Fanfiction Diablo II

Retour à la liste des Fanfiction

Légende future (comédie)

Par Speedgi
Les autres histoires de l'auteur

Chapitre 1 : Danse avec les loups

Chapitre 2 : Une équipe endiablée

Chapitre 3 : Une ancienne recrue

Chapitre 4 : Un noël démoniaque

Chapitre 5 : Diablo est revenu

Bonjour. Je m'appelle Yan, j'ai 16 ans je suis apprenti druide du 21ème siècle. Comment le suis-je devenu ? Me diriez-vous, et bien laissez moi vous compter mon histoire qui est ma vie aujourd'hui. Tout commença devant mon ordinateur, lorsqu'un « bip » crispant retentit de mes enceintes pour me prévenir que je venais de recevoir un mail. Je l'ouvris et découvrit avec stupéfaction que ce message ne venait d'aucune personne que je connaissais. Je m'en souviendrai toujours, son nom était Helphore.

Il me dit que le monde était en danger et qu'un démon voulait pulvériser la terre. Je ne prêtai point d'attention à ces balivernes et fermai le message. Pour me changer les idées, j'allai sur un forum que je connaissais bien. Mes amis y étaient présent, mais Helphore rentra sur le site et me conta une fois de plus son histoire à dormir debout et je lui répondis, insolemment, qu'il me fiche la paix.

Minuit, l'heure était venue pour moi d'aller me coucher quand une brise légère me traversa les cheveux. Je senti une présence, je tournai le cou et vit une lueur noir qui se révéla être un homme habillé d'une longue robe sombre. Les mains liées, il s'avançât devant moi. C'était une personne dont le visage était froid et ridé. Il avait la peau blanchâtre, on aurai juré qu'il sortait tout droit d'une tombe. Il fixa ses yeux sur moi et me dit :

«C'est donc toi notre sauveur ? Un garçon maigrelet, dénué de force et sans pouvoirs apparents. Mais si les sages t'ont choisi, je ne peux contester leur décision». Il tourna autour de moi comme pour me scruter, s'arrêta et me tendit un livre épais et poussiéreux qu'il sortit de sa longue manche. Je me tournai pour lire le titre à la lueur de ma lampe : « l'art et l'histoire de la magie ». Quand je voulus lui poser une question, l'homme n'était plus là. Je regardai aux alentours de ma chambre mais l'homme n'y était plus. Je laissa tomber le livre sur mon bureau et m'endormi profondément sur mon lit laissant toute cette histoire de magie pour rêve.

_______________


«Et merde !» me dis-je, en sautant de mon lit, la brosse a dents à la main et la moitié de ma chemise mise sur le dos, «encore à la bourre !». N'ayant pas le temps de déjeuner, je me jetai sur mon vélo et en 5 minutes à peine, j'étais arrivé au lycée. En entrant en classe, ce cher Charles était là pour m'accueillir, mon ennemi juré depuis l'apparition de notre planète, que dis-je, de notre système solaire ! Bon, quoique-il en soit, ce primate mesure 50cm de plus que moi, a redoublé 3 fois et fait de l'haltérophilie, tout ce qu'il faut pour ne pas s'attaquer à ce genre d'individu. Depuis la 6ème, son rite est de me prendre 10fr tous les matin. En terme plus concret ,c'est du racket. Je m'y plie, sous peine de me voir écraser la tête. Et franchement, entre nous, je n'y tiens pas !

Lui était le bourrin écervelé d''une force herculéenne qui sème la peur et l'angoisse à chaque coin du lycée et moi le petit informaticien à la grande gueule derrière mon ordinateur.

« Bonjour face de pet ! », lui dis-je avec un petit sourire en coin. Ce qui à mon humble avis ne plût pas au babouin qui se trouvait devant moi, j'en ai pour preuve qu'il me fourra son point dans l'estomac. Grave erreur ! Ne jamais, au grand jamais secouer l'estomac d'une personne à jeun. Un grand « burp ! » s'échappa de ma bouche et une matière non identifiée tomba sur ses baskets flambantes neuves.

« Et mes nouvelles « Nike » il a dégobillé dessus ! » s'exclama notre imbécile. Avant qu'il n'eut le temps de me retaper, un professeur arriva et m'emmena à l'infirmerie. J'entendis au loin crier Charles :

« Tu me le paieras! »

_______________


Après un court passage chez l'infirmière qui me conseilla de manger plus, je repris le chemin de le classe. Quand j'arrivai, ce cher Charles me regarda d'un oeil sombre. Je jetai un oeil sur ses chaussures qui étaient passé du blanc neige à une couleur indéfinissable. Il n'y avait pas ses amis autour de lui, sans doute à cause de l'odeur répugnante qui se dégageait de ses « Nike ». Lorsque je fus assis, j'ouvris mon livre à la page que l'on m'avait indiquer et ne me sentant pas bien, je ne prêtai pas attention au cours :

J'avais mal à la tête, j'étais en sueur, et je doutais que tout ceci viennent de mon dernier renvoi. Les heures passaient et je me sentais de plus en plus mal.

Au beau milieu du cours je me tordis de douleur sur ma chaise et tombai à la renverse. Je regardai ma main : des poils sortirent des pores de ma peau et mes ongles poussèrent anormalement. Je senti des cros poussé au fond de ma bouche. Je me rassis en vitesse sur ma chaise priant que mes camarades n'aient rien vu. Mon prof me demanda si j'allai bien, et je zozotai avec mes cros arrières afin de ne pas retourner à l'infirmerie et qu'on me prenne pour une bête sauvage :

« Touf fa fien mafame ».

La cloche de la recréation sonnant, je m'empressai d'aller aux toilettes ou ma copine Fanny vint me voir. Fanny, C'est ma meilleure amie, elle seule peut comprendre ma solitude et mon désarroi et c'est d'ailleurs ma seule amie.

