Fanfiction Diablo II

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Les Trois Frères

Par Ingo
Les autres histoires de l'auteur

Chapitre 1 : Harrogath

Chapitre 2 : Crémation

Chapitre 3 : Blood Raven

Chapitre 4 : Griswold

Chapitre 5 : La Comtesse

Chapitre 6 : Le Forgeron

Chapitre 7 : Andarielle

Devant un feu presque éteint, je sens le froid me traverser la peau, tel des milliers de lames glacées vous découpant lentement, pour faire durer la douleur. La nuit commençait, impossible de trouver plus de bois qu'un simple bûche que je fais brûler devant moi. Le ciel noir faisait briller ses étoiles blanches pendant que la faible lueur de mon feu agonisant reflète sur la neige, dissipant à peine les ténèbres qui m'entouraient. Je m'étendis sur la neige épaisse de ces terres nordiques où vivaient quelques tribus barbares. Je pouvais voir le Mont Arreat percer les faibles nuages qui recouvraient en quelques endroits le ciel étoilé, mais d'un noir d'encre. Puis je m'endormis.

Le matin, une énorme bourrasque de vents glacés me réveilla. Elle faisait voler la neige. Je couru dans la direction de ces vents hivernaux qui recouvraient de neige le petit tas de cendre qui fut la veille ma seule source de chaleur. Après quelques minutes de course, j'atteignis un petit boisé de conifères qui semblait vouloir se laisser emporter par les griffes de ces vents vigoureux. Je me réfugiai à l'abri des vents, dans le bois et entrepris de me faire un feu pour me réchauffer. Hélas, il n'y avait aucune branche sur le sol. Pas la moindre trace d'une petite brindille pouvant produire un minimum de chaleur. Je restai blotti contre un arbre pendant plus d'une heure, cherchant à ne pas perdre de chaleur corporelle. Finalement, les vents se calmèrent. Je grimpai à l'arbre sur lequel je m'étais adossé, puis scrutai l'horizon à la recherche de vie humaine pouvant m'héberger pendant quelques jours. Je cherchai aussi quelque chose à manger, une piste d'un sanglier perdu et affaibli par le froid sur lequel je pourrais me nourrir un peu, mais ne trouva rien. J'entendis alors un grognement sourd. Je regardai au pied de l'arbre et aperçu un loup qui poussait la neige de son museau tout en faisant le tour de l'arbre. Il avait senti mon odeur et me cherchait. Je le regardai attentivement, il leva la tête pour regarder à gauche de l'arbre, les oreilles dressées. Il était attentif à tout bruit pouvant provenir de n'importe où. Puis, un homme vêtu de peaux de bêtes et d'une tête de loup en guise de casque s'approcha et flatta le loup qui se radouci à sa présence. L'homme me vit et commença à grimper à l'arbre, laissant le loup assis au pied de l'arbre. L'homme vint s'asseoir sur une branche près de moi et me fixa longuement, tout comme je le fixais. Il me parla en une langue que je n'avais jamais entendue auparavant. Puis, il redescendit en me faisant signe de le suivre. Je descendis à mon tour, il écarta le loup et je mis pied à terre. J'étais très nerveux, puis l'homme, suivi du loup, parti vers la lisière du bois. Je le suivi à distance, ne voulant pas m'approcher du loup.

Nous marchâmes dans la neige pendant une bonne demi-heure, puis arrivâmes à un petit village entouré de piquets de bois et d'un fossé sur lequel il y avait une passerelle qui menait à l'entrée. Je suivi l'homme jusqu'à ce qu'il s'arrête devant la porte d'une maison mieux décorée que les autres. Il me fit signe d'entrer, alors j'avançais lentement, jusqu'à la porte, en fixant le loup assis à la gauche de l'homme. J'entrai et l'homme entra après moi. Le loup resta dehors. J'étais quelque peu soulagé que le loup ne puisse entrer. J'observai les décors de la maison, il y avait une petite table de bois à droite de la porte, puis plusieurs tableaux de peinture accrochés sur les murs de la pièce. Il y avait une chaise montée sur un demi pilier de bois au centre de la pièce, et un porte au coin droit au fond. Un homme entra par cette porte et vint s'asseoir sur la chaise. Les deux hommes parlèrent dans cette langue que je ne connaissais pas, puis l'homme sur la chaise me fixa. Il me parla dans la langue des barbares, une langue que je connaissais et maîtrisais plutôt bien. Il me dit : « Prag viens de me dire qu'il t'a trouvé dans un arbre. Je crois que tu devrais me comprendre dans cette langue.

- Oui, je vous comprends. Je suis à la recherche d'un village ou d'une ville pouvant m'offrir l'hospitalité pendant quelques jours, le temps que je reprenne mes forces et puisse continuer mon voyage.

- Eh bien, je t'offre cette hospitalité. Tu as le droit de manger et de dormir à ta guise ici. J'aimerais aussi t'apporter mon aide pour ton voyage en t'indiquant la direction de l'endroit où tu veux aller. Je connais bien ces terres et les gens qui l'habitent.

- Je me dirige vers Harrogath. C'est une des villes auxquelles je dois apprendre la nouvelle.

- Je te donnerai un cheval pour t'y rendre, noble voyageur. J'aimerais toutefois connaître cette nouvelle que tu dois apporter à une si grande ville.

- Il existe sept héros en ce monde. Ils ont entrepris ensemble de débarrasser la terreur de ce monde. Ils vont se battre et se blesser pour vous et moi, pour mettre fin au terrible règne des trois Frères : Méphisto, Diablo et Baal.

- Où sont-ils rendus dans leur quête ?

- Ils n'ont pas encore commencés. Ces sept héros viennent du monde entier. Un barbare de ces terres nordiques, une sorcière du sud, une amazone des îles, un paladin des lieux sacrés, un nécromancien du royaume des morts, une assassin de la forêt et un druide du monde animal.

- Un druide ?

- Oui, il est très habile et maîtrise la nature. Il invoque les vents pour l'aider à combattre, se transforme en loup ou en ours et augmente ainsi sa puissance d'attaque ou sa rapidité.

- Puis-je savoir son nom ?

- Le barbare se nomme Tarrn. La sorcière, Nosw. L'amazone, Diren. Le paladin, Reck. Le nécromancien, Cromm. L'assassin, Myanne. Et le druide, Letor.

- Letor ? Vraiment ?

- Oui, moi je me nomme Heg.

- Bien, Heg, je connais ce Letor. C'était mon ami, autrefois, mais le temps nous a séparés depuis plusieurs années, et je ne me souvenais plus de lui. Quoi qu'il en soit, tu peux te retirer et aller manger. Tu n'as qu'à suivre Prag. Pour ma part, je vais aller te chercher un cheval des plus rapides que j'ai.

- Merci à vous.

L'homme descendit de sa chaise pour retourner dans la porte par laquelle il est arrivé. Je regardai Prag, il sorti en m'invitant à le suivre. Une fois dehors, je senti que les vents avaient repris. Beaucoup de neige transportée par le vent venait fouetter mon visage déjà glacé. Prag ne semblait pas incommodé par ces vents si violent. Il marcha droit, le loup n'était plus là. Il me conduit dans une grande maison dans laquelle il y avait plusieurs tables de bois. Il me fit signe de m'asseoir et des servantes arrivèrent. Elles portaient des plateaux remplis de viandes et de fruits. Elles déposèrent les plateaux sur la table et s'en allèrent sans bruit. Prag parti à son tour et je commençai à manger. La viande était juteuse et cuite à point. Les fruits étaient mures et croquants. Tout était si délicieux que je n'entendis pas le chef entrer. Je ne le remarquai que lorsqu'il s'assit devant moi. J'arrêtai de manger et il me dit que je pouvais continuer.

- Ne te gène pas, tu peux manger comme tu veux. Je suis venu te dire que j'ai trouvé le cheval parfait. Lorsque tu le demanderas, mes servantes le selleront et elles te l'amèneront, près à courir. Pour l'instant il est traité et nourrit.

- Merci à vous, chef druide.

- Tu peux m'appeler par mon nom, Diomèd.

- Merci pour toute cette hospitalité, Diomèd. Je vais pouvoir reprendre mon voyage demain. Il ne me manque qu'une bonne nuit de sommeil.

- Je vais appeler une servante, elle va te reconduire à ta chambre.

Il claqua des doigts, et tout de suite une servante apparue. Elle vint près de moi, puis Diomèd ajouta : « Heg, voici Kari. Elle sait où tu dois aller, et elle t'apportera bière et nourriture à ta chambre. Maintenant, tu peux aller dormir.

- Merci, Diomèd.

Kari me fit signe de la suivre. Je craignis que nous devions retourner à l'extérieur, mais ma chambre était dans cette maison. Ce ne fut pas un long trajet, puis elle sorti rapidement, me laissant me changer. Je m'étalai sur mon lit de paille, il faisait plutôt frais pour une chambre. Kari revint aussi rapidement qu'elle était partie. Elle me donna une couverture et un plateau avec un petit baril de bière et une belle pièce de viande. Elle alla allumer le feu dans la cheminer, et c'est à cet instant que je remarquai comment était vraiment Kari. Elle était mince, environ 1m 70. Elle avait des cheveux roux et long en une longue tresse qui lui retombait sur le dos. Elle avait des vêtements en peaux, et elle avait des yeux vert émeraude. Je l'admirais pendant qu'elle allumait le feu, puis elle me vit. Elle rougit un peu et puis sorti de la pièce en fermant la porte. J'étais un peu attristé de la voir partir aussi vite, j'avais besoin de quelqu'un avec moi, plus qu'une simple chaleur thermique, une chaleur corporelle. J'avais besoin d'elle dans la pièce. Je me tournai dans mon lit, et m'endormis rapidement.

À mon réveil, le feu était éteint. Le baril de bière était toujours là, mais la viande n'y était plus. Je pris un peu de bière dans un verre de terre cuite, puis la but. Elle était tiède et forte. Kari ouvrit la porte et me vit réveillé. Elle referma la porte aussitôt. J'attendis un peu avant de me lever, puis Diomèd arriva. Il me demanda comment j'allais et si j'étais prêt à continuer mon voyage. Je lui dis que j'avais besoin d'encore un peu de nourriture et je pourrais partir. Il claqua des doigts et Kari revint. Diomèd lui parla dans la langue druidique, puis elle reparti. Il me dit : « Elle est parti te chercher de la nourriture. Elle va revenir bientôt. Elle est belle, n'est-ce pas ?

- Oui, avouai-je.

- Elle m'a dit que tu l'avais regardée lorsqu'elle allumait le feu hier. Si tu veux, après avoir porté ta nouvelle je peux te la garder vierge pour que tu puisse faire une vie agréable avec elle ici.

- Je ne peux accepter, je dois finir mon voyage avant et ça peut être long. De plus, je ne sais pas du tout quel âge elle a.

Kari entra, apporta un rôti de sanglier et reparti.

- Mange, ne t'occupe pas de la politesse pour l'instant. Je vais aller me coucher bientôt. La nuit tombe après tout.

Diomèd sorti, me laissant seul. Kari arriva quelques minutes plus tard et ralluma le feu. Elle parti rapidement, sans me regarder. Je mangeais tranquillement mon rôti, buvais une bière tiède, mais forte en écoutant ronfler le feu. La nuit tombait, je ne voulais pas partir tout de suite. Je voulais attendre le matin avant. Après quelques heures, je me rendormis. Lorsque je me réveillai, Kari était accotée à la porte, elle me regardait. J'ouvris les yeux, puis elle parti en fermant la porte derrière elle. Je me levai et m'habillai rapidement, puis sorti de ma chambre pour aller voir Diomèd. Il était debout derrière la porte, il s'apprêtait à entrer. Je lui dit que j'étais prêt à partir pour Harrogath, puis il m'emmena à l'écurie. Le soleil était haut dans le ciel. Un ciel bleu et froid. Il me présenta le cheval, un grand étalon noir. Il avait l'air en forme et Diomèd me dit que c'était un des chevaux des plus rapides qu'il avait vu. Je le remerciai et des servantes vinrent seller le cheval. Kari n'y était pas. Peu de temps après, j'étais prêt à partir pour Harrogath. J'étais à l'extérieur, sur l'étalon, et Diomèd m'indiqua la direction d'Harrogath.

