armes à Gohar et Vieran et s'en alla. Ne comprenant pas, ils le suivirent et arrivèrent dans une vaste salle, seulement éclairée par des chandelles accrochées aux murs. Un trône gigantesque était au milieu de la salle et un homme avec un capuchon siégeait dessus. Deux hommes sortirent de la pénombre. Il y avait Barien mais aussi Opnor. Ce fut lui qui prit la parole et il s'adressa à Gohar :

- Tiens, la blessure que je t'ai faite ne t'a pas trop fais mal ? Tu as eu le réflexe de prendre un antidote ? C'est bien, tu n'es pas si bête que ça !

Mais Gohar ne l'écoutait pas, il regardait Barien et cette fois-ci, il en était sûr, c'était son père, il avait la même tête, les mêmes armes que son père autrefois, tout cela, mais en un peu plus vieux. Alors qu'il pensait à tout cela, Opnor cria :

- ECOUTE MOI IMBECILE, JE TE PARLE !

Gohar allait parler mais Vieran le précéda :

- Il n'a pas d'ordre à recevoir de toi, et qui t'es toi, pour lui parler comme ça ?

- Puisque tu le demande, gros tas....

Vieran serra son maul entre ses mains.

- ...je m'appelle Opnor, je suis un être crée à partir du cadavre de celui que je considère comme mon père, et c'est lui qui l'a tué ! dit-il en pointant Gohar du doigt. Cet homme s'appelait Faremor. Gohar tressaillit tandis que Vieran resserra un peu plus l'étreinte sur son maul et il se décida à parler :

- Dans ce cas, tu es sûrement un nécromancien, et par la même occasion, tout comme ton père, un bâtard de la pire espèce. Et pour information, ce n'est pas Gohar qui l'a tué, mais c'est moi. Opnor tira alors sa baguette en os et son bouclier.

- Il vaut mieux régler cela maintenant.

L'homme sur le trône qui n'avait pas dit un mot depuis le début se leva et parla d'une voix gutturale :

- Il suffit ! Nous allons faire deux duels pour déterminer ce qui va se passer. j'instaure les règles : Ceux qui ne se battent pas ont l'interdiction d'intervenir et le gagnant sera celui qui tuera son adversaire.

Vieran se mit en face d'Opnor et il lui dit :

- Eh ! Quand tu verras ton père en enfer, demande lui si ça fait mal un coup de maul dans la nuque.

Le combat ne tarda pas à commencer : Opnor envoyait des dents derrière tous ces squelettes et son golem de feu, qui grâce à sa baguette d'os, devenait très puissant. Vieran explosait tous les squelettes, mais il n'arrivait pas à lutter contre le golem de feu. Il fit alors une erreur : Un déclenchant un trombe, il se manqua et ne toucha que peu le golem puis il se pris une dent en plein dans le ventre et
s'écroula par terre. Le golem s'approcha, il allait l'achever, ce n'était plus qu'une question de secondes, et Gohar ne pouvait rien faire. Le golem leva son bras, prêt à achever Vieran...