« Que t'est-il arrivé en classe ? » me demanda t-elle. Je lui fit montrai ma main et mes cros. Et lui expliqua ce qu'il mettait arrivé la veille. Tout d'abord, elle voulu réagir de manière scientifique et me dis que tout ceci pouvait être une dure période de l'adolescence inconnue à ce jour et que mon physique change. Je lui répondis :

« Tu a déjà vu un adolescent avec des crocs, une main velue et une forte envie de lever la patte contre un lampadaire toi ? »

« Non», me répondit-elle, « Peut-être y'a-il un croisement moléculaire avec un chien par je ne sais quel moyen. Dit-elle d'un air songeur.»

« Et l'hommes dans ma chambre, et ce livre. Moi, je le dis, tout ceci est purement magique ou maléfique ou je ne sais quoi d'autre ! » lui répondis-je.

«Et le livre, tu l'as lu ??? »

« Non je n'ai pas eu le temps et puis... »

Et la porte s'ouvrit et là apparu Charles.

« Alors le vomito du lycée » me dit-il,

« tu m'as bousillé mes nouvelles Nike à 950fr, je crois que cela mérite une petite réprimande. »

Il claqua des mains et sa bande de gros bras apparut.

« Les gars mettez lui la tête dans les toilettes jusqu'à qu'il ne respire plus ! »

Ils me prirent par les bras et m'amenèrent jusqu'à la cuvette des toilettes. Fanny essayât d'arrêter un de ses sbires mais celui ci lui donna un violant coups qui la fit tomber parterre.

« Non ! »criais-je

Ma colère était telle que d'autres cros sortirent de ma bouche. Je sentais mon système pileux se développer à vue d'oeil. Je me retournai brutalement et projetai les deux balourds qui me retenaient. Ils firent un vol plané à travers la pièce et vinrent finir leur course sur le mur. Ensuite, je me retournai vers Charles, l'agrippai par le col de sa chemise et j'eu une folle envie de chair fraîche. Je voyais se que je faisais mais ne pouvais interagir dans mes moindres faits et gestes.

« Non, »criais-je à l'intérieur de moi même. Mais quand je m'apprêtai à lui dévorer le coup, je senti une odeur fort déplaisante qui venait du caleçon de notre cher ami. Une odeur d'urine qui fit reculer la bête qui était en moi. Et je reparti instinctivement dans mon appartement. Une fois arrivé dans ma chambre, je me calmai et redevins normal. Je vis le grimoire poser sur mon bureau, j'allumai ma lumière et le lu entièrement en deux heures. J'appris tout sur le comportement du druide, sur le mana qui était en moi, sur les monstres, sur Diablo et ses frères, jusqu'aux différentes classes de personnes .On aurait cru être devant un excellent livre de légendes démoniaques. Après avoir fermé le grimoire, Helphore réapparut et me dit :

« Alors Jeune héros, tu es fin prêt à combattre ? »

« Oui, lui répondis-je, mais avant, j'aurais quelques question à vous posez.

« Parle, je t'écoute », me dit-il.

« Et bien si Diablo est mort, comme il est écrit, pourquoi reviendrait-il au 21e siècle ?

« Et bien, ton livre n'est pas très complet, je vais tout t'expliquer :

Nous sommes le conseil des sages, nous nous transmettons le savoir de père en fils à travers les siècles, pour que l'histoire de Diablo ne se répète pas. Mais, il a de ça un an, nous apprîmes par un informateur l'existence de la pierre de réhabilitation. Nous n'en avions point connaissance jusqu'à ce jour. Avant sa mort, Diablo avait fait faire une pierre qui avait pour propriété de s'emparer automatiquement de l'esprit des monstres à leur mort, même celle de ses frères et y comprit la sienne. L'informateurs nous donna aussi l'incantation pour délivrer toutes les âmes et l'emplacement de la pierre. Mais quelques mois après cela, nous retrouvâmes notre informateur tué et le parchemin, sur lequel l'incantation avait été écrite, disparu et cela va sans dire que la pierre fut dérobé. Nous soupçonnons un traître dans notre conseil mais nous ne pouvons rien dire sans preuves concrètes. Et nous ignorons quand Diablo réapparaîtra.

« J'ai encore une seconde et dernière question : d'où provient la soudaine apparition de mes pouvoirs ? »

« Mais tu ne peux pas encore avoir tes pouvoirs ?! Pour cela il faudrait que Diablo soit revenu...

Non, ce n'ai pas possible ! Diablo serait...

Il faut que je parte pour avertir le conseil des sages ! Nous te recontacterons pour te faire savoir quand se fera la rencontre avec ton équipe »

« Mon équipe ? »

Et c'est alors qu'il disparu laissant derrière lui un épais nuage bleu nuit.

Et je me redis :

« Une équipe... »
Il était dans les alentours de 4h du matin quand je me levai pour faire un rapide casse-croûte composé de dinde fumée, de viande crue, sans oublier le dernier morceau de poulet (un très léger casse-croûte). C'est a partir de ce jour que je découvrai l'appétit vorace de la bête qui sommeillait en moi. Jusqu'ici, je n'avais pas fait trop de bruit. Mais soudain, je laissa échapper de ma bouche un bruit qui venait tout droit de mes entrailles (les amateurs de bière sauront de quoi je veux parler). C'est alors que, grâce à l'impressionnante faculté auditive que j'avais développé avec le loups, que j'entendis mes parents se réveiller. Je couru vers mon lit pour me recoucher et j'attendis le lendemain.