Ce fut plus court que je ne l'avais imaginé. En quelques heures seulement, j'étais rendu à Harrogath. J'ai fais boire et manger mon cheval, puis je me suis dirigé vers la parti de la ville où les hommes vendaient. Tout était détruit. Baal avait commencé un massacre important et tentait d'envahir Harrogath. Quelques barbares défendaient encore le reste de la grande ville qu'Harrogath fut jadis. Je me faufilai dans les combats, et pus entrer en ville sans être touché. Il ne restait presque plus de monde. Il y avait un homme, de forte taille, nommé Qual-Kehk, une vieille dame nommée Malah, un jeune forgeron, Larzuk et un maigre homme, froid, Nihlathak. Tout semblait être un cauchemar, mais réel. J'entendis un cri d'un des barbares au front, il venait de mourir. Qual-Kehk et Nihlathak se retirèrent, mais Larzuk semblait vouloir me parler, ainsi que Malah. J'ai demandé à parler au grand sage Cain, s'il n'était pas mort. Malah m'a dit qu'il a été capturé rapidement et a été envoyé plus au sud, dans la ville de Tristram. Larzuk retourna à sa forge lorsqu'un barbare vint le voir, il avait brisé son épée. Malah semblait contenir une rage et une peine énorme. Elle se retira sans bruit jusqu'à sa demeure. Je restai seul, au milieu de la place, puis je vis une lumière intense. Il y eu un moment où je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais je constatai qu'un être avec des ailes blanches et lumineuses était apparu. Il me parla dans ma langue maternelle : « Je sais qui tu est et ce que tu viens faire ici.

- Moi, je ne sais pas qui vous êtes et ce que vous venez faire ici.

- Je suis Tyrael. Je suis venu te dire où aller, et je vais même t'y envoyer.

- Où ? Où dois-je aller ?

- Tu dois accompagner les sept héros dans leur quête contre les trois Frères. Je vais t'envoyer au pays des Rogues, tu les trouveras là-bas. Tu n'as qu'à leur dire que c'est moi qui t'envoi. Ils comprendront que tu es un homme important.

- Pourquoi moi ? Pourquoi je suis un homme important ? Qu'ai-je fait pour être si important ?

- Tu as vu la destruction des trois Frères ici, et personne d'autre ne peut partir.

- Pourquoi doivent-ils rester ?

- Malah pleure sa fille Anya. Elle est disparue et elle craint qu'elle se soit fait tuer par Baal ou ses laquais. Larzuk doit fournir des armes pour les barbares. Qual-Kehk doit commander les barbares et user de sa stratégie dans les embuscades. Et ce Nihlathak, je ne vois rien de bon en lui. Il est froid et traître. Je suis sur au fond de moi qu'il est un peu responsable de toute cette destruction. Alors prépare toi, ton voyage n'est pas fini.

Je vis une intense lumière blanche autour de moi, elle tournait et bougeait en tout sens, alors je fermai les yeux pour ne pas être étourdis.
J'ouvris les yeux lorsque tout sembla redevenu normal. Je vis alors des terres et de l'herbe, plus de neige, et des tentes. Il y avait une dame vêtue de vêtements violets à ma gauche, une femme qui semblait être une forgeronne à ma droite, et un plus vieil homme à une bonne distance. Je vis aussi un homme habillé en bleu devant moi, et une femme habillée de rouge et de noir. Il y avait aussi quelques archères que j'estimais être des rogues. L'homme bleu vint me voir et me parler. La langue était la même que celle des barbares. Il me dit : « Soyez le bienvenu, étranger. Nous sommes présentement assiégés par des démons d'Andarielle, la reine des catacombes. Quelques personnes, sept en tout, sont partis combattre. Ils devraient revenir sous peu. Je me nomme Warriv. La dame vêtue de vêtements mauves est Akara. Elle soigne les blessés et elle est très douée. La forgeronne là-bas, c'est Charsi. Elle a oubliée son marteau dans les prisons et achale tout le campement qu'elle en a besoin. L'homme plus loin, c'est Gheed. Je ne lui parle pas beaucoup. Et puis juste à coté de toi, c'est Kashya. Elle est la maîtresse des rogues de ce camp. Si vous pouvez me donner votre nom, ce serait déjà plus agréable pour se parler.

- Je me nomme Heg. Je suis arrivé ici par je ne sais trop quel moyen, mais c'est un ange nommé Tyrael qui m'a demandé de venir. Il veut que j'accompagne les sept héros dans leur quête contre la terreur.

- Alors, Heg, tu devrais aller voir Akara. Elle saura les rappeler.

Je me dirigeai donc vers Akara, mais je ne fis pas la moitié du chemin entre Warriv et Akara qu'une intense lumière bleue me fit arrêter. Je regardai alors vers la source de la lumière, puis je vis une sorte de porte ovale bleue qui produisait la lumière. Un homme sorti de cette porte, il ressemblait beaucoup à un barbare. Les autres personnes du camp ne semblaient pas s'affoler à voir ce miracle, ils avaient même l'air de l'ignorer complètement. Puis une femme sortie. Elle ressemblait, elle, aux rogues dans ce camp. Ensuite, ce fût le tour d'un autre homme. Il avait les cheveux blancs et tenait une tête de cadavre dans sa main. Ensuite, ce fût le tour de deux femmes, une vêtue de noir et l'autre avait un bâton dans les mains. Puis, un homme sorti, puis, un druide. Je compris alors que les sept personnes étaient les sept héros qui combattaient la terreur. Ils vinrent voir Akara, mais le druide et le barbare allèrent voir Charsi. J'allai donc voir Akara à mon tour, puis elle me dit qu'elle leur avait demandée d'aller tuer tous les monstres dans une grotte près du camp. Ils venaient de trouver la grotte. Alors je dis tout haut, en m'adressant aux sept héros :

- Tyrael m'envoie pour vous accompagner dans votre quête contre la terreur des trois Frères. Je me nomme Heg et je connais déjà vos noms.

- Tyrael t'a envoyé? Mais, pourquoi? Où l'as-tu vu, demanda Tarrn.

- J'étais à Harrogath. Il m'a dit que j'étais le seul qui avait vu la destruction que Baal avait engendré et qui pouvait venir, répondis-je.

- Bien, dit Nosw. Alors tu n'as qu'à nous suivre et combattre. Akara nous a demandé de nettoyer une grotte. Nous l'avons trouvée et nous y retournons. Tu n'as qu'à entrer dans le portail bleu que tu vois là. Tu vas arriver devant la grotte.


Je pris mon courage à deux mains et entrai dans le portal. Je me retrouvai effectivement devant la grotte, hors du camp. Puis Nosw arriva à son tour. Puis Letor, et les autres. Le dernier à venir fut Tarrn et lorsqu'il arriva, le portail se referma. Je demandai pourquoi il s'était refermé ainsi, et Myanne me dit que c'est parce que Tarrn l'avait ouvert et qu'il ne pouvait passer que deux fois dans le portail. Tout autre personne peut y entrer un nombre infini de fois sans qu'il ne se referme. Elle me dit aussi que c'est bien contre les démons et les morts-vivants car ils ne peuvent pas passer dans les portails. Elle m'expliqua aussi qu'on ne peut pas ouvrir deux portails en même temps et que pour en ouvrir un, il ne fallait que prononcer l'invocation. Nous entrâmes alors dans la grotte. Tarrn attaqua en premier. Letor se transforma en loup et alla rejoindre Tarrn avec Reck. Diren attaquait avec un arc. Nosw, elle, lançait des boules de feu vers les monstres. Je regardai attentivement et je vis que c'était des déchus, avec un chaman. Myanne me donna un gourdin qu'elle venait de trouver sur le sol et me dit d'attaquer avec elle. Je pris le gourdin à deux mains et avança vers la bataille. Je frappai de toute mes forces sur la tête d'un petit déchu, un sang écarlate en sorti en geyser. Le déchu déambula quelques instants, puis tomba. Je restai alors là, à regarder le déchu que je venais de tuer. Tarrn me prit par l'épaule et me dit : « C'est bien ça, tu l'as bien tuer. Mais il est mort, comme les autres, et tu n'as pas à le regarder. Continuons, il doit y en avoir d'autre plus loin. »

Nous avançâmes encore, puis tombâmes sur deux hommes. Mais je les regardai et vis que ce n'était pas des hommes, mais des zombies. J'avançai avec mon gourdin dans les mains et frappa l'un d'eux. Ils étaient plus résistants que les déchus, il me retourna mon attaque d'un coup de poing. Je m'effondrai de douleur, puis me relevai. Les autres avaient tués les zombies et me regardaient, Nosw me dit alors :

- Tu n'es pas super dans le combat de corps à corps. Tu serais peut-être mieux si tu combattais comme moi, avec de la magie.

- Je ne sais pas faire de la magie. Je n'ai pas de force et Tyrael m'a demandé de vous aider. Je ne peux même pas vous aider. Je ne fais que vous nuire.

- Ne dit pas ça, répondit Cromm. Akara m'a donné une baguette au départ. Avec ça tu apprends comment faire de la magie. Tiens, tu pourras créer un squelette à parti d'un mort si c'est une de tes aptitudes.

Je le remerciai et pris la baguette qu'il me tendait. Je me sentais plutôt ridicule et aucunement plus fort. Je demandai s'il fallait dire une phrase magique ou quelque chose pour faire fonctionner cette baguette. Il me répondit : « Ce n'est pas une de tes aptitudes finalement. Tu peux garder la baguette, mais elle ne t'apportera rien, à part peut-être si tu frappes un monstre avec. Mais, encore là, tu risques plus de briser la baguette que de faire mal au monstre. »

Nous continuâmes le chemin de la grotte. Nous arrivâmes finalement à un groupe de déchus et de zombies. Ils étaient beaucoup et il y avait deux chamans. J'attaquai un déchu avec la baguette, mais, comme Cromm me l'avait dit, la baguette se brisa et le monstre ne semblait pas affecté de ce coup. Myanne vint le tuer pour moi, puis je pris son glaive. J'attaquai un zombie et lui coupa la tête. Il resta malgré tout en vie. Je continuai de le frapper avec toute la force dont j'étais capable. Tarrn vint et lui enfonça sa lance dans le coeur. Il me dit : « C'est la seul manière de les tuer. Ne les attaques pas avec ta petite épée, tu n'y arriveras pas. »

Je continuai de frapper les monstres, mais je ne tuai que deux autres déchus. Je gardai mon seul glaive à deux mains, puis Myanne vint me donner un petit bouclier rond. Elle me dit que ça me serait utile pour éviter les attaques des monstres. Je la remerciai et nous continuâmes d'avancer. Je vis alors un tas de zombies et de grosses bêtes gargantuesques. Je m'attaquai à l'une d'elles, mais elle était plus rapide et plus forte que moi. Je me sauvai alors, ne pouvant tuer un monstre quelconque. Je distinguai parmi les zombies un qui était vert. Il était au milieu du groupe et ne semblait pas vouloir bouger. Lorsque Tarrn l'attaqua, il fut vite jeté par terre. Il dû se sauver en abandonnant sa lance. Myanne et Diren l'attaquèrent puis le tuèrent en peu de temps. Tarrn vint récupérer sa lance, mais elle était brisée. Malgré tout, il ne restait qu'un bête gargantuesque dans la grotte. Ce fut Nosw qui la tua. Cromm prononça alors les paroles pour ouvrir un portail, et nous rentrâmes au camp par le portail ouvert. Akara nous attendait. Puis nous dit lorsque nous fûmes tous au camp : « Pour vous récompenser de cet exploit, je vais vous augmenter une de vos compétences. Ne faîtes que la nommer et je m'occupe du reste. Nosw choisi chaleur. Myanne opta pour tigre. Cromm, lui, pris la maîtrise des squelettes. Diren eu coup critique. Letor demanda lycanthropie. Tarrn préféra prendre quelques temps pour choisir et dit qu'il reviendrait plus tard, puis alla voir Charsi. Reck choisi sacrifice. Akara me demanda quel compétence je voulais augmenter, alors je lui dit que je n'avais aucune idée de ce que signifiait les compétences. Elle m'invita à entrer dans sa tente pour me l'enseigner.

- Chacun de ce monde possède ses propres compétences. Il n'existe que très peu de gens qui connaissent les leurs, et encore moins qui peuvent les dire. J'ai trouvé les compétences des autres, alors je peux trouver les tiennes. Tu as trente compétences en tout. Certaines se ressemblent, mais ont tout de même quelque chose de différent. Pour utiliser certaines compétences, il te faut maîtriser une autre, ou même deux. À la minute où tu peux utiliser une compétence, tu la maîtrises.

- Je vois. Combien de temps ça prendra avant que vous puissiez me révéler mes compétences?

- Quelques jours, il faut simplement que j'analyse votre esprit. Vous pouvez vous fier à moi, je suis experte dans cette matière. Revenez me voir bientôt, je vous les dirai.

- D'accord. Je reviendrai demain.

- Oh, juste une dernière chose. Vous pouvez augmenter vos compétence vous-même. À chaque fois que vous tuez un monstre, vous obtenez des points d'expérience. Lorsque vous vous sentez plus fort, c'est parce que vous avez assez d'expérience pour augmenter une de vos compétences.

- D'accord, comment je sais que je me sens plus fort?

- Vous le saurez, ne vous inquiétez pas.

- Eh bien, merci.

