Fanfiction Diablo II

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Les Titans

Par Fire-Falcon

Prologue

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

On vous a sûrement parlé, un jour, de la création de Diablo, de l'alliance entre Baal et Mephisto, et du résultat Titanesque . Vous savez sûrement que Diablo, Mephisto et Baal sont maintenant les 3 « seigneurs des enfers » qu'il faut absolument éliminer. Mais il reste une histoire qui ne vous à jamais était contée : Le passé des TITANS.
-Venez, venez nobles guerriers. Approchez du feu. Je vais vous raconter l'histoire des seigneurs des enfers que vous avez si vaillamment pourfendus au combat.

Jadis, au temps ou notre Monde ne connaissait pas de seigneurs maléfiques, au temps où les guerres étaient si rares, Lut Golhein était une cité vivante avec un grand port où les navires affluaient chaque jour. La prospérité régnait, les vaillants combattants se retrouvaient le soir au coeur de la ville et se contaient leurs aventures de la journée. Les commerçants faisaient de l'excellent travail. Fara, que vous devez connaître, était toute petite, elle devait avoir 10 ans et jouait avec moi . Son père, le redoutable Grizen, tenait une armurerie en soirée et était un excellent guerrier pendant la journée. Il était très populaire à Lut Golhein, et Fara était très fière de lui.

Nous nous amusions aussi à espionner un vieil alchimiste qui habitait un taudis bizarre et très sombre où il y passait ses journée. Parfois, il s'absentait mystérieusement et revenait quelques heures plus tard, un air très fier, sa longue barbe traînant par terre.

Nous avions toujours peur d'aller le voir, et seules certaines ensorceleuses allaient le voir pour parler de magie. Un jour où il s'apprêtait à s'en aller, Fara me proposa de le suivre dans le désert.

- Tu est pas folle ? lui dis-je. S'il nous découvre, il nous égorgera vifs !
- Ne t'inquiète pas, il n'est pas méchant. Je ne comprends pas pourquoi vous avez si peur de lui. Et puis en plus, pourquoi il nous attraperait ? Il suffit d'être discret.
- Oui mais...
- Oh et puis après tout, tu fais comme tu veux, moi j'ai envie de savoir où il va et ce qu'il fait, mais si toi tu ne veux pas venir, je ne vais pas te forcer.
- D'accord, d'accord, je viens. Mais si quelque chose arrive c'est de ta faute !
- Ne t'inquiète pas, de toute façon même s'il nous attrape on pourra se défendre pas vrai ?
- Tu ne vas quand même pas... dis-je.
- Bien sûr que si, je vais prendre mon arc, et toi j'espère que tu as pris ton épée.

Finalement, après quelques minutes, je cédai. Nous nous équipâmes et commençâmes a le suivre... Ce fut notre première erreur.
L'homme s'arrêta, puis dit : à l'époque nous étions inconscients.

Nous aurions pu le suivre jusqu'au find fond du désert, et surtout Fara. Enfin bref, arrivé à la sortie de la ville je demandai à Fara ce qu'elle avait prévu pour ne pas se faire attraper. Elle sortit ue grande cape et me répondit tout simplement : "Cache-toi dessous avec moi. C'est la cape du roi immortel. Je l'ai empruntée à mon père."

- LA CAPE DU ROI IMMORTEL !!! m'exclamais-je. Mais elle est unique et ton père l'a récupérée après le combat le plus important de l'histoire. Tu es folle. Il va t'attraper ! En plus l'alchimiste est un grand sorcier. Il peut facilement repérer notre présence.

- Mais non il ne m'attrapera pas. Et puis de toute façon je vais le lui rendre, je l'ai juste empruntée. Et l'homme ne nous repérera pas si nous sommes suffisamment loin. Fais-moi confiance.

- Oui mais quand même...

Je ne trouvais rien à dire et je me mis à le suivre caché dans la cape.

Nous avions pris un peu d'eau, histoire de tenir quelques heures. Nous passâmes par le désert de roche, sous la chaleur presque intenable et arrivâmes à l'oasis lointaine. L'homme se retourna pour vérifier que personne ne le suivait, puis continua sa route. Nous attendîmes que l'homme s'éloigne beaucoup et nous commençâmes à chercher un puis dans lequel nous remplirent notre gourde déjà presque vide.

Puis nous rattrapâmes notre retard et Fara me dit :

- S'il va si loin, la chose qu'il a à cacher doit être très importante.

- Oui mais je commence à fatiguer. J'espère que ce n'est pas si loin que ça parce que je commence à m'inquiéter.

Nous nous tûmes tout en marchant puis nous arrivâmes à la ville oubliée.

Enfin l'homme s'arrêta et vérifia qu'il n'y avait personne aux alentours. Puis il commença a graver des runes dans le sable à l'aide d'un bâton. Les runes s'éclairèrent et je gémis :

- C'est un sort de détection. Il va nous attraper. Nous sommes morts.