_______________


Toute la nuit je vomis dans les toilettes ce que j'avais goulûment avalé dans le réfrigérateur. Arrivé le lendemain, j'étais malade comme un chien. Mes parents crurent que le Yorkshire (tiens ! J'ai pas pensé à le bouffer celui-là ?!) de ma soeur avait toute avalé dans le frigo et on ne me soupçonna pas. Je restai a la maison avec un sceau a mes cotés, au cas où...

_______________


Toute la journée, je restai là, à regardé morceau par morceau mon repas aller dans cette cuve qui avait, soit dit en passant, une odeur bizarre après quelques douzaines de renvois.

Je sentais la température de mon corps monter et devenir de plus en plus brûlante. Cette fois-ci, je ne croyais pas que c'était mon indigestion. Comme je l'avais lu précédemment, mon corps allait subir des transformations, (j'espérai d'ailleurs que ça n'atteindrait pas les organes génitaux si vous voyez ce que je veux dire...). Tout à coup, je me retournai et vit Helphore qui se tenait tout près de mon lit. Il me dit ces quelques mots :

« Il est temps pour toi de rencontrer ton équipe, mon cher Clovaque »

Il passa la main sur mon front et tout à coup je me sentis mieux , mon corps revenait a une température normal et j'arrêta de vomir mes poumons.

« Mais je ne m'appelle pas Clovaque et comment vous avez fait pour... »

Il me tendit sa main et par un mouvement sec de l'autre bras ouvrit un interface bleue. Cela ressemblait à une sorte de porte. Je laissa glisser mes doigts le long de cette immense vortex, la matière était indescriptible, sans que je le veuille mon bras s'engouffra dans cette espèce de grosse masse bleue et en un centième de seconde, je me retrouvais dans une immense salle noir et lugubre. Il y faisait froid. Helphore passa devant moi et me guida vers une autre porte faite de métal et de bronze. Il l'ouvrit et je me retrouvai devant une pièce ronde avec au beau milieu une immense table.

Autour de cette table se trouvait des personnes qui avait à peu près mon âge : entre 15 et 18 ans. On m'expliqua qu'ils étaient dans le même cas que moi, ils faisaient partie des trois grandes classes de personnes ayant luttés contre le forces du mal :

Le paladin : Cosax.

L'amazone : Tixella.

L'ensorceleuse : Zéridisse.

L'assassin : Crowsbery.

Bien sûr, tous ces noms n'étaient pas de vrais prénoms mais des noms de guerre qu'Helphore nous avait donné selon nos caractéristiques (je ne sais par quelle méthode il a obtenu ces résulta ts). Le mien était donc Clovaque.

« Mais pourquoi il n'y a pas de barbare ni de nécromancien » dis-je à Helphore .

« Et bien, pour le barbare nous n'avons pas trouver de descendant direct comme vous et pour répondre à ta deuxième question, je suis le nécromancien »

Il eu un petit rictus et il nous dit :

« Je serai votre guide et votre compagnon d'armes durant vos quêtes. »

Un seul problème subsistait dans l'équipe : nous étions tous de nationalité différente, et donc nous ne comprenions pas un mot de ce que chacun disait. Helphore lança une poudre dorée sur chacun de nous, et à partir de ce moment, nous nous comprîmes tous comme si l'on avait un dialecte commun.

« Tout ceci n'est qu'une partie de la magie que vous rencontrerez au cours de votre périple. Ce n'est que le commencement... » .

Solidarité masculine oblige, je sympathisai très vite avec le paladin qui était Néerlandais.

Nous parlâmes tous ensemble de choses et d'autres. C'est alors que je me fis une idée approximative de leur caractère. Cosax était le plaisantin du groupe, Zéridisse était la plus intelligente et la plus sereine, Tixela la plus sympathique, et enfin Crowsbery la plus sérieuse et assoiffée de sang (une vraie tigresse) .

Helphore demanda notre attention et nous prévint que lorsque nous ferons partie du groupe, nous vivrons en communauté et nous devrons respecter certaines règles. Il nous expliqua aussi qu'il dirait à nos proches que nous iront dans une nouvelle école se situant en Suisse pour faire de longues études et que l'on serait en internat. Bien sûr, tout ceci était faux, ils diraient cela pour garder le secret et nous ne devrions en parler à personne. Il n'aurait pas trop de mal à faire croire cela à nos parents car, en majorité, nous étions de bons élèves.

_______________


Après ces longues explications, il nous conduisit dans nos chambres en nous priant de nous reposer car demain nous aurions une journée chargée.

Je me laissa tomber sur le lit, épuisé, et dit à Cosax :

« Dommage que nos chambres ne soit pas mixte, nous aurions pu bâtifoler sous les draps... »

« Non , sérieusement » me dit il, « j'ai peur d'affronter ces démons. Regarde, hier, j'étais encore en train de lire sur mes cabinets un bon livre de science-fiction et maintenant je me retrouve à tuer des vilains pas beaux qui veulent réduire la Terre a néant »

« Je sais que ça paraît extravagant, mais il faut voir le bon coté des choses. Nous allons vivre une expérience unique ! »

« Oui, tu as sans doute raison. Laissons ça de coté, car à l'autre bout de cette porte nous attendent de belles pucelles en chaleurs ! »

Nous nous dirigeâmes vers la porte des filles. Elle nous laissèrent entrer et nous parlâmes toute la nuit. On parla de nos pouvoirs et de la magie. C'est à partir de cette nuit que l'on apprit à se connaître.

L'aube arrivée, nous furent levés à 5h du matin pour recevoir notre apprentissage.

D'abord, on nous donna des armes (au début c'est dur à porter ce genre de machin), des boucliers, des armures et tout le toutime pour le parfait petit chasseur de démons. Nous apprîmes à nous servir de nos pouvoirs et à gérer nos futurs aptitudes. L'apprentissage était des fois des plus amusant :

« Et ! s'il te plaît, dit à ton ours de me lâcher la jambe »

« Dit Zédirisse, tu pourrais me décongeler s'il te plaît, je commence à avoir froid »

et encore beaucoup de choses de ce style.