Je sorti et alla voir Tarrn qui était avec Charsi. Il se choisissait une nouvelle lance, car Charsi était incapable de réparer la sienne. Elle était faite en un métal qu'elle ne connaissait pas. Il opta pour une lance d'acier, très résistance, mais très lourde. Il attaquera fort, mais lentement. Je demandai alors à Charsi quel arme je devrais utiliser, mais elle ne pouvait me le dire avant que je sache mes compétences. Alors j'allai parler aux autres personne du camp. Gheed ne possédait pas de très bons objets, et la plupart je ne les connaissait pas. Myanne vint me voir et me dit que Kashya voulait nous parler. J'allai alors avec les autres pour écouter ce que Kashya avait à nous dire.
- J'ai entendu parler de vos exploit contre Crémation, le zombie vert que vous avez tué. Mais ce Crémation était faible. Il y avait une rogue ici, c'était ma meilleure. Mais elle est tombée dans une embuscade et est depuis devenu une servante d'Andarielle. Elle est corrompue par les ténèbres, mais elle ne l'a certainement pas voulu. Je sais que son âme est encore en elle, prisonnière de ce corps de démon. Je ne vous demande qu'une chose. C'est de vous rendre au Cimetière des Soeurs près des plaines gelées, puis d'anéantir ce corps démoniaque et libérer l'âme de cette rogue corrompue. Je vous récompenserez lorsque ce sera fait.

- Vous pouvez compter sur nous, Kashya, dit Tarrn. J'ai une nouvelle lance et je n'hésiterai pas à transpercer ce corps démoniaque pour la libérer.

- Oui, dit Nosw. Nous allons la libérer. Elle ne mérite pas d'être ainsi emprisonnée. Allons-y!

Nous traversâmes la lande sanglante et arrivâmes aux plaines gelées. Il y eu plusieurs bêtes gargantuesques qui nous attaquèrent. Tarrn en tua une en un seul coup, mais fut frappé par un deuxième. Myanne alla le tuer. Tarrn frappait très fort, mais très lentement et c'était son gros désavantage. Il devait compter sur nous pour survivre. Il en tua un autre, et un troisième. Diren en tua un aussi. Cromm et Letor tuèrent le dernier. Tarrn me dona une armure de cuir clouté : « Tiens, ça te sera utile. Elle n'est pas très résistance, mais c'est mieux que rien. ». Je le remerciai et l'enfilai tout de suite.

Nous continuâmes d'avancer, puis une dizaine de rogue corrompue foncèrent droit sur nous. J'en attaquai une avec mon glaive et para une attaque avec mon petit bouclier rond. Je lui redonnai un coup de glaive, mais cette fois elle esquiva mon attaque. Je n'ai cependant pas pu éviter la sienne et elle m'enleva mon bouclier de son attaque. Je la frappai et cette fois je la touchai. Elle mourru et tomba, en libérant l'âme de la rogue qu'elle contenait. Cromm fit exploser son corps et un squelette en sorti. Le squelette de Cromm attaqua une rogue, il était plus fort que moi. Je récupérai mon bouclier. Les rogues furent toutes tuées, et chacune d'elle fut libérée lors de sa mort. Nous continuâmes notre route vers le Cimetière des Soeurs.

Nous rencontrâmes un groupe de déchus avec plusieurs chamans, dont un était plus vert que rouge. Il avait la capacité de ressusciter les autres chamans. Nous devions le tuer pour ensuite tuer les chamans et finalement, les déchus, si nous voulions arriver à bout de ce groupe. Il y avait au moins 5 chamans et 20 déchus. Nosw envoyait des boules de feu sur le chaman vert, mais il ne semblait pas être affecté par cette magie. Cromm envoya son squelette à l'attaque, mais il se fit tuer rapidement. Tarrn tentait d'éliminer quelques déchus, mais les chamans les ramenaient vites en vie. Myanne réussit à tuer un chaman, mais, le chaman vert le ramena et il se remit à combattre. Diren envoyait ses flèches directement sur le chaman vert. Ça avait l'air de faire effet car certains déchus se posaient devant les flèches et se faisaient tuer pour le chaman vert avant d'être réanimés par les autres chamans. Je distinguai alors le cri des déchus, ils disaient Bishibosh. Je compris alors que Bishibosh était le chaman vert. Je m'attaquai alors à lui, mais ce fut une grave erreur. Il était très rapide et m'attrapai avant même que je n'ai eu le temps de le toucher, me faisant ainsi perdre mon bouclier et mon sabre. Il me tenait dans les airs, puis Myanne vint le transpercer de ses griffes, une sorte d'arme qui s'attache au poignet. Elle retira ses griffes puis Bishibosh me lâcha. Je récupérai mon arme et mon bouclier avant que Bishibosh ne reprenne ses esprits, puis me sauvai rapidement. Nosw tua un déchu qui n'était qu'à quelques pas de moi, puis il se fit réssuciter. Tarrn semblait en difficultés, alors j'allai le rejoindre avec Letor.

Reck, lui, attaquait les chamans. Diren toucha Bishibosh à la tête, la flèche resta prise dans son crâne et il tituba un peu. Il se reprit et donna un violent coup à Myanne qui tomba sous le choc. Elle s'accrocha avec ses griffes et se mit à saigner de son bras gauche. Elle se releva et se sauva de Bishibosh pendant que Diren lui tira une autre flèche dans la tête. Reck comprit qu'il fallait le tuer en premier, puis lui asséna un violent coup d'épée dans le torse, près de l'endroit où Myanne l'avait transpercé. Il demeura malgré tout en vie. Je tuai quelques déchus pour aider Tarrn, puis un chaman. Il était bien plus résistant qu'un déchu, mais pas beaucoup plus fort. Bishibosh réssucita le chaman qui me donne un coup dans le dos. Tarrn le retua et Diren acheva enfin Bishibosh d'une troisième flèche dans la tête. Cromm utilisa le corps de Bishibosh pour créer un squelette, puis celui d'un déchu. Je tuai le dernier chaman, puis alla voir Myanne qui saignait toujours. Tarrn ouvrit un portail par l'incantation, puis nous la transportâmes à Akara. Elle s'empressa de l'amener dans sa tente et nous demanda de continuer notre quête et revenir la voir plus tard. Nous repartîmes pour les plaines gelées et arrivèrent au Cimetière des Soeurs sans rencontrer d'autre monstres. Une flèche enflammée provenant du cimetière atteignit Tarrn dans les côtes. Nous le traînâmes plus loin de l'entrée du cimetière, puis l'amenèrent en ville. Nous le portèrent à Akara qui le mit dans sa tente. Elle nous dit que Myanne va très bien et qu'elle pourra retourner combattre d'ici un jour ou deux, le temps que sa plaie commence sa guérison. Nous retournâmes aux plaines gelées, près du cimetière, nous n'étions que six pour affronter Blood Raven.

Nous courûmes jusqu'à ce que nous la voyions, puis l'attaquèrent. Des squelettes arrivèrent de partout autour de nous, ainsi que des affamés. Nous étions encerclés par des dizaines de monstres répugnant et puant et la meilleure rogue qui était maintenant corrompue. Blood Raven s'installa près d'une tombe, et quelques minutes après, un affamé sorti de la terre et rejoint les autres pour nous attaquer. Nosw était à cours de magie, elle avait déjà tuer cinq squelettes et deux affamés. Je décidai d'attaquer avec Letor. Il tua un squelette alors qu'un autre vint me frapper. Je le tuai et vis une flèche enflammée foncer droit sur moi. Je me protégeai avec mon bouclier et il s'enflamma. Je du le laisser tomber en empoigner mon sabre à deux mains. Trois affamés avaient cerné Letor. Il était prit au piège. J'en frappai un, mais ils étaient comme les zombies. Il n'avait plus de tête et combattait encore. Diren le tua d'une seule flèche, puis tua les deux autres. Letor se transforma en loup et attaqua un squelette pendant que j'en attaquais un autre. Reck ne semblait pas bougé, mais il suait abondamment et paraissait très concentré. Cromm jetais des malédictions sur les affamés et les squelettes, pendant que ses deux acolytes combattaient les ennemis. Nous tuâmes presque la moitié des affamés et tout les squelettes rapidement.

Blood Raven semblait un peu plus affolée que lors de notre arrivée. Diren s'enfuie, en cherchant sur le sol, puis finalement incanta un portail et retourna en ville. Elle n'avait plus de flèches. Reck était sur le bord d'exploser. Il était si concentré que son front était complètement recouvert de sueur. Letor retourna en ville et quatre affamés m'encerclèrent. Ils m'amenèrent dans un coin isolé du reste du cimetière, puis Cromm retourna en ville. Il était à cours de mana. Nosw, cependant, semblait en furie. Elle tua les quatre affamés autour de moi et en tua cinq autres. Il ne restait plus que Blood Raven, Reck, Nosw et moi. Cromm revint rapidement pour combattre et Tarrn entra aussi. Diren revint et Cromm lança une malédiction sur Blood Raven. Tarrn l'attaqua, suivi de Reck. Diren tirait ses flèches si vite qu'elle semblait les multiplier. D'ailleur, elle en tirait deux en même temps, mais n'en prenait qu'une à la fois. J'attaquai Blood Raven, et nous finîmes par la tuer. L'esprit de la rogue vola quelques instants au dessus du corps de démon dans lequel elle était prisonnière il n'y a que quelques secondes. Elle bougea les lèvres, sans émettre de son, voulant dire merci. Nous rentrâmes au camp par le portail de Cromm. Nous allâmes voir Kashya qui nous donna une rogue mercenaire. Elle s'appelait Anyta. Nous allâmes voir Akara, elle nous attendait pour nous parler...
- Myanne va mieux. Dans une journée elle pourra continuer. J'ai su qu'Anyta a rejoint vos troupes. C'est la meilleure rogue que nous avons vue depuis Blood Raven. C'est un grand exploit que réussir à tuer son démon. Mais j'ai maintenant une tâche bien plus compliquée à vous confier. Il y a un homme qui a été capturé lors de la dévastation de Diablo sur nos terres, terres qu'il a confié à Andarielle. Il a prit d'assaut Tristram et a détruit presque tout. Le seul homme qui a pus lui résister est Deckar Cain. Il est enfermé à Tristram et vous êtes maintenant suffisamment aguerris pour aller le sauver. Les autres habitants de Tristram se sont laissés corrompre facilement, donc je vous conseille de garder un oeil sur Griswold. Ceci dit, rendez-vous au bois perdus par le passage souterrain du champ de pierre. Trouvez l'arbre d'Inifuss et ramenez-moi le parchemin qui se trouvera au pied de cet arbre. Je vous raconterai la suite de votre quête. Heg, je dois vous parler. Venez dans ma tente.

J'entrai dans la tente d'Akara, Myanne était couchée. Elle dormait. Il y avait plusieurs livres et potions, mais aussi un coffre ouvert dans lequel il y avait bien des bâtons, des baguettes et aussi des marteaux et des sceptres.

- J'ai trouvé tes compétences. Tu vas pouvoir t'en servir grâce aux objets que j'ai dans mon coffre. Reck en a des semblables, mais simplement moins fortes. Tyraël a bien fait de te choisir pour les accompagner, tu peux lancer ton marteau sans même qu'il ne quitte tes mains. Tu as aussi des auras offensives et des auras défensives. Cependant, tu es vraiment nul au combat corporel.

- Nosw me l'a déjà dit lorsque nous étions dans la grotte. Mais je ne savais pas quoi faire pour aider alors j'y allais ainsi.

- À partir de maintenant, tu ne devras plus faire ça. Tu risquerais de te tuer. Je vais t'endormir, et t'envoûter. Tu seras plus fort et tu sauras utiliser des compétences que tu as. Je n'ose pas te les dires maintenant car tu ne comprendrais absolument rien.

- J'ai déjà bien de la misère a comprendre maintenant.

- Laisse-toi faire, tu vas être comme Myanne. Tu ne ressentiras rien, et à ton réveil nous serons demain. Tu pourras commencer la quête avec les autres.

Elle s'approcha de moi, prononça quelques mots en mettant sa main droite sur ma tête, et je m'endormis, comme elle me l'avait dit.

Lorsque je me réveillai, j'avais l'impression de toujours avoir su comment lancer un marteau sans que je ne le lance. Pourtant, hier je ne le savais pas. Myanne n'était pas là, sans doute dehors, pensai-je. Je me levai, Akara n'était pas là non plus. Je sorti, et je vit que tout le monde était réveillé et que Myanne était déjà complètement guérie. Akara était dehors aussi.

- Tiens, Heg, bien dormi, me dit Myanne.

- Oui, oui, très bien dormi. Et vous, je m'adressais à tout le groupe, bien dormi?

- Ah, le sol était divin, s'exclama Tarrn.