Je regardais Fara mais au lieu d'avoir peur elle sourit.

- J'ai tout prévu, me dit-elle. Elle sortit deux anneaux de son sac et m'en donna un.

- C'est un anneau anti-détection. Il ne nous attrapera pas.

En effet les runes s'arrêtèrent de briller et l'homme se tourna vers une statue en ruine immense, la plus grande du désert sans doute. Elle avait la taille d'un immeuble de 2 étages et représentait la tête d'un roi célèbre. Il murmura quelques mots et la bouche de la statue commença à briller. Fara regardait l'opération fascinée.

Tout d'un coup, une porte immense se forma à la base de la statue et l'homme entra. Nous avançâmes un peu pour apercevoir ce qui ce trouvait à l'intérieur . Nous arrivâmes devant l'entrée et ce que nous vîmes nous glaça d'effroi. Nous avions raison sur ce que nous pensions de lui.

Cet homme n'était pas un homme comme les autres...
Cet homme n'était vraiment pas un homme comme un autre...C'était un DEMON !

A l'intérieur se trouvait une vaste salle soutenue sur les côtés par des gros piliers sur lesquels étaient dessinés des images atroces de tortures, d'hommes qui souffraient. Au centre de la salle , un cercle de lumière se différenciait de l'obscurité tout autour. L'homme était au centre de la pièce près de la chose la plus horrible que nous eûmes jamais l'occasion de voir.

Un amas de corps en putréfaction était posé sur une table immense qui prenait près du tiers du cercle de lumière. Les corps étaient entassés les uns sur les autres. Il y en avait une trentaine, voir une quarantaine disposés de en cercle autour d'un grand récipient cubique que j'avais du mal a apercevoir. On leur avait ouvert la cage thoracique, apparemment pour leur retirer quelque chose, je ne savais pas exactement quoi.

Je fus pris d'un dégoût atroce, et j'étais tellement horrifié que je faillis partir en courant. Je regardais Fara, qui avait l'air tout aussi pétrifiée que moi. A une différence, elle pouvait apercevoir ce que contenait le récipient.

- C'est... C'est les... âmes de ces pauvres gens. Il est en train de... créer un démon, me chuchota-elle horrifiée.

Je me décalai de façon à pouvoir voir ce que Fara voyait et je reçus un choc de plus. Le récipient contenait une tête horrible autour de laquelle volaient des âmes, celles des innocents assassinés. La tête n'avait pas de cheveux, du sommet du crâne partait plusieurs tentacules. Elle était pleine de crevasses, de trous et était VIVANTE.

- Il faut qu'on s'en aille vite ! me dit Fara.

- On ne peut pas, on se ferait trop facilement repérer. Et je n'ose pas essayer, vu ce qu'il a fait. Il faut attendre qu'il ne puisse pas nous attraper.

L'alchimiste, qui depuis quelques minutes observait un manuscrit, le rangeât dans sa sacoche, et se tourna vers la tête. Tout d'un coup, il se mit a changer de forme ses membres changèrent, il grandit énormément, sa tête se décomposa, il se changea en démon. Son corps disparut, il devint presque fantômatique. Des immenses tentacules sortirent de ses épaules. Il se trouvait sous sa vrai apparence.

Moi et Fara étions au comble de l'horreur, nous ne pouvions pas avoir plus peur. Nous étions pétrifiés de terreur. Fara me serrait le bras de toutes ses forces et je ne sentais même pas la douleur.

Le démon prit la parole sous une voix qui n'était pas celle de l'alchimiste. Une voix des enfers :

- Baal, mon cher frère... Il ne me reste plus qu'une âme à quérir pour terminer ton processus de création. Tu m'aideras à dominer le monde, nous serons les seigneurs des enfers. Nous en créerons d'autres seigneurs, le prochain se nommera Diablo, j'ai déjà réfléchi au processus de création. Mais nous resterons les deux seuls maîtres.

- Mephisto, mon frère, répondit la tête, comment vas-tu trouver d'autres âmes ? Tu as tué tous les nomades, tu devras aller chercher des gens dans les villes, et cela ne passera pas inaperçu.

- Je me débrouillerai, tu sais bien que j'en suis capable, cher frère. Je finirai le processus de construction le plus vite possible pour que tu n'attendes pas trop longtemps. Mais auparavant, j'ai une petite affaire à régler. Je crois avoir trouvé notre dernière âme.

- Mais enfin, Méphisto, tu sais bien qu'il faut que ce soit une âme adulte.

- Je connais des adultes qui donneraient cher pour retrouver leurs enfants.

Nous mîmes un certain temps avant de nous rendre compte qu'ils parlaient de... NOUS.

Méphisto et Baal tournèrent en même temps leur tête vers nous et nous comprîmes comment ils allaient avoir leur dernière âme.
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