Après quelques mois d'entraînement, Helphore vint nous voir et nous dit :

« Je crois qu'il est temps pour vous de gagner votre première bataille. Comme vous le savez tous, nos ennemis ont reconstruit des monuments de leur époque comme la Prison de la Haine, et il est temps pour vous d'aller dans le repaire du mal... »
Pour nous, le temps était venu de déchiqueter, de broyer, de trucider et même dans des moments extrêmes de pincer les démons. Nous étions fin prêt et déterminés. Quand Helphore nous conduirait au repaire du mal, comment allions nous en sortir : victorieux ou en morceaux ? Deux ou trois bras en moins ? Nous ne le savions pas...

En route, ma peur était telle que tout le groupe dû me rassurer :

« Ne t'inquiète pas, on n'a des pouvoirs magiques, ils nous protégerons » me dit Zéridisse toujours aussi attentionnée.

« Mais oui, tu verras, tout va bien se passer » rajouta Tixella.

« Oui sans doute » lui répondis-je en plongeant le regard dans son décolleté entre-ouvert.

« Oui et si ça se passe mal on sera quoi donner à manger au chien de ta soeur » dit Cosax d'un petit rictus apparent.

Tout le monde se tourna vers lui en le regardant d'un oeil noir.

« Je disais ça pour rigoler, mon chat aussi est carnivore, je suis sur qu'il te trouvera à son goût. »

Peu de temps après, nous nous retrouvâmes devant l'entrée de cette grotte.

« Il fait aussi noir que dans un trou de bal de mammouth »dit Cosax en scrutant le font .

Quand nous entrâmes, tout était noir et lugubre, à tel point qu'il nous fallu allumer une torche pour y voire plus clair.

Quand d'un seul coup on entendit un cri immonde, je vis une chose s'attaquer à moi en me sautant au visage. J'entendis une épée sortir de son fourreau et du sang gicla. Me débarrassant de la bête maintenant de morte, je la jetta parterre d'un violant coups de bras. Elle était rouge est très petite, on aurait dit un gimlince .

« Un déchu » dit tout bas Helphore en examinant le corps .

« Un déchu ? »répétais-je.

« C'est une bête très puissante pour votre niveau, elle peut vous tuer en un rien de temps ! »

« Qu'est ce que vous voulez qu'elle fasse cette petite chose inoffensive, qu'elle nous mordille le cul ? » dit Cosax sur le ton de l'ironie.

Quand tout à coups elle se releva et sauta à son coup.

Je sortis mon glaive et le planta dans ce qui devait être sa colonne vertébrale.

« Ceci ne servira à rien, il faut tuer le chaman afin qu'il ne ressuscite plus. Il est facile de le reconnaître, il plus grand que les autres et il porte une couronne.

« Ok, je vais lui faire bouffer sa couronne moi à cette espèce de bille de clown ! » dis-je en m'enfonçant dans le noir.

Helphore vint me rejoindre, en me donnant une lampe torche et me dit sur le ton de l'ironie :

« Ce n'est pas parce que on combat d'anciens démons qu'on ne se met pas au goût du jour ».

Tâtonnant de droite à gauche et tuant quelques démons qui se trouvaient par là, j'aperçus le chaman. Il tourna les yeux vers moi, et me fit montrer la paume de sa main qui laissa échapper une boule de feu. Elle atterrit sur mon bras qui s'enflamma aussi tôt. Helphore, ayant assisté à cette scène désastreuse, s'empressa de couvrir mon bras de sa cape en soie rouge.

Au sol, je vis le chaman essayant de renouveler son attaque sur le nécromancien, mais celui-ci, de sa baguette en os, envoya un tourbillon bleu fondant en deux la tête de l'ennemi. Dans un flot de sang, les deux parties se séparèrent de leurs deux côtés respectifs, et roulèrent un cour instant contre le sol puis s'arrêtèrent dans un bruit indéfinissable, mais très gore.

Encore parterre, j'admirai la spectacle en évitant laisser échapper mon petit déjeuner sur la cape d'Helphore.

« Burggggg !! » trop tard.

« Oh !, ma nouvelle cape en soie rouge de chez Chanel, nouvelle collection ! Et qui va payer le pressing ?

« Désolé » dis-je la bouche plaine d'une substance repoussante. »

« C'est rien, fait moi dont voir ton bras, mmh... il faudrait te soigner mais nous n'avons rien sous la main »

« Moi, je décide de le laisser là, il va nous retarder dans notre mission et si on l'emmène, l'odeur pourrie de son bras va attirer les morts vivants, qu'on le laisse crever ! » dit Crowsbéri d'un ton sérieux »

Tout le monde la regarda avec stupéfaction.

« Je crois ma chère qu'il ne sera pas nécessaire d'en arriver à ces techniques primaires et sadiques » répondit sévèrement Helphore en regardant d'un oeil noir l'assassin qui se trouvait devant lui.

« Moi je disais ça pour aider. Après c'est à vous de voir... »

« En tout cas c'est tout vu, on ne laissera pas mourir froidement un de vos coéquipier, Cosax ! Va tuer ce démon la bas ! »

« Oui chef ! »

Cosax se dirigea vers un Déchu qui se trouvait là et lui enfonça sauvagement son épée à travers l'oeil gauche. Mais je vous passerai les détails. Pour résumer, on pourrait dire que j'avais ma dose d'hémoglobine pour aujourd'hui.

Après cela, Cosax se senti mal et failli avoir un malaise.

« C'est bien mon garçon, ton expérience augmente, chaque fois que vous tuerez un démon votre expérience augmentera et vous découvrirez de nouvelles aptitudes. Si vous utilisez une aptitude plus qu'une autre, celle ci sera montée en priorité, après que votre expérience ait augmentée. Tu dois avoir maintenant l'aptitude prière, ce qui va pouvoir guérir Clovaque » dit Helphore.