Akara nous demanda de commencer sa quête car elle était impatiente de revoir Cain. Nous partîmes donc pour le champ de pierres. Nous y arrivâmes en moins d'une journée. Alors que le soleil se couchait, nous étions déjà près des pierres. Nous arrêtâmes pour la nuit, puis, au lever du soleil, repartîmes. Nous vîmes que les pierres étaient protégées par des monstres qui ressemblaient au déchus, mais ils étaient bleus, dont un qui était bleu foncé. Tarrn tua un boucher, car c'était des boucher, et quand il mourut, j'entendis alors Rakanishu. Le boucher foncé était le Rakanishu, gardien des pierres de Tristram. Il n'avait heureusement pas la capacité de réanimer les bouchers morts, et aucun chaman boucher à l'horizon. Je lançai un marteau à Rakanishu, une multitude d'éclairs lumineux se propagèrent en tout sens. Nous les évitâmes tous, mais Rakanishu était encore bien vivant, malheureusement. Myanne tua deux bouchers, ils devaient être dix en tout. Nosw en tua un et moi aussi. Tarrn et Letor tuèrent les autres. Reck restait encore concentré, mais plein de sueur, comme à l'attaque de Blood Raven. Il tua le dernier boucher lorsqu'il s'approcha de lui. Nosw émit un champ statique qui enlevait le quart de la vie de Rakanishu. Je lançai des marteaux et Reck le frappait avec son aura. Tarrn fut celui qui le tua, en lui enfonçant sa lance dans la tête. Lorsqu'il la ressorti, le sang de Rakanishu gicla en tout sens. Nous venions de vaincre le maître des bouchers. Nous continuâmes notre route vers le passage souterrain. Nous vîmes des hommes-boucs avec des haches d'armes s'avancer. C'était des hommes-boucs du clan de la lune. J'en tuai un, et je senti en moi une immense force. Je crois que je venais d'avoir suffisamment d'expérience pour augmenter une de mes compétences. Je tuai un autre hommes-bouc, puis rentrai au camp avec les autres. La lance de Tarrn commençait à être trop faible pour lui. Je me rendis à Akara, et lui dis que je venais de ressentir une immense force en tuant un homme-bouc. Elle me confirma que j'avais suffisamment d'expérience pour augmenter un de mes compétences et me demanda laquelle je voulais. J'admis ne pas en connaître une seul, alors elle me donna mon choix : « Tu as le choix entre cinq compétences pour l'instant. Elles sont lance, pour lancer une arme sans la perdre, identification, pour connaître le nom des monstres et pouvoir voir leurs blessures internes, invisibilité, pour être invisible en utilisant 10 points de mana par seconde, chaleur, c'est une des compétence de Nosw, ça fait augmenter tes points de mana plus rapidement et maîtrise de la force, pour pouvoir utilisé des objets très lourd, sans incommodité. »

Je choisi identification puisque Akara m'a aussi révéler que invisibilité n'était pas encore très utile pour moi car je ne pourrai pas l'utiliser suffisamment longtemps. À peine dix secondes. Nous retournâmes au champ de pierres, Tarrn avait changé sa lance et Myanne combattait maintenant avec une griffe dans chaque main. Nous arrivâmes au passage souterrain sans autre incident, mais une fois à l'intérieur, une avalanche de chasseurs et d'archers inhumains nous tomba dessus par surprise. Ce fut un vrai carnage. Nous combattîmes avec fureur et, loin d'être vaincus, nous en redemandèrent. Nous prières furent exaucées lorsque d'autres archers et d'autres chasseurs inhumains arrivèrent. Ils étaient accompagnés de plusieurs déformés, ainsi que des archers squelettes. Cromm avait lui aussi des squelettes, mais moins nombreux et moins fort que les archers. Nous combattîmes encore, nous prîmes le dessus sur la bataille plutôt rapidement. Je tuais des archers squelettes par dizaines tellement ils étaient nombreux. Je terminai la bataille en tuant le dernier déformé, puis ressenti encore cette vague de force. J'ignorais si je devais retourner à la ville pour redemander à Akara si elle voulait bien m'aider à utiliser une nouvelle compétences, mais les autres ne semblaient pas vouloir rentrer. Nous continuâmes la route à travers le passage, nous arrivâmes dans une embuscade et étions sur le point de perdre et je remarquai que Cromm et Nosw n'étaient pas là. Ils arrivèrent lorsque nous reprenions le dessus et vainquions nous ennemis. Ils se joignirent au combat sans nous adresser la parole, puis s'éloignèrent un peu du reste du groupe. J'allai les voir, mais ils me demandèrent de ne pas m'inquiéter pour eux et de continuer avec les autres. Ils me dirent qu'ils allaient probablement retourner au camp plus tôt que nous et que nous nous retrouverions là-bas. Je rejoignis le groupe, puis parlai seul avec Myanne, lui demandant si elle savait ce que signifiait ce comportement des Cromm et Nosw.

- Heg, je ne te croyais pas si stupide, dit-elle.

- Pourquoi? Qu'ai-je demandé de si stupide?

- Ouvres-toi les yeux enfin, ils sont amoureux.

Je restai bouche bée, ne sachant que dire. Elle le remarqua : « Quoi, tu n'as jamais entendu parler de l'amour?

- Si, si. Mais j'ai un peu de misère à y croire.

- Tu ne me crois pas?

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, c'est juste...

- C'est juste quoi? Tu es amoureux de Nosw, toi aussi?

- Non, non. Je n'ai pas dis ça. Ce que je veux dire c'est que je ne trouve pas qu'ils vont très bien ensemble.

- Bah, s'ils veulent s'aimer, on ne peut rien y faire.

- Je sais, mais c'est juste que Cromm joue avec les morts et les malédictions, et Nosw avec le feu, la glace et la foudre.

- Comment tu sais que Nosw sait maîtriser la glace et la foudre? Elle n'a utilisé qu'une seule aptitude depuis que nous avons commencé.

- C'est Akara qui me l'a dit, en me révélant mes compétences.

- Elle t'a aussi dit les miennes?

- Non, elle m'a dit celle de Nosw car j'en ai une qu'elle a.

- Laquelle?

- Chaleur.

- Tu l'as toi aussi? Mais comment vous pouvez bien faire ça régénérer votre mana vous trois?

- Qui d'autre a chaleur?

- C'est Reck. Ce n'est pas vraiment chaleur, c'est une aura. Nous pourrons donc l'avoir aussi si nous sommes près de lui, mais pour l'instant il ne peut pas l'utiliser. Il n'est pas assez fort.

- Oui, les auras. Il en utilisait une lorsqu'on tuait Rakanishu?

- Oui, quand il était concentré et plein de sueur sans qu'il ne bouge.

- C'est si dur utiliser une aura?

- C'est juste qu'il n'est pas encore assez fort et qu'il n'en utilise pas souvent. La plupart du temps il utilise puissance, elle augmente nos dommages. Mais des fois il utilise feu sacré. Et c'est ça qui lui permet de tuer à distance, mais il doit se concentrer beaucoup car c'est une aura de niveau deux.

- De niveau deux?

- Chacun de nous avons six niveaux de compétences. Pour l'instant il n'y a que Reck qui peut utiliser des compétences de niveau deux. C'est lui le plus fort autrement dit. Il était déjà un héro avant de se joindre à nous, mais il n'était connu que sur ses terres, c'est pourquoi tu n'avais jamais entendu parler de lui.

- Ah, je ne lui ai pas encore parlé à Reck. Je le trouve un peu étrange aussi.

- Tu as aussi entendu parler des trois modes de compétences?

- Les trois modes?

- Ah, Akara ne t'as pas dit grand chose. Nous avons aussi tous trois modes de compétences. Pour Reck, c'est les auras offensives, les auras défensives et les aptitudes de combat. Pour Nosw, c'est le feu, la glace et la foudre. Diren, javeline et lance, arc et arbalète, aptitudes passives et magie. Tarrn, combat, maîtrises et cris. Letor, métamorphose, invocations et éléments. Puis, moi j'ai pièges, discipline de l'ombre et art martiaux.

- Moi j'ignore les miennes, mais dès qu'on retourne au camp je vais demander à Akara.

Nous avançâmes un peu, puis Tarrn s'écria : « À l'attaque, une embuscade, encore!

Nous le rejoignîmes et tuâmes les quelques monstres qui avaient tentés de nous tendre une embuscade. Elle ne fût pas d'un grand succès. Je regardai derrière nous, Cromm et Nosw n'étaient pas là, ils ne nous avaient pas suivis. Myanne m'appela : « Viens, nous sommes rendu aux bois.

Heureusement, l'arbre d'Inifuss était proche, mais malheureusement, il était bien gardé. Nous combattîmes des brutes, ils ressemblent étrangement aux bêtes gargantuesques, mais une d'elle était bien plus forte et bien plus rapide. Nous tentions de la tuer, mais elle était trop force que nous lui avions laissé la vie sauve. Nous primes le parchemin puis retournâmes au camp. Akara nous avait vu arriver et elle s'était approchée. Nosw et Cromm était déjà arrivés, ils étaient sous une tente et mangeaient un peu, en tête à tête.

- Je vois que vous avez trouvé le parchemin de l'arbre d'Inifuss. Si vous me le laisser jusqu'à demain, le temps que je déchiffre la langue des Horadrims. À part Cain et moi, je ne crois pas que quelqu'un la connaisse.

Tarrn lui donna le parchemin et alla manger un morceau avec Nosw et Cromm. Les autres le suivirent, moi, je voulais demander à Akara quelles étaient mes trois modes.

- Akara, avant que tu te lances dans ce parchemin, j'aimerais te poser une question.

- Oui, je t'écoute.

- Je parlais avec Myanne tout à l'heure.

- J'ai peine à y croire, tu lui as vraiment parlé, me dit-elle en souriant.

- Oui, elle m'a dit qu'on avait trois modes de compétences, mais tu ne m'as pas dit les miennes, je ne veux pas te presser, c'est juste désagréable de ne pas les savoir.

- Oui, je sais ce que tu ressens. Car je ne les sais pas non plus. Il me faudra un peu de temps avant de trouver tes compétences et tes modes. Mais j'y arriverai, ne t'inquiète pas.

- D'accord, merci.

- Ça me fait plaisir, Heg.

Je rejoignis les autres à la table, Anyta y était. Elle n'était pas venue aux bois car elle n'avait pas terminée son entraînement. Elle pourra nous suivre demain, elle venait de finir. Je mangeai un gigot de lapin, plutôt sec. Il était froid mais nous n'avions rien pour le réchauffer. Personne ne parlait pendant que nous mangions, ce fut Anyta qui ouvrit la parole en premier : « J'ai hâte de revoir Cain parmi nous, il connaît absolument tout. Je n'ai jamais vu un homme aussi intelligent.

- Il a été capturé depuis combien de temps, dis-je.

- Oh, environ six mois. C'est triste de savoir qu'il a perdu six mois dans une cage à Tristram, prisonnier de Griswold, répondit-elle.

- Moi, je ne savais même pas qu'il a déjà habité ici, dit Tarrn. Je croyais qu'il avait été capturé à Tristram lorsque Diablo est sorti des enfers. Je ne l'ai jamais vu et je ne connais pas non plus ce Griswold, mais il a l'air plutôt fort, un bon adversaire.

- Un très bon adversaire, même bien plus fort que toi, Tarrn, dit Nosw. Tout à l'heure, j'ai tuée un squelette, je crois que c'était un archer, mais ce n'est pas l'important. L'important c'est que je suis la deuxième ici à pouvoir utiliser une compétence de niveau deux!

- Laquelle as-tu choisi, Nosw, dit Reck.

- Champ statique. C'est ce qu'il y a de plus fort contre Griswold, répondit-elle. Elle se tourna vers Tarrn : « Je vais t'aider énormément à le tuer Tarrn.

Myanne s'approcha de moi pendant que les autres tentaient d'inventer un plan d'attaque contre Griswold. Elle me dit : « Alors, toi, c'est qui ton amour? Tu ne me l'as pas encore dit.

- Mon amour? Tu veux encore me parler de Nosw et Cromm?

- Non, je veux qu'on parle de toi, je te connais à peine. Tu dois bien avoir vu une femme que tu aimes, non?

- Oui, une seule. Mais je crois qu'avec cette mission de débarrasser le monde de la terreur, c'est un amour impossible.

- Comment ça? Si tu es le vainqueur contre Baal, avec nous, tu ne crois pas qu'elle devrait t'apprécier?

- C'est possible, mais je ne l'ai pas vu souvent, deux jours seulement.

- Comment elle s'appelle?

- Kari. C'est une servante de Diomèd, un chef de clan druide.

- Tu as été voir Diomèd?

- Oui, si on cessait de parler de moi et qu'on commençait à parler de toi? À part ton nom, quand je suis arrivé je ne connaissais rien de toi. Maintenant, je connais au moins tes trois modes.

- Que veux tu savoir? Si j'ai un amour?

- Pourquoi pas?

- Eh bien, je n'en ai pas. On ne pourra pas en parler.

- Tu n'as jamais vu un homme qui t'intéressait?

- Non, jamais. Ils sont tous trop avide de sexualité et de bière. Moi je veux un homme courageux, fort et élégant aussi.