« Moi je suis disposé à l'aider mais comment on fait ? »

« Et bien je crois que tu fais partie d'une famille catholique ? Alors il faut juste réciter une prière que tu connais. »

Cosax avait sans doute un humour graveleux mais ça n'en faisait pas moins un bon croyant. Il se mit à prier devant moi et peu de temps, après je ne vi aucune trace d'une quelconque brûlure.

« Incroyable ! Ca a marché, je n'ai pas une seule plaie, ohhhh !! Et ma verrue purulente, elle a aussi disparu ! »

« Beurk ! et dire que j'ai serré la main à ce type ! » dit cosax avec dégoût.

Je me relevai et nous continuâmes une lutte acharnée contre les démons :

Flash ! Flush! Croak ! Pond ! Cling! Pound ! Prout !

« prout? dit zédirris »

« Oops, pardon ! dit Cosax.»

Après quelques membres déchiquetés, Helphore nous indiqua qu'il ne restait plus que 5 monstres.

Après une longue marche dans cette immense grotte, nous nous retrouvâmes dans un renfoncement qui semblait être une pièce où tous les morts-vivants du coin se donnaient rendez-vous au tour d'un bon vers de sang bien frais pour étancher leur soif morbide.

Il y'en avait en tout cinq, comme avait prédit notre brave nécromancien, mais le plus étonnant n'était pas leur membres en lambeaux, ni l'odeur puante qui se dégageait de leur bouche, encore moins leurs yeux se mélangeant avec leurs viscères et se tenant en bandoulière sur leur jambe. Derrière eux se tenait un bloc de glace laissant apparaître une silhouette.

Alors, les zombies nous attaquèrent et un me griffa sauvagement le bras :

« Arggggggggggghhhhhhhhh !! » criais-je de douleur. Ma rage était telle que je me transformai une fois de plus en loup-garou et lui sautai dessus, déchiquetant le peu de membres qu'il lui restait.

« Et, du calme ! » me cria Cosax en me prenant par le bras pour me détacher de la jambe du zombie, (enfin pour détacher la jambe du zombie pour moi à vrai dire), qui était déjà mort depuis longtemps mais sur lequel je continuais à m'acharner.

Les autres zombies avaient maintenant reculé, mais rien n'y fit, je sautai dans la foule et les bras, les têtes, les yeux et même parfois les organes génitaux volaient en éclat pour finir leur course contre les parois de la grotte.

Mes amis n'approchèrent pas, sous peine de ne plus jamais revoir un de leur membre.

Il n'en restait plus qu'un, qui avait d'ailleurs une étrange couleur bleue, sans me poser de question je me jeta sauvagement contre lui mais celui ci me projeta avec une force admirable contre mes amis, qui tombèrent à leur tour.

Me calmant un peu, je dis, encore une fois en zozotant à cause de mes Cros arrières :

« Bfon felui la m'af l'airf plus robufte que les auftes, penvant que moi, Cosaf, Crowsbérif, Ficfella halons aftaquer, fous Zéridisse et Helphore allez déconvler le bloc de glafe. A l'afttaque !!!!!!!!! »

Zeridisse et helphore partirent en direction du bloc de glace se trouvant à l'extrémité de la pièce, et le reste de la bande et moi nous dirigeâmes vers le zombie, bien que l'équipe, à mon humble avis, n'est pas tout suivi de mon langage on ne peut plus indescriptible.

Nous donnèrent des coups de lames et des coups de griffes pour enfin en arriver à bout.

A la fin de se combat épuisant , nous rejoignîmes Zeridisse qui faisait fondre la glace à l'aide de ses pouvoirs de feu, et Helphore ayant enlevé sa chaussure et donnant de fermes coups sur la glace.

« Et bien, qu'est qu'il vous prends, vous n'avez jamais vu un hommes en train de casser de la glace avec une chaussure vous ?! » dit-il pour sa défense.

Je collai mon front contre la glace pour voir ce que représentait cette silhouette. A mon grand étonnement, j'aperçus un homme musclé et robuste avec le visage figé, comme s'il avait été surpris.

« Est-il encore vivant ?» demandais-je avec fascination.

« Il se pourrais que oui », me dit Helphore avec sa botte à la main.

« Vous ne lui avez pas proposer un bon café pour se réchauffer ? » dit Cosax sur le ton de la plaisanterie.

Et tout-à-coup, les lèvres de l'homme hirsute qui se trouvait devant nous bougèrent :

« Ghaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!! »cria t-il.

« Oh ! Ccomme il est gentil, ce primate nous dit bonjour, c'est-y pas émouvant ça ? » dis encore une fois ce cher Paladin.

Ses doigts se mirent a bouger et il sanglota :

« ffrroiiidd... »

« Zédirisse, essaie de le réchauffer avec une tes aptitudes de feu, et Helphore fait nous une porte pour rentrer au fort s'il te plait. »

Et c'est alors que, en rentrant dans la porte, je lui demandai qui il était en essayant de le réchauffer avec la cape, en fin la demi-cape d'Helphore.

Et c'est alors qu'il me répondit d'un air épuisé :

« Je suis Nhéruce, un barbare, et j'ai vu Diablo ! »
Un « Burp » résonna dans la salle qui nous servait de réfectoire.

« Mais enfin, où sont passés les délicieux fumés ! Les poulets rôtis, les faisans, où est passée la nourriture, la vraie ! » dit Hérus, notre nouveau compagnon.

« Et bien, toute cette nourriture ne se trouve plus au supermarché du coin, et heureusement ! Vous vous rendez compte de tout le cholestérol que vous ingurgiteriez sinon ! Vous seriez boulimique et votre santé se dégraderait ! » Répondit Zeridisse en le regardant se goinfrer comme un porc.

« C'est quoi du colésti...coléstol... ? Enfin le truc que vous venez de prononcer là ! »

Ainsi allait la vie depuis l'arrivée d'Hérus, ancien écorcheur de démons, à l'époque un paisible barbare qui décapitait, égorgeait, brûlait les démons et allait fêter ses victoires avec ses amis devant une bonne chope de bière dans une petite auberge qu'il trouvait là à l'occasion, où quelquefois des femmes louaient leurs services pour un beau héros solitaire...

Telle était la vie paisible d'un barbare à son époque, enfin les bonnes traditions se perdent.

_______________


« Bon, Herus vous nous avez dit que vous avez vu Diablo, comment était-il ? Est-ce lui qui vous a fait ça ? Si oui, comment ? Avait-il un signe particulier ? S'il vous plaît, il me tarde d'avoir une réponse mon cher Herus ! » Dit Helphore pendu aux lèvres d'Herus comme ci celui-ci était un dieu.

Un énorme «bbbuuuuuuuuurrrrrpppppppp ! » Sorti de la bouche d'Hérus en guise de réponse.

« Oui, oui... certes mais il n'y a aucune précision que vous pourriez apporter à votre phrase ? »

« prrrrrrrrroooouuuuuuuuuuttttttttt à ça fait du bien ! Et vous le cul serré, vous devriez en faire autant, je suis sur que ça vous aiderait beaucoup ! » dit-il en montant Helphore du doigt.

« Bon cette fois je le tue, ccccrrrrrrrréééééévvvvvveeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!! »

Mais fort heureusement Cosax était là pour le retenir.

« Bon, laissons-le, il a sans doute besoin de se reposer » dis-je en essayant d'éviter le conflit.

« Laissez reposer ce gros lard ! Non mais vous plaisantez, ça fait de deux jours que monsieur se prélasse à nos frais ! »

« Bon je crois que nous avons aussi besoin de sommeil ! »

« Non, ce dont j'ai besoin, c'est de péter la tronche à ce... »

« Et toi modère ton langage, sinon c'est un de ta race qui va s'amuser à te réveiller en tant que squelette pour lui servir de ballet à ch...! »

« Parlons plutôt de votre race, la ligue des bourrins associés ! »

« Quoi ? Si j'avais une arme je te jure que tu pourrais faire une carrière dans l'opéra en tant que chanteur à la voie particulièrement aiguë. »

« Bon on va se calmer, il se fait tare, tout le monde. Au dodo ! »

Je ramenai ce cher Helphore pendant que Cosax poussait Hérus dans sa chambre, qui de son côté voulait rester pour faire de Helphore de la chair à patté disait-il. »

Une foie dans mon lit, je demanda à Cosax :

« Tu crois que ces deux-là pourrons ce réconcilier ? »

« Je crois qu'une épée à la main ils pourront s'entendre à merveille. Le seul problème, c'est qu'avec le balai on est pas sûre d'avoir tous les morceaux de peau incrustés dans le sol. »

« Essaye le nouveau swiber attrape bous de peaux, parait que ça marche d'enfer ce truc là. »

« Pas, bête je vais y réfléchir »

Ainsi, sur ces doux mots, nous nous endormîmes paisiblement.

_______________


Au petit déjeuner, je vis Herus en train de se goinfrer, enfin, dire que Hérus se goinfre est un pléonasme.

La salle où l'on prenait le déjeuner n'était pas grande, guère plus de 20 m². Une grande table ronde trônait au milieu de la pièce, tout le monde était réveillé, j'étais le seul à me lever le dernier.

Une fois assis, je pris la boite de céréales qui se trouvait devant moi et entama la discussion avec mon voisin qui n'était autre que Herus.

« Alors, bien dormit Herus ? »

« Et bien franchement, je dormais mieux sur une bonne botte de foin avec parfois de charmantes compagnies et je parle bien au pluriel. »

Herus eu un petit rictus.

« Mais Herus, qu'elle effet cela fait-il d'être emprisonné durant des centaines d'années dans la glace ? »

« Et bien je ne me souviens pas vraiment, c'est comme si que je fermais les yeux un centième de seconde et passant de l'homme étrange qui se trouvait devant moi, je passais à vous. »

« Quel homme ? De quoi tu parles ? »

« Et bien je ne vous ai pas encore raconté mais juste avant que mon corps ne se pétrifie, j'ai vu un homme. Je combattais quelques démons pour me détendre quand cet homme arriva de nulle part, il me fit montrer sa main droite et ensuite une chose en sortie, après c'est le vide total. »

« Et tu n'as aucunes idées de qui il pouvait être ? »

« Et bien, à l'époque des personnes prétendaient avoir vu un rôdeur, et même certains affirmaient que celui-ci était Diablo en personne, je ne sais quoi en penser. »

Mais tout à coup, Helphore coupa notre discussion et nous informa que nous devions partir d'ici une heure vers le Nord de l'Angleterre, en jet privé, (l'argent devait venir de l'Etat à mon avis) car Helphore nous informa aussi que les démons avaient reproduit un endroit nommer « le cimetière » où nous devions tuer une certaine Blood Raven.

_______________


Arrivés là-bas, des bouts de squelettes traînaient. J'aperçus une sorte de cage où une ombre passa tel un oiseau. C'était bien Blood Raven. Je me transformai loup-garou, depuis j'avais appris à contrôler ma mutation et la forte envie de renifler tous les postérieurs des chiens qui traînaient à moins de dix mètres.

Je me mis à quatre pattes et couru tel un chien enragé vers ma proie. Mais, alors que je m'approchais du démon, des êtres sinistres sortirent de terre et m'agrippèrent par la patte.