- Reck, je ne le connais pas, mais il est courageux, fort et élégant, tu ne trouves pas?

- Oui, mais c'est difficile d'aimer. Je ne sais pas si tu comprends, mais Reck ne m'attire pas.

- Bien, c'est sur que si tu rejette toutes les possibilités tu ne peux pas être en amour avec quelqu'un.

- Il y a déjà eu une personne avec qui je suis tombée en amour, mais c'était il y a très longtemps, et puis avec lui, c'est vraiment impossible.

- Raconte, je veux savoir.

- Il se nomme Bartuc, il est très connu chez nous, mais il est mort à présent, ou presque. Il est devenu un démon et défend la chambre de Baal, si nous voulons tuer Baal, nous devons tuer Bartuc avant.

- Ça doit être dur de tuer ton amoureux.

- C'est moi qui l'aimais, lui il ne m'aimait pas.

- Dans ce cas, il ne faut plus que tu t'attaches à lui, sinon ça ne va que te nuire.

- Je sais, c'est pourquoi je tentais de l'oublier.

- Je suis désolé d'avoir fait remonter tes souvenirs ainsi. Je ne savais pas.

- Ça va aller. Après tout, il ne faut pas s'en faire. Il ne m'aimait pas, je n'ai pas de raison de l'aimer.

- De quoi vous parlez vous deux, nous dit Reck.


Je pris la parole en voyant Myanne qui ne voulait pas que je révèle son secret et qui ne savait pas quoi dire : « Je lui demandais où sont ses terres, d'où elle vient quoi.

- Bon, vous avez fini?

- Oui.

- Alors si vous veniez nous aider à préparer un plan, vous nous seriez plus utile.

Nous les rejoignîmes, et commencions à élaborer un plan d'attaque avec eux. Une véritable stratégie contre Griswold, ça n'existe pas. Nous en convenions donc que Nosw devait lui enlever la moitié de sa santé avec sa nouvelle compétence, et que Reck, Tarrn et Letor l'attaquent avec Diren pour lui enlever l'autre moitié pendant que Myanne, Nosw, Cromm et moi les défendions.

Nous allâmes nous coucher après quelques heures de discussion, puis nous levâmes le lendemain, près au combat. Akara vint nous voir et nous dit : « J'ai fini de déchiffrer le parchemin. Je l'ai enchanté de sorte que vous n'aurez qu'à toucher les pierres dans l'ordre indiqué. Attention, si vous manquez votre coup, vous mourrez. Si vous réussissez, ça enchaînera une réaction qui fera tomber la foudre sur vos ennemis et ouvrir un portail pour vous rendre à Tristram. Bonne chance!

- Merci Akara, dis-je.

Nous allâmes au champ de pierres par le même procédé qu'a utilisé Tyraël pour m'emmener au camp des rogues. Nous arrivâmes aux pierres rapidement et sans incident, et comme nous avions déjà tué Rakanishu, les pierres étaient libres. Nous touchâmes les pierres dans l'ordre indiqué sur le parchemin d'Akara, puis allâmes à Tristram par le procédé qu'elle nous avait dit. Une fois rendu, tout était en cendre et en feu, à certains endroits. Plus aucune maison ne ressemblait à une maison, aucun homme n'était vivant en vu, excepté notre petit groupe de huit hommes. Nous avançâmes prudemment, puis nous entendîmes une voix, humaine. Nous allâmes vers cette voix, puis vîmes Deckar Cain, enfermé dans une cage, en criant avec les seules forces qui lui restaient : « Aidez-moi, par pitié!

Tarrn alla tenir la corde et la couper, puis déposa lentement la cage de Cain avant d'en détruire la chaîne qui la tenait fermée. Cain alla au camp par le simple principe d'un portail qu'il invoqua lui-même. Nous, nous continuâmes notre attaque de Tristram. Griswold savait que nous étions ici, mais nous ne savions pas qu'il le savait. Il n'y avait que quelques bouchers et quelques squelettes aux alentours, pas de Griswold ou d'armée.

- Bon, je crois qu'on a déjà fait le ménage. Je crois aussi que Griswold a eu peur de nous et a quitté avant que nous arrivions, dit Letor.

- Il doit nous tendre une embuscade, allons près du portail rouge, c'est notre unique chance de nous en sortir vivant s'il nous attaque, dit Anyta.

- Silence ! Nous sommes venu le tuer, nous allons le tuer. Personne ne se sauve, sinon il se sauve à jamais et ne nous accompagne plus pour notre combat contre la terreur, c'est clair, dit Cromm.

Personne ne répondis, il n'y eu plus aucun son, puis un faible bruit attira notre attention. Il venait d'une maison en flamme, un simple et faible bruit, comme si quelqu'un tapait dans ses mains. Il devint de plus et plus fort et de plus en plus rapide.

- Le voilà. Griswold, dit Myanne.

- Non, ce n'est pas lui. Griswold, je le connaît, il est en train de nous épier, mais ce n'est pas lui qui fait ce bruit. Ne restons pas, il va nous tuer, tous, s'exclama Anyta.

- Comment peux-tu en être sure? S'il voulait nous tendre un piège, son armée serait déjà derrière nous, dis-je.

J'avais parlé trop vite. Son armée était effectivement derrière nous, ce fut une lutte sans mercis, des monstres et des monstres s'acharnait sur leur unique raison de leur présence, tuer tout humain s'aventurant à Tristram. Nous eûmes beaucoup de difficultés avant d'arriver enfin à mettre un terme à cette armée, puis Griswold sorti de la maison en flamme.

- Heg, tu as fait une erreur, mais j'admets la mienne. À l'attaque, dit Anyta.

Nosw commença son champ statique pour détruire Griswold, puis il disparu, sous nos yeux.

- Heg, sais-tu expliquer ce qui viens de ce passer, dit Nosw. Je ne l'ai pas déjà tuer j'espère?

- Non, il est vivant. Soit que c'était une image de Griswold et qu'il est toujours dans la maison en flamme, soit qu'il s'est téléporté et qu'il est derrière nous ou à un autre endroit, peut-être même hors de Tristram, répondis-je.

Sans plus tarder, nous regardâmes derrière nous, Griswold n'y était pas. Nous avançâmes jusqu'à la maison en flamme. J'entrai, mais toujours aucune trace de Griswold. Nous retournâmes au portail rouge, il n'y était pas non plus.

- Il doit être parti de Tristram, cherchons-le dans le champ de pierres, dis-je.

Nous traversâmes le portail et nous retrouvâmes dans le champ de pierres. Griswold nous y attendais, et il nous frappa sans attendre que l'on réalise sa présence. Tarrn reçu son poing directement sur la mâchoire et elle craqua sous la force de Griswold. Il frappa ensuite vers Myanne, mais elle était trop rapide pour lui et esquiva son coup pour courir autour de lui à l'en étourdir. Nosw l'attaqua avec son champ statique et elle lui enleva la moitié de sa santé en une fraction de seconde. Letor et Reck commencèrent à le frapper, Griswold s'en prit tout d'abord à Letor, qui dû se sauver après quelques coups, puis à Reck, qui lui, resta plus longtemps. Mais, il dû se sauver à son tour. Griswold était très fort et ne semblait pas affecté par de simples coups, il lui en fallait plus. Tarrn revint à la charge et transperça la jambe droite de Griswold qui tomba sur le sol. Il mit le pied sur le cou de Griswold, mais celui-ci le prit et le tordit. Tarrn tomba et échappa sa lance. Griswold se releva rapidement et frappa Tarrn de ses pieds, ce qui lui fit perdre connaissance, et si nous n'agissions pas vite, Tarrn allait mourir. Myanne vint frapper Griswold de ses griffes, avec une rapidité incomparable. Griswold, cependant, ne s'arrêta pas et lui écrasa son poing dans le ventre. Elle perdit son souffle et baissa sa rapidité, ainsi que sa puissance. Griswold reprit le dessus sur elle très rapidement et lui enfonça une nouvelle fois son poing dans le ventre. Elle tomba sur le dos, ne pouvant plus bouger. Griswold avançait vers elle, alors je lui lançai un marteau et l'atteignit à la tête. Il se retourna et recommença sa marche vers moi. Nosw et Cromm tentèrent d'attirer son attention, mais il était bien décidé à m'attaquer. Je m'éloignais de lui, mais plus je tentais de m'enfuir, plus il accélérait sa marche. Après quelques pas de course arrière, il commença à courir vers moi, mais très rapidement. Il me frappa de son poing en plein visage et mon nez commença à verser beaucoup de sang. Je ripostai et le frappa de mon marteau sur la mâchoire, ce qui eu pour effet de la décrochée. Il resta quelques temps un peu ébahi par mon attaque, puis se remit à m'attaquer. Je lui redonnai un coup de marteau sur la mâchoire, mais elle absorba le choc sans faire de bruit et Griswold n'a pas été affecté de ce coup. Il me frappa une seconde fois au visage. J'avais maintenant tellement de sang dans les yeux que je ne voyais plus Griswold. Il me frappa encore et je perdis connaissance.

Je me réveillai au camp, dans la tente d'Akara. J'étais à coté de Tarrn, qui dormait toujours. Je tâtai mon nez, je touchai alors une sorte de papier doux, très doux, comme de la soie. Je n'avais plus de sang dans le visage. Je me levai, lentement, puis sorti de la tente. Cain était au milieu du camp, avec Warriv et Kashya. J'allai le voir, il me regarda le nez, ou plutôt, mon pansement, puis me dit : « Je suis désolé d'avoir causé autant de dommage à votre équipe. Cependant, tout le monde est encore en vie. Pour vous prouver ma gratitude de m'avoir libéré, je vais vous identifier tout objet dont vous ignorez les caractéristiques, gratuitement et rapidement.

Je le remerçai et lui demanda où étaient les autres.

- Ils sont tous chez Charsi. Elle a reçu des armes ce matin et elle leurs précise ce qu'elles ont de particulier.

Avant que je ne puisse répondre, je vis Letor ressortir avec une masse plutôt impressionnante. J'allai le voir et lui demanda ce quelle avait de particulier pour qu'il l'achète.

- Elle fait beaucoup de dommages et comme je me transforme en loup avec mon arme dans les mains, elle se fusionne à moi et je ne la trouve plus lourde et je n'ai pas de misère à frapper rapidement. Je prends les caractéristiques de cette masse et je deviens énormément fort! Tu verras, ces monstres, ils vont tous y passer.

J'allai voir Charsi à mon tour, puis elle me dit : « Ah, Heg, il était temps que tu te réveilles. J'ai reçu un objet important pour toi, tellement important. C'est Diomèd qui te l'envoie. Tu n'as qu'à te rendre au fond, tu le trouvera sans aucun doute.
Sans perdre une seconde, j'allai voir cet objet que Diomèd pouvait bien m'envoyer. Je n'en croyais pas yeux. Il m'avait fait venir depuis ces terres du nord, un splendide marteau. Charsi vint me voir, puis me dit : « C'est un super marteau n'est-ce pas?

- Il est vraiment pour moi?

- Oui, mais tu ne peux pas le prendre maintenant. Il te donnera ses caractéristiques lorsque tu auras atteint un certain niveau et que tu seras assez fort pour le porter. Il est très lourd, lorsque je l'ai pris, j'ai eu du mal à croire que c'était un marteau et non une masse très pesante. Cependant, tu peux l'admirer en attendant. Tiens, c'est les caractéristiques de ton marteau, tu devrais être capable de le lire, c'est en barbare, notre langue.

- Merci Charsi, dis-je.

Je pris le papier qu'elle me tendait, puis lis. Il était marqué Marteau de Schaeffer en gros au dessus du reste. Je continuai, estimant que Marteau de Schaeffer était le nom du marteau, il y avait une longue description des caractéristiques : « Niveau requis : 79, Force requise : 189, +130% de dégâts, +2 aux dégâts maximums par niveau, +50 à 200 de dégâts par la foudre, 150% de dégâts sur les morts-vivants, 20% de chances de champ statique niveau 10 lors de l'attaque, +20% en vitesse d'attaque, +8 à la puissance d'attaque par niveau, +75% à la résistance contre la foudre, +50 en vie, +1 au cercle lumineux, éthéré.

Je demandai ce que voulait dire éthéré à Charsi, elle me répondit : « Ça veut dire qu'il ne peux pas être réparé, mais tu n'auras pas à te soucier de cela, celui-là est un marteau indestructible. C'est un métal bien plus dur que du diamant.

- Vraiment ?

- Oui, en fait non. Ce n'est pas un métal. C'est un procédé chimique qu'on a utilisé pour mettre encore plus de neutrons dans le carbone utilisé, je sais que tu ne comprends rien, mais c'est du carbone avec 17 neutrons. Normalement, il n'y en a que 12. Mais un diamant en a 16. Pour ajouter ainsi des neutrons, il faut une grande énergie. Ce Diomèd doit être un homme très important pour réussir à t'envoyer ce marteau, tu vas probablement être le plus puissant de tous.