Je donnai un violent coup de griffe sur cette être hostile, sa tête éclata en de milliers de petites particules.

Mais tout à coup, une horde de zombies se dressèrent devant cette femme diabolique. Je fonçai dans le tas décrochant tête, jambe, cervelles...

J'essaya de m'attaquer à bloode Raven, mais celle-ci ne cessait de bouger. Zeridisse lança des aptitudes de froid pour l'empêcher de bouger. Une foie celle-ci gelée, lorsque je m'apprêtais à donner le coup de grâce, Helphore m'interrompit et me dit :

«Pour la tuer, il faut prononcer un rituel ancestral avec une maniabilité subtile que seule un nécromancien peut prononcer »

Herus s'approcha de Blood Raven et donna un violent coup de Hache qui sépara la tête du coup de notre cher démon féminin.

« Bon, on s'en va moi j'ai faim »dit notre bourreau l'aire de rien.

« Il y a cette technique barbare et sanglante que seul un homme d'une crualité sans limite peut faire, mais je dois avouer qu'elle est toute aussi efficace. » Dit Helphore pour sa défense.

_______________


Nous voici le 24 décembre. Alors qu'il était presque minuit, Herus nous avoua que, bien qu'il n'eut trouvé aucun armurier, nos cadeaux rempliront nos petites mirettes de joie.

Il était alors 23h59 Lorsque Herus nous apporta nos premiers cadeaux.

Il me mis dans les mains une chose longue et lourde, enroulée dans du vieux papier kraft, tenu par une fine cordelette.

« Tiens voilà pour toi un objet qui t'aidera à devenir un vrai petit homme. »

Il me frotta les cheveux en guise d'affection.

Ensuite il remit à Cosax une forme ronde ou ovale, avec le même emballage. D'ailleurs tous les cadeaux qu'il tenait dans sa main avaient le même emballage.

Ensuite, il remit à Zéridisse un paquet, à Tixella un objet emballé en forme arquée, et pour Crosberry une forme triangulaire.

Tout d'abord, j'ouvris le cadeau que Herus m'avait donné et je découvris avec stupéfaction une belle arme dont la lame était si coupante qu'elle n'aurai aucun mal à découper mes ennemis en fines tranches.

Cosax eu un bouclier pour paladin, Tixella un arc, Zeridisse une amulette+1 aux aptitudes des ensorceleuses, et Crosberry un superbe Katar. Elle ne prit même pas la peine de remercier notre barbare adoré pour le remercier de ce fameux cadeau.

Ensuite nous offrîmes à Hérus une belle masse d'armes. Il nous remercia avec les larmes aux yeux et nous jura que la chair des ennemis irait affûter cette lame dans peu de temps.

Mais le cadeau qui me toucha le plus, c'est Helphore qui me le donna.

Quand il me présenta le cadeau, il ne faisait guère plus de 80 cm et il était percé de minuscules trous. Je l'ouvris et découvris une charmante pelote de poils entrain de se lécher la patte. Elle me sauta au cou et me lécha le nez, ce qui devait être pour elle un signe d'affection.

Helphore me dit:

« Cet animal est ton nouveau compagnon. Normalement les druides peuvent en invoquer mais tu es une race trop éloignée de tes ancêtres et tu as perdu au fil du temps tes aptitudes d'invocation, donc je t'offre ce petit ours, tu n'as plus qu'à lui trouver un nom. »

« Je vais l'appeler Angélus » dis-je les yeux pleins de tendresse.

« Ahhhh !!! C'est qui qu'a lâché une caisse ? » Dit Cosax.

Les yeux se tournèrent sur mon animal qui avait l'air soulagé.

« Hmm, et bien même le plus mignon des animaux a besoin de se soulager dirons-nous »

« Ouais, ben moi ces bêtes la je les préfère grillés à point. » dit Herus.

« Dis, tu es sûr que ta bête, tu ne veux pas l'appeler Quichlingue ? »Dit Cosax.

« Je me passerai de tes commentaires on ne peu plus fallacieux. »

« Bon allez, tout le monde à table ! » cria Helphore.

Sur la table se trouvait une superbe dinde, des petits gâteaux et bien d'autres choses encore plus appétissantes.

« Très cher amis pourriez-vous nous faire le plaisir d'enlever la tête de Blood Raven de cette table pour éviter de nous couper l'appétit »

« Ohh, ça va Hein ! Je mes ça en signe de trophée, comme au bon vieux temps.

« Certes, mais nous sommes dans un pays civilisé ici ! Alors vous allez nous faire le plaisir d'enlever cette tête de notre table avant qu'elle ne se décompose ! »

« Tu es un nécromancien ou une lavette ? Je suis sûr que cette tête t'excite, n'est ce pas mon cochon ! »

« Non mais je ne vous permets pas, sale barbare écervelé !, espèce de... »

Comme je vous l'ai dit, ainsi allait la vie depuis que notre charmant barbare s'était imposé.

Et il faut dire que je n'avais jamais vécu un Noël aussi gore de toute ma vie !
Un petit démon tournait autour d'un sarcophage taillé dans la pierre, en répétant sans cesse.

« Maître, maître, maître !!!!!! Vous êtes réveillé maître ? »

Tout à coup une main sortie du cercueil et frappa violemment le petit être démoniaque, qui décolla d'une bonne dizaine de mètres.

Une ombre sortie du sarcophage tout en ce tonnant la tête :

« Quelle gueule de bois!!!! J'ai encore dû picoller aAvec Baal et Méphisto !! Où sont les aspirines dans cette saloperie de caverne maudite !!! ???? »

Le petit démon se releva et se retourna vers l'être qui venait de se réveiller.