- Bien, merci Charsi.

- Oh, en passant, il n'est pas venu seul ce marteau.

- Comment ça? Il m'a envoyé un autre objet?

- Oui et non.

- Je ne comprends pas, pourquoi oui et non?

- Viens, tu comprendras.

Je la suivis jusqu'à la tente d'Akara, elle lui dit qu'elle voulait me la montrer. Akara lui dit qu'elle s'en chargeait, puis Charsi retourna à sa tente pendant qu'Akara me dit de la suivre. Je la suivi à l'intérieur, elle ouvra une trappe dans le sol, il y avait une pièce sculpté dans la pierre. Elle descendit par une échelle et me fit signe de descendre. Elle alluma une torche et m'emmena au fond de la pièce et de l'attendre. Elle retourna en haut, puis elle redescendit quelques minutes après. Elle me dit : « Heg, Diomèd te l'as envoyé en espérant qu'elle puisse te donner du courage dans ta quête. Tyraël à été lui parler et lui dire qu'il t'avait envoyé ici.

Je regardai dans l'ombre, une silhouette se dessinait, je ne comprenais pas ce qu'il se passait, jusqu'à ce que je distingue plus nettement la silhouette. C'était Kari. Diomèd m'avait envoyé un marteau indestructible et sa servante que j'aimais tant!

- Je vous ai emmené ici pour que vous puissiez parler sans que personne ne vous dérange, je crois que vous en avez beaucoup à vous dire, dit Akara.

Je me trouvai ridicule avec un pansement sur le nez et puis je ne connaissais pas sa langue. Elle me dit en langue barbare : « Diomèd m'a apprit cette langue pour que je puisse te parler. Je suis contente de t'avoir amené le Marteau de Schaeffer le plus solide et le plus puissant de ce monde, et je suis contente d'être ici, avec toi.

- Je suis content aussi, mais je ne sais plus quoi dire, je te trouve belle mais je suis plutôt mauvais dans mes déclaration d'amour. En fait, c'est la première que j'en fais une et je la trouve complètement ratée.

- Ce n'est pas grave, tout le monde peut se tromper la première fois. Mais ça ne m'empêche pas de t'aimer. Je veux te dire que j'ai bien apprécié que tu me regardes pendant que j'allumais le feu de la cheminée. Je veux aussi te dire que je te regardais pendant que tu dormais.

- Je... ne sais pas quoi dire encore une fois. Je suis désolé de n'avoir rien à dire, il me semble que je suis excité et gêné, je ne sais plus dans quel état je suis et en plus je suis ridicule avec mon pansement sur le nez.

- Myanne m'a dit comment tu t'es battu, et donc comment tu as reçu ce pansement. Il faut être très courageux pour affronter seul un homme qui vient de blesser quatre personnes plus fortes que toi, mais tu as été très brave, donc le plus fort selon moi. Ça a augmenté mon amour pour toi.

- Je ne voulais pas le laisser frapper les autres ainsi sans punitions, ou du moins, sans lui avoir donner le maximum de blessures dont j'étais capable.

- C'est en parti pourquoi je t'aime.

- Je peux te demander pourquoi tu ne me parlais pas au camp de Diomèd?

- Je ne connaissais pas encore la langue barbare. Je suivais des cours avec Prag, c'est lui qui nous apprenait le barbare. Diomèd voulais que ses servantes soient capables de parler toutes les langue dont il est capable. Ah, aussi, les autres sont tombés sur un livre après avoir tué Griswold, il s'agissait d'un château qui a complètement été détruit par les rogues corrompues. Il ne reste qu'une tour maintenant. Une tour qui mène au sous-sols. Elle est habitée par la comtesse, Akara voulait nous donner des informations, moi je resterai au camp, mais toi tu devras aller combattre. Je te laisse, j'ai du travail ici aussi.

- Que dois-tu faire comme travail?

- Je range le matériel de Charsi, avec tout ça elle est débordée, et aussi je l'aide à forger un peu, quoique je suis complètement nulle dans ce domaine.

Elle me fit un clin d'oeil et parti. Je restai quelques moments assis, puis retournai dans la tente d'Akara par la petite trappe à mon tour. Je sorti et constatai qu'Akara avait déjà informé les autres de ce château. Kari était avec Charsi, Akara me vit et me demanda si elle devait réexpliquer le tout. Je lui dis que ce n'était pas nécessaire et que j'accompagnerai les autres sans poser trop de questions.

En deux minutes, nous étions dans les bois perdus en train de combattre la bête qui gardait l'arbre d'Inifuss car nous ne l'avions pas tué la dernière fois. Elle fut très facile à tuer, puis nous continuâmes notre route jusqu'au marais sombres sans même apercevoir un monstre au alentours. La nuit tomba et nous fîmes un feu pour dormir à la chaleur. Dans ces bois, c'était très frais le soir.

Nous reprîmes notre route le lendemain, très tôt. Tout était très calme, puis nous entrâmes dans le marais sombre. Je compris alors pourquoi les bois semblaient vides. Des dizaines, non, des centaines de monstres de toutes sortes nous avaient tendus un embuscade, c'était encore une des ces embuscades que les monstres nous tendaient pour nous achever, mais dans lesquelles nous ressortions toujours vainqueurs. Mais cette fois c'était différent. Nous combattîmes pendant des heures, j'en tuais un et trois autres arrivaient. Puis, ce fut des monstres de toutes sortes de couleurs et bien plus fort, mais sans nom particulier. Des monstres qui semblaient avoir bien plus de force que les autres, mais différent seulement dans la couleur. Ils nous attaquaient avec vigueur et rapidité. Nous dûmes reculer pour ne pas mourir, mais d'autres monstres arrivèrent par derrière pour nous cerner. Nous n'étions plus capable de combattre, nos forces s'épuisaient, nos ennemis devenaient plus nombreux et plus fort, nos armes se brisaient et bientôt mon armure céda, elle était maintenant coupée en deux. Tarrn avait brisé la lame de son épée, Nosw avait cassée son bâton, Cromm avait perdu son armure lui aussi, Diren n'avait plus de flèches, Myanne avait perdu une griffe qui s'était coincée dans la terre, Letor ne pouvait plus se transformé en loup, il était à cours de mana. Nous étions sur le point de perde, seulement Anyta gardait espoir. Elle a donnée des flèches à Diren, mais bientôt plus personne ne pouvait combattre. Nous dûmes retourner au camp, sachant bien que les monstres allaient nous attendre devant le portail et que nous ne pourrions plus réagir. Nous reprîmes des forces et réparèrent nos armes, nous en achetâmes d'autres et Akara nous guérissait de nos blessures du combat qui semblait sans fin. Kari vint me voir avec un bol, elle avait assistée Akara et m'avait préparée une potion qui saurait me guérir. Je la bu et mes plaies se refermaient d'elles mêmes. Je lui redonnai le bol en la remerciant, puis elle s'en alla. Je restai seul quand Myanne vint me voir : « C'est elle ta servante?

- Oui, elle va rester avec nous, mais dans le camp des rogues, jusqu'à ce que nous finissions notre quête, même si maintenant c'est plutôt impensable.

- Ne dit pas ça, c'est possible de les tuer ces monstres, on y arrivera un bon jour. Et puis nous ne resterons pas toujours ici.

- Comment ça?

- Nous allons continuer notre route, Warriv faisait du commerce avec les habitants de Lut Gholein avant qu'Andarielle ne les tiennes prisonniers, si on peut dire prisonniers.

- D'accord, c'est juste pour lui que nous allons la tuer?

- Non. À Lut Gholein il y a un homme qui saura nous mener à Kurast. C'est par cette ville que nous pourrons atteindre Méphisto. Mais, c'est Jerhyn qui pourra lui dire de nous y emmener. Lut Gholein aussi est dans les troubles de la terreur. Tal Rasha est morte, mais son tombeau est bien vivant. Tyraël y est, c'est lui qui protège la pierre de Tal Rasha dans son tombeau, il la protège de Duriel. Il n'est pas capable de tuer Duriel, nous devrons le faire. Si Duriel parvint à sortir la pierre du corps de Tal Rasha, elle redeviendra en vie et nous détruira tous. Tal Rasha est la dernière personne que Méphisto, Diablo et Baal ont corrompue. Elle est encore plus puissante qu'eux en monstre, mais elle n'est pas plus puissante que la pierre qui la retient. Si nous tuons Duriel, Tyraël n'aura plus à protéger la pierre, il pourra alors invoquer les âmes de la pierre et détruire Tal Rasha en une fraction de seconde.

- Pourquoi il ne le fait pas maintenant?

- Duriel l'en empêche. Il s'y est essayé, mais Duriel est toujours là pour l'en empêcher. Nous devrons le tuer pour continuer à Kurast, puis à la Forteresse de Pandémonium, puis Harrogath.

- Harrogath?

- Oui, c'est la plus grande cité des terres barbares. J'ai entendu dire qu'elle est gigantesque.

- Qu'elle était gigantesque.

- Comment ça, était?

- Je suis allé à Harrogath, c'est là que j'ai vu Tyraël pour la première fois.

- Tu as vu Tyraël?

- Oui, tu ne te souviens pas, quand je suis arrivé, c'est grâce à lui. Il m'a dit que j'étais le seul d'Harrogath à pouvoir venir.

- Oui, je me souviens maintenant. Mais pourquoi c'était la plus grande cité des barbares, ce ne l'est plus?

- À l'heure où on se parle, elle n'existe peut-être même plus Harrogath. Baal a déployé ses troupes et Harrogath a été une ville victime de sa destruction. Harrogath a perdu plus de la moitié de ce qu'elle était. Il ne reste que quelques barbares, leurs chefs, Qual-Kehk, un forgeron, Larzuk, une dame qui pratique la médecine et qui soigne les barbares, ainsi que de pleurer sa fille disparue, Malah, puis un autre homme, je ne connais pas du tout son nom, mais Tyraël ne l'aime pas. Il croit qu'il est en parti responsable de la destruction d'Harrogath.

- Alors, on ne pourra peut-être même pas voir Harrogath?

- Je ne compterais pas beaucoup sur cet espoir moi. Si Harrogath n'est pas détruite, elle le sera lorsque nous y arriverons.

Myanne ne parlait plus, elle me regardait, incrédule. Puis Charsi arriva : « C'est une chance que j'ai eu les outils pour réparer vos armes, je n'aurai pas réussi sans eux tellement elles sont brisées. Même si j'avais mon marteau.

- Ton marteau? Dis-je.

- Oui, c'est le marteau des Horadrims. Je l'ai perdu lorsque je me suis enfuie du monastère. Si vous pouviez me le ramener, il ne faut pas que le forgeron d'Andarielle ne sache l'utiliser, sinon, vous n'aurez plus d'armes avant de pouvoir le frapper.

- Il est si puissant que ça?

- Il peut presque détruire du diamant. La seule arme ici qui est plus puissante est le Marteau de Schaeffer de Heg, mais encore, je n'en suis pas sure. Et puis tu ne peux même pas l'utiliser.

- Comment l'as tu eue?

- Il appartient à ma famille depuis des générations. Puisque mon père a du partir combattre avant d'avoir un garçon pour lui expliquer, il m'a dit que s'il ne revenait pas le marteau m'appartiendrait et que je devais le comprendre par moi-même. Il est mort au combat, dans une embuscade. C'était encore les rogues corrompues, elles sont plus intelligentes que les rogues non corrompues. Et puis elles ont tuées tout le monde. Mon père est mort avec les rogues et les autres mercenaires qui y étaient.

Charsi semblait retenir des larmes, elle ne nous avait jamais parlé de sa famille car c'était dur pour elle.

- Ne t'inquiète pas, Charsi. Dès que nous aurons terminé le travail contre la comtesse, nous irons chercher ton marteau sans perdre une seconde, dit Myanne.

- Oui, dis-je à mon tour. Nous allons venger nos soeurs rogues de la comtesse puis ensuite on va aller récupérer ton marteau.

Charsi n'en revenait pas. Elle mit un temps, puis : « Je ne sais pas quoi dire pour vous remercier.

- Tu nous remercieras quand on te l'aura apporté.

Nous retournâmes tous à la bataille, cette embuscade était si bien réalisée qu'on ne croyait pas pouvoir s'en sortir. Je tuai un monstre, puis deux, trois, etc. À chaque fois il y en avait d'autre qui prenait la place des morts, jusqu'à ce qu'ils deviennent moins nombreux. Au début, nous ne remarquions pas que lorsque nous tuions un monstre, trois autres arrivaient, mais nous le remarquâmes rapidement. Pour chaque monstre tué, aucun autre ne pouvait prendre sa place. Nous arrivâmes finalement à tous les tuer, puis retournâmes au camp.

Akara nous soigna tous, puis nous mangeâmes pour ensuite aller dormir. Nous repartîmes le lendemain, puis trouvâmes enfin la tour en ruine, seule preuve d'un château ayant déjà existé. Nous entrâmes, puis descendirent dans les caves de la tour par l'échelle. Nous arrivâmes au premier sous-sol, il n'y avait aucun monstre. Nous trouvâmes les escaliers, puis descendîmes au deuxièmes sous-sol. Nous tuâmes deux monstres, des hommes boucs du clan du sang, mais rien de plus. Nous descendîmes au troisième sous-sol. Il y avait maintenant bien plus de monstres. Ils étaient près de 30 monstres, une tâche bien facile que de tous les tuer. Je tuai le dernier monstre, puis senti encore cette force en moi. Je me souvins de ne pas être aller voir Akara la dernière fois, j'allais donc apprendre deux compétences bientôt. Après ces monstres, nous trouvâmes quatre hommes boucs du clan du sang qui protégeaient les escaliers pour le quatrième sous-sol. Nous les tuâmes en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, puis descendîmes. Au début, il n'y avait aucun monstre. Nous arrivâmes devant un long corridor très large, puis nous vîmes plus de 100 monstres foncer droit sur nous. Nous prîmes notre courage à deux mains, puis commençâmes le combat contre ces laquais de la comtesse. Nous dûmes retourner au troisième sous-sol sous leur nombre, mais seulement le temps de tuer les quelques monstres qui avaient réussis à nous faire remonter. Nous redescendîmes au quatrième sous-sol, puis arrivâmes enfin au escaliers pour le cinquième et dernier sous-sol.

Lorsque nous descendîmes, plus de 150 monstres nous attendaient. Nous les tuâmes lentement, un après l'autre, ils étaient trop nombreux et nous dûmes reculer jusqu'au troisième sous-sol. Nous retournâmes au cinquième, puis continuâmes notre chemin vers la comtesse. Nous la trouvâmes enfin, elle était entourée d'une trentaine de rogues corrompues. Nous les tuâmes, puis nous attaquâmes la comtesse. Elle n'était pas bien forte, nous la tuâmes rapidement. Je trouvai une clef qu'elle laissa tombée en mourant. Tarrn vint me voir et me dit que cette clef servait probablement à ouvrir le coffre que je n'avais pas vu. Je tentai le coup, c'était la bonne clef. Nous trouvâmes beaucoup d'or et des pierres précieuses, ainsi que des anneaux et des amulettes. Nous retournâmes au camp, puis j'allai voir Cain pour lui demander s'il connaissait les pouvoirs des amulettes et des anneaux que nous avions trouvés. Il me les dit rapidement et très clairement en m'expliquant ce que voulait dire chaque phrase qu'il prononçait. Nous distribuâmes les pièces d'or, les pierres précieuses, les anneaux et les amulettes à tout le monde, selon nos besoins.

J'allai voir Myanne : « On pourrait leur dire à propos du marteau des Horadrims.

- Tu as raison, Heg. » Elle s'adressa au groupe : « Écoutez-moi tout le monde. Charsi a oubliée son marteau au monastère. Je lui ai promis, avec Heg, que nous le lui ramènerons. Il faut faire bien attention au forgeron. S'il l'utilise, on peut oublier tout combat, peut-être même la vie.

- Pourquoi oublier la vie, demanda Tarrn.

- S'il sait l'utiliser, il pourra détruire nos armes à distance. Il saura aussi nous tuer très rapidement. Alors, soyons prudents.

- D'accord, dit Cromm. Mais, avant, mangeons, dormons et reposons-nous tous. On le mérite.
Nous allâmes manger, puis dormir. Nous restâmes au camp pendant quelques jours, puis retournâmes à la tour. Nous remontâmes les sous-sols maintenant sans danger, puis arrivâmes au marais. Nous continuâmes notre route, en tuant quelques monstres qui essayaient de nous empêcher de passer. Nous arrivâmes rapidement sur les Hautes Terres de Tamoe. Il y avait bien des vagabonds des ténèbres, des archers revenants et des défigurés. Nous les tuâmes plutôt facilement, puis nous vîmes enfin les portes du monastère. Nous y allâmes, puis entrâmes. Le monastère était gigantesque. Il y avait un cloître extérieur, un cloître intérieur, une prison à trois niveaux, une caserne, une cathédrale et les catacombes à quatre niveaux. Le Forgeron que nous devions tuer se trouvait dans la caserne. Andarielle, elle, se trouvait au plus profond des catacombes, au quatrième niveau. Nous avançâmes, tuâmes quelques monstres faibles qui se cachaient, puis entrâmes dans le cloître extérieur. Il y avait bien des rogues noires, aussi des yétis. Par contre, la caserne était dans une des trois directions que nous offrait le cloître. Nous ouvrîmes d'abords la porte de gauche, la pièce ne menait nulle part. Nous refermâmes, mais les rogues noires ouvrirent la porte et nous attaquèrent. Nous nous défendîmes et prîmes rapidement le dessus. Nous retournâmes au camp, tout le monde pouvait désormais utiliser une compétence de niveau deux. J'allai voir Akara pour m'informer de mes nouvelles compétences une fois que tout le monde était aller la voir. Elle me dit qu'elle avait trouvée mes trois modes, et que finalement je n'avais rien de si ressemblant avec Reck dans mes compétences.

- Tes trois modes sont : la force nucléaire, la force gravitationnelle et la force électrique. Dans l'électricité, c'est ressemblant aux compétences de Nosw, mais c'est tout de même bien différent. Tes compétences de niveau deux sont : Champ statique, encore une compétence de Nosw, c'est la seule d'électricité. Tu as aussi lévitation, tu peux ainsi utiliser les objets proches pour les envoyer sur les ennemis, c'est une compétence gravitationnelle. L'autre gravitationnelle, c'est légèreté. Au premier niveau, ton marteau est 30% moins lourd, donc tu augmentes ainsi tes dommages et ta vitesse d'attaque. Reck à une aura de niveau 6 qui ressemble un peu à ça. Dans le nucléaire, tu as coup explosif, ça provoque une explosion toujours plus grosse par niveau lors de ton attaque. Tu as aussi pression atomique. Ça augmente simplement tes dommages, mais bien plus que légèreté. Au premier niveau, tu frapperas 150% plus fort, mais tu frapperas 30% moins vite. Ça augmente rapidement les dommages, mais diminue rapidement la vitesse. Je te conseille de prendre champ statique, et puisque tu as trois choix, je te conseille aussi légèreté et lévitation. Légèreté est une des meilleures compétences que tu as, c'est comme une maîtrise. Tu en as deux de niveau 6 aussi, puis une de niveau 4. Je les sais, mais te les dirai simplement en temps. Pour l'instant, que choisis-tu?

Je pris les trois options qu'elle me conseilla, puis elle m'endormit, du moins, je le pensais. Elle me mettait dans un état qui ressemble à celui d'un zombie, et ça prenait quelques secondes avant qu'elle n'ait terminées. Je la remerciai et reparti.

Nous étions les neuf autours de la table, chacun ayant quelque chose à manger. Nous avions refait le plein, réparés nos armes, mangés, bus et dormis. Nous étions près à retourner à l'attaque. Nous retournâmes dans le cloître, puis avançâmes vers la deuxième porte. Elle ne débouchait pas sur la caserne, et il n'y avait que quelques rogues noires. Nous ouvrîmes la troisième porte, celle qui débouchait sur la caserne. La caserne était bien gardée. Il y avait bien des rogues noires et des yétis. Nous retournâmes un peu sur nos pas, plusieurs vagabonds des ténèbres arrivaient de l'entrée du monastère. Nous fûmes encerclés rapidement, puis les démons nous attaquèrent. Nous nous défendîmes du mieux que nous pouvions. Je tuai une rogue, puis une autre, encore une. Tarrn et Letor combattaient les yétis ensemble, Reck s'en prenait aux vagabonds des ténèbres, il n'avait pas de misère à les tuer tout seul. Myanne et moi nous attaquâmes les rogues noires, Diren et Anyta étaient à cours de flèches et ne pouvaient plus nous aider. Elles retournèrent au camp par un portail. Cromm et Nosw s'étaient faufilés et avaient pris les monstres à revers. Au début, nous étions encerclés. Mais sans perdre bien du temps c'était au tour des monstres à êtres cernés. Peu à peu, les monstres tombaient. Nous les tuâmes tous, puis nous continuâmes le chemin vers la caserne. Nous ouvrîmes les portes, très rapidement, nous fûmes attaqués. Sans perdre une seconde, je décidai de foncer et de courir jusqu'au marteau pour le voler, puis revenir. Hélas c'était une tâche trop difficile. Les squelettes me retinrent et je dus les tuer. J'étais blessé par une flèche et je dus rentrer. Akara vint rapidement m'aider, elle m'emmena dans sa tente et m'endormis.

À mon réveil, il n'y avait que Charsi, Cain, Warriv, Gheed, Kashya, Akara et Kari dans le camp. Je demandai si les autres avaient trouvés le marteau, ils me répondirent que non.

Je pris mon temps pour manger et attendre le retour des autres. Ils prirent une journée entière sans revenir. À leur retour, je m'étais endormis. Je me réveillai tôt le lendemain matin, puis alla me chercher quelque chose à déjeuner alors que les autres dormaient encore. À mon retour, Myanne s'était réveillée : « Tiens, Heg. Ça fait longtemps.

- Oui, tu vas bien?

- Oui. Tu m'as apporté quelque chose à manger?

Je séparai mon repas pour lui en donner la moitié. Nous mangeâmes sans parler, jusqu'à ce que Letor se réveille.

- Vous êtes déjà debout vous deux? Ça alors, vous ne dormez jamais.

- Bonjour Letor, dit Myanne d'une voix douce. Bien dormis?

- Franchement je les trouve égoïste de nous laisser dormir sur le sol comme ça.

- On est hébergé, nourris et protégés ici. Si on dors sur le sol, c'est pour ne pas trop les dérangés.

- Mais eux ils veulent qu'on se battent jusqu'à ce que le monde soit sauvé.

- Allons, viens donc manger avec nous, on repartira quand tout le monde sera levé, dis-je.

Letor alla chercher un repas pour tous. J'ai été l'aider lorsqu'il arriva les bras trop chargés. Nous déposâmes le tout sur la table, puis il commença à manger.

Tarrn se réveilla peu de temps après, il s'étira et vint manger sans dire un mot. Nosw et Cromm se levèrent en même temps, ils dormaient collés sur le sol. Reck fût le dernier à se lever. Lorsque tout le monde avait mangé, nous repartîmes. Ils avaient beau avoir cherchés le marteau toute la journée d'hier, ils ne savaient pas du tout où il était. Nous dûmes le chercher pendant encore quelques heures avant d'enfin entendre le bruit d'une forge. Nous y allâmes, silencieusement. Nous trouvâmes le Forgeron dont Charsi nous avait parlée, il y avait bien des squelettes autour de lui, le marteau était sur un piédestal, ce qui voulait dire que le Forgeron ne savait pas l'utiliser. Nous l'attaquâmes par surprise, nous tuâmes touts les squelettes autour de lui, mais nous n'avions pas encore frappé le Forgeron. Il se retourna lentement, puis nous montra son marteau.

Tarrn s'attaqua à lui en le frappant avec son glaive, mais le Forgeron lui asséna un violent coup sur les côtes, coup qui fit tomber Tarrn sur le côté sans qu'il ne puisse se relever. Le Forgeron avança vers nous, je lui jetai un marteau mais il le repoussa du sien. Reck, Letor et Myanne l'attaquèrent en même temps que Diren et Anyta lui tiraient des flèches. Nosw et moi l'attaquâmes avec notre champ statique, il frappa Myanne à la tête. Elle vola puis s'écrasa sur le mur. Elle saignait abondamment mais était inconsciente. J'allai la voir pendant que Nosw se sauvait après lui avoir vidé la moitié de sa santé, je l'amenai au camp et Akara me dit de la mettre dans sa tente. Je la déposai lentement puis retournai à la caserne pour me battre. Tarrn ne saignait pas, mais avec le temps que j'ai pris pour aller porter Myanne, Reck et Letor étaient étendus sur le sol, puis le Forgeron et les autres avaient disparus. Je tentai de réveiller Tarrn, mais n'y arriva pas. Je tentai aussi sur Reck et Letor, seul Letor se releva, mais retomba vite. Le Forgeron l'avait frappé sur la jambe et lui avait cassé le tibia. Je parti à la recherche des autres, laissant Letor assis contre un mur. Il retourna lui-même au camp. Lorsque je trouvai enfin le Forgeron, Diren était derrière lui, couchée sur le sol. Anyta la traînait loin du Forgeron pour ensuite reprendre le combat. Je lançai un marteau au Forgeron alors qu'il attaquait Nosw. Il reçu le marteau derrière la tête puis interrompit son attaque. Nosw se sauva puis le Forgeron s'avança vers moi. Je reculai et tentai de lui relancer un marteau, mais il les refrappait du sien. J'arrachai la porte derrière moi avec ma compétence lévitation, puis la fit tourner autour de lui. Il la regardait souvent, puis je lui lançai un marteau alors qu'il portait attention que sur la porte. Il se retourna vers moi, puis je lui enfonçai la porte dans le dos. Il était si gros que la porte tenait dans sa peau. Je le contournai puis rejoint les autres encore en état de combattre.