« Sir des damnations des enfers, comment allez-vous ? »

« Je me sentirais très bien si tu m'apportais des aspirines, et une petite bière ! »

« J'ai quelques petites choses à vous dire à propos de cette nouvelle apparence sir Diablo »

« De quoi me parles- tu ? »

Diablo se regarda et vit que ses écailles couleurs sang avaient laissés place à une peau fragile d'humain ! Diablo laissa échapper un cri de terreur mêlé à de la colère. Il prit le petit démon par la gorge et le souleva

« Mais que m'est-il arrivé ?! Où est passé mon beau corps de démon ?! »

Diablo relâcha le petit être de son emprise afin qu'il retrouve son souffle et qu'il s'explique.

« C'est votre frère Baal...lorsque vous dormiez... il est venu et s'est penché sur votre cercueil, il a sorti un vieux livre et a commencé à lire des incantations à voie haute, puis il est reparti, je me suis caché dans un coin afin qu'il ne me fasse pas de mâle et j'ai vu toute la seine ! » Dit le petit être pour sa défense.

« Alors comme ça mon frère aurait voulu me doubler ! »

« On dirait qu'il a réussit... »

Poum !

« Aïe ! Ca fait mal !!!!!! »

« Je me demande si mes pouvoirs en ont soufferts »

Sa main se dressa vers le petit être mais rien ne se passa.

« Ce scélérat a osé toucher à mes pouvoirs !!!!! »

« Heureusement pour moi ! »

rePOUM

«Aï !!!! Mais qu'es ce que j'ai dit ?!!! »

Une envie pressente se fie ressentir chez diablo, afin de l'assouvir, il s'éclipsa derrière un bosquet, mais un cri jaillit.

« Quoi encore ? » s'interrogea le petit être

Diablo ressorti du bosquet d'un air livide en désignant ses parties génitales du doigt.

« C'est tout petit » dit le seigneur de la peur d'un air timide.

« Vous vous attendiez quoi en tant qu'être humain ? »

« La mienne faisait prés de 50cm dans mon aspect de démon !!!! »

« Va falloir que vous vous y fassiez... »

« Ouais, va falloir surtout que je me désinscrive du guiness book des records dans la catégorie de la plus grosse... »

« Ca va, on a compris !!!! »

« Bon à part ce problème, as-tu trouvé un moyen de me venger de mon frère ? »

« Et bien, j'en ai bien trouvé un mais je crois que celui-ci va vous déplaire » dit le démon légèrement apeuré.

« Et bien parle ne me fait pas languir plus longtemps !!! »

« Certes maître, j'ai découvert qu'un petit groupe d'humains insignifiants mène une quête afin de vous anéantir... »

« Un groupe d'humains !!!! Mais qu'es que tu veux que ça me fasse !!!!! Ils n'ont pas les moyens ni les pouvoirs pour anéantir les forces du mal !!!!! »

« Et bien ils ont réussi à tuer blood raven ! »

« Quoi ! Ils ont tué blood raven !!!! Ma biquette des îles damnées !!!! Ma lâcheuse de perles adorée !!!! Mon aventure d'un soir entre deux tonneaux de vin !!!! Elle qui me louait ses services pour pas un sou !!!! »

« Tiens donc vous aviez des affinités avec celle-ci... »

« Rien d'important, comme toute bonne fonctionnaire qui voulait une promotion, elle se devait de faire quelques compromis... Cela me permettait d'assouvir mes fantasmes de façon perfide... Et puis ensuite, j'en faisais profiter mes frères adorés »

« Et pourquoi n'en faisiez-vous pas profiter vos nobles serviteurs » dit le petit démon en se frottant les mains.

« Certes, elle faisait quelques compromis, mais de la à perdre sa dignité... »

« Bon, pour en revenir au fait, ces humains veulent vous tuer, mais il vous suffit juste de les persuader que Baal vous a tué et prit votre place et les aider à tuer votre frère et l'affaire sera dans le sac... »

Oui, bien sûr, je me présenterai, moi, Diablo et je leur dirai : « Salut, je suis Diablo, mon frère m'a doublé et je cherche à me venger pouvez-vous m'offrir le gîte et le couvert, et puis une fois qu'on sera bien repu, on va bousiller la gueule à Baal ensemble !!! Certes, j'ai tué quelques millions de personnes durant mon règne démoniaque, mais une fois que tous ceci sera réglé, je m'empresserai de faire de même avec vos salles faces de pets !!!!! » Franchement !!!!! Tu crois vraiment que je vais dire ça !?

« Non maître, il faudra cacher votre véritable identité !!Vous vous ferez passer pour une personne ayant subi la cruauté de Baal et vous vous arrangerez pour le faire montrer que Ball a doublé Diablo, sans leur révélé votre identité réelle ! »

« Je pourrai les tuer ?! »

« Non ! »

« Même pô leur couper un doigt ?... »

« Nooooonnnnnnn !!!!!!!!! »

« Une oreille, pour ma collection ?...»

« Non je vous ai dis !!!!! »

« Pô juste !!!! »

« A la limite après que vous ayez repris votre règne... »

« Ouais chouette !!!!! »

« Bon il faudra que vous arriviez à tromper leur confiance, à être sympathique»

« Pô marrant !!!! »

« En tous cas il faut que vous vous vengiez de Baal par leur intermédiaire, c'est votre seule chance ! »

« Bon alors dans ce cas... »

« Bon allez en route ne perdons plus de temps... »
Aucun commentaire - [Poster un commentaire]
Il n'y a pas de commentaire. Soyez le premier à commenter cette histoire !

Poster un commentaire

Vous devez vous identifier pour poster un commentaire.
Nombre de visites sur l'accueil depuis la création du site Diablo II : 43.008.867 visites.
© Copyright 1998-2024 JudgeHype SRL. Reproduction totale ou partielle interdite sans l'autorisation de l'auteur. Politique de confidentialité.