Le Forgeron tenta d'enlever la porte, mais nous l'en empêchions. Anyta lui tirait des flèches froides qui le gelaient. Il bougeait de moins en moins vite et nous esquivions ses attaques. Nosw lui lança une boule de feu, mais bien plus grosse que d'habitude. Elle avait deux fois, même trois fois le volume habituel. Elle lui en lança une autre, puis une troisième avant de s'éloignée un peu. J'allai la voir, puis lui demandai comment avait-elle pu tripler ainsi le volume de ses traits de feu.

- Ce ne sont plus des traits de feu, dit-elle. Ce sont maintenant des boules de feu. C'est une compétence de niveau trois, je dois avouer que j'ai nettement appris des nouvelles compétences depuis que nous sommes dans la caserne.

- Je suis resté chez Akara pendant combien de temps?

- Plusieurs jours, nous avions peurs que tu ne puisses plus combattre avec nous. Tu étais gravement blessé.

- Est-ce que tout le monde peut maintenant utiliser une compétence de niveau trois sauf moi?

- Non. Il n'y a que Diren, Cromm, Reck, Letor et moi. Reck dit même qu'il pourra bientôt en utiliser une de niveau quatre. Pour l'instant, tu es celui qui a le moins d'expérience, tu n'as que deux compétences de niveau deux. Myanne, Tarrn, Anyta en ont cinq. Bientôt ils pourront utiliser une compétence de niveau trois.

Elle se leva et lança une nouvelle boule de feu sur le Forgeron.

- C'est épuisant. Je n'ai pas assez de mana pour utiliser cette compétence. Je ne sais pas pourquoi je tiens tant à l'utilisée. Je vais utiliser mur de feu, maîtrise du feu, orbe de glace et maîtrise du froid, avec champ statique, mais moins souvent. J'ai su aussi que tu as cette compétence.

- Oui, Akara m'a dit que j'avais deux compétences que tu as aussi. Chaleur et champ statique.

- Oui je veux aussi mon chaleur, mais aussi fort que champ statique.

- C'est une bonne compétence chaleur. C'est rapide.

- Oui, mais ce Forgeron aussi est rapide. Il fonce sur nous et si on ne bouge pas il va nous frapper.

Nous allâmes rejoindre les autres en contournant le Forgeron, nous n'étions plus que quatre pour le combattre : Nosw, Cromm, Anyta et moi.

Le Forgeron semblait toujours en état de combattre. Il était très rapide et portait des coups puissants, cela même avec sa multitudes de flèches qu'il avait d'enfoncer un peu partout dans le corps. Nous lui portait des coups bien puissants aussi, mais aucun de nous ne pouvait se battre contre lui au corps à corps pour l'empêcher de se rapprocher de nous. Il ne se fatiguait jamais de plusieurs jours de combat, bien que nous dûmes rentrer au camp pour nous reposer et manger en le laissant seul.

Akara soignait les autres, j'allai voir Myanne dans sa tente. Elle avait un bandage autour du cou et de la tête, elle avait une grande plaie qui se cicatrisait rapidement près du nez, elle dormait. Akara me demanda alors de m'éloigner pour la laisser continuer son travail.

J'allai voir Kari, je devais parler un peu. Je m'ennuyais déjà de Myanne. J'avais peur que Kari en soit jalouse, mais elle comprenait que ce n'était qu'une amie. Elle travaillait le plus régulièrement pour Charsi, mais je m'étonnai de la trouver en train de ranger la marchandise de Gheed. Elle me vit et alla parler à Gheed un instant. Il me regarda, puis répondit à Kari. Elle vint me voir et m'attira sous la grande tente. Elle m'y assis et repartit, sans dire un mot.

Elle revint très peu de temps après, avec une belle pièce de viande en me disant : « C'est pour toi, mon amour. »

Je la remerciai et commençai à manger, elle vint s'asseoir devant moi. Je m'interrompis pour lui demander si elle voulait manger elle aussi.

- Je mangerai que lorsque j'aurai terminée mon travail pour Gheed. Diomèd ne tolérait jamais que quiconque mange pendant les heures de travail ou les pauses.

- Mais ici ce n'est pas chez Diomèd. Tu m'as si gentiment apporté cette viande que je t'en offre. Si tu n'en veux pas, n'en mange pas. Si tu as faim, tu n'as qu'à te servir.

Elle refusa mon offre et reparti travailler. Je terminai mon repas, quand Letor est venu me voir : « Je peux t'en prendre un peu?

- Bien sur, tu reprendras des forces. Tu avais les jambes cassées?

- Les fémurs cassés. Mais maintenant je vais bien. Akara est très bonne pour nous guérir rapidement. Sa magie est puissante. » Il prit une bouchée, puis continua : « Mais elle ne peut pas guérir n'importe qui en une journée. Myanne était si blessés, elle devra rester au lit encore quelques temps avant de pouvoir se levée.

- J'ai été la voir tout à l'heure. Elle était vraiment trop blessée pour survivre, comment Akara peut-elle sauver la vie d'autant de nous autant de fois?

- Je n'en ai aucune idée. Elle est tout simplement bien bonne. Aussi, Diren peut revenir combattre. Elle avait la colonne vertébrale complètement brisée. Mais maintenant elle va mieux.

- C'est tout de même incroyable la puissance magique d'Akara.

- Oui. » Il avala puis reprit : « C'est la meilleure femme que je n'ai jamais connu. Mais, changeons de sujet, tu as vu Diomèd, pas vrai?

- Oui, il m'a donné un cheval pour que je me rende à Harrogath. Mais lorsque je suis arrivé, Harrogath était complètement perdue. Il y avait des monstres partout. Simplement quelques barbares combattaient. Il y avait plus de dix monstres pour chaque barbare. Je crains fort que Harrogath soit désormais complètement anéanti.

- J'ai déjà habité au camp de Diomèd. Il te l'a dit?

- Il m'a juste dit qu'il te connaissait. Je ne me souviens plus très bien s'il m'a dit autre chose sur toi.

- Je travaillais pour lui, mais il est lâche.

- Comment il est lâche? Il m'a très bien accueillit et il m'a donné Kari avec un marteau de Schaeffer.

- Je ne dis pas qu'il est pauvre. Je te dis qu'il est lâche.

- Expliques-toi donc.

- J'ai été capturé lorsque je me promenais dans le bois près de son village. Je crois que c'était des monstres de Baal, ça fait presque un an. Diomèd n'a même pas tenté de me sauver. Il n'a absolument rien fait alors qu'il aurait pu contrer Baal avant qu'il ne devienne si fort.

- Il a peut-être tenté quelque chose mais tu ne l'as jamais su.

- Je me suis enfui le lendemain. Je voulais retourner à son camp, mais il était complètement fermé. Diomèd avait peur d'être envahi. C'est un lâche.

- Il ne m'a jamais parlé de cela. » Ma phrase avait conclu cette conversation. Letor finit son repas et parti. Je terminai le mien et restai à la table pour réfléchir un peu sur ce que Letor m'avait dit. Je décidai d'aller voir Kari pour lui demander sa version.

- Diomèd n'est pas un lâche. Je le connais depuis que je suis toute petite. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais je sais que Diomèd n'a jamais abandonné quiconque. Si Letor a été capturé, Diomèd aurait réagis. Mais il est parti du jour au lendemain, sans laisser de message. Diomèd a attaqué Baal. Mais il était déjà trop fort et nous avons perdu la moitié des hommes du village. Tout ce que je sais, c'est que Letor n'a jamais été capturé par Baal. Il dit ça parce qu'il n'aimait pas Diomèd et c'était évident. Tout le monde sentait sa colère contre Diomèd. Ce que je peux te dire, c'est que Diomèd n'est pas un lâche.

- Je crois que je vais oublier cette histoire. Elle est bien trop compliquée et je déteste croire que Diomèd peut avoir abandonné Letor, tout comme le fait que Letor peut détesté Diomèd et le traiter de lâche.

- C'est comme tu veux. Je te laisse, j'ai du travail. Au revoir mon bien-aimé.

Je la saluai et retourna voir Myanne. Elle dormait toujours. Je ne sais pas combien de temps j'ai pu rester ainsi à la regarder, mais Akara est venue me voir pour me dire que les autres m'attendaient. Je sortis de la tente et je vis Diren me faisant signe de la suivre avant qu'elle ne s'enfonce dans le portail. J'entrai, puis suivi Diren, la seule que je voyais.

Je vis alors Anyta recevoir un coup du marteau du Forgeron dans la figure. Elle s'écroula. Reck et Letor le frappaient de proche, Tarrn avait l'air de foncer dessus. Reck s'éloigna et revint très rapidement pour asséner un puissant coup d'épée au Forgeron. Diren lui lançait des flèches qui explosaient lorsqu'elles touchaient le Forgeron. Cromm lui lançait sa plus puissante malédiction, elle retournait un certain pourcentage des dommages reçus à l'attaquant, Nosw utilisait toujours sa boule de feu. J'entrepris de lui lancer le plus d'objets dont j'étais capable : marteaux, boîtes, portes, etc.

Nous prîmes plus de deux heures avant que le Forgeron ne faiblisse considérablement. Il était près de mourir, alors il tenta de se sauver. Reck le tua avec une charge puissante. Le forgeron laissa tomber son marteau que je pris. Il était bien plus fort que celui dont j'utilisais avant. Je pris aussi le marteau Horadrim sur son piedestal alors que les autres l'avaient complètement oublié. Je retournai au camp par le portail de Tarrn. Reck et Letor transportaient Anyta jusqu'à la tente d'Akara. Moi, j'allai voir Charsi.
- Oh merci de m'avoir ramené mon marteau. Mais je n'ai pas grand-chose à offrir en retour. Toutefois, je peux ensorceler un de vos objets qui n'a aucune caractéristique.

- Je vais aller le dire aux autres, Charsi. Merci de nous récompenser pour cela.

- C'est la moindre des choses.

J'allai voir les autres, ils étaient tous chez Akara. Je leur annonçai que Charsi voulait nous récompenser pour lui avoir ramener son marteau. Aucun n'eut de réaction. Ils regardaient tous Akara préparer sa potion qu'elle donna à Anyta, puis elle s'endormie.

Akara nous demanda de nous éloignée, avant de m'apostropher : « Va me cherche Kari s'il te plaît ! »

Je m'exécutai. Lorsque je revins, Kari alla directement dans la tente d'Akara en me demandant de partir rejoindre les autres.

Ils étaient tous autour de la table pour recevoir le plus d'informations à propos d'Andarielle. Cain était assis aussi, il me fit signe de venir. Je m'installai avec eux, puis Cain commença : « Andarielle tiens ce camps prisonnier depuis bien longtemps. Il y a environ six ans, avant que les Frères ne sortent de Tristram, Warriv faisait du commerce avec les habitants de Lut Gholein. Ce camp était bien grand, une véritable ville. Puis, le désastre commença. Les Frères sortirent des enfers de Tristram, puis ont corrompus la ville bien rapidement. Je n'y étais pas. À mon retour, je retrouvai Griswold. Adria et Ogden étaient morts. Il me ramena au centre du village, il y avait bien des morts-vivants et des démons, mais il n'y portait pas attention et aucun monstre ne bougeait. Je trouvais que Griswold avait changé, mais je n'osais pas le lui dire. Il me dit alors comment les trois Frères avaient vaincus Diablo, tout leurs exploits et les services qu'ils avaient rendus au village. Rien n'expliquait la présence de monstres dans Tristram, de ce qu'il me disait, le Seigneur de la Terreur avait perdu la guerre et n'existait plus. Je n'étais même plus sur de savoir si les monstres étaient réels ou simplement une création de mon imaginaire. Il continuait de me parler, que les Frères étaient devenus bien plus puissant que nous l'aurions cru, que la terreur était enrayée et que plus jamais nous n'aurons à craindre un ennemis car les Frères nous aideront.

- Mais quel était la raison pour laquelle vous voyiez tous ces monstres, demanda Tarrn.

- Tu es fort et puissant, mais bien impatient jeune barbare. Je vais tout vous expliquer, n'ayez crainte. Laissez-moi simplement le temps de bien le faire. Comme je disais, les Frères nous aideront lorsque nous aurons besoin d'eux. Griswold me disait qu'il était maintenant un serviteur, un laquais, mais pas comme avant. Il me dit qu'il servait la puissance de ce nouveau monde, la nouvelle terreur des gens : Tristram. Je lui demandai d'être plus clair, d'expliquer pourquoi la nouvelle terreur des gens était Tristram. Il m'a alors dit ce qu'il ne m'avait pas révélé plus tôt. La véritable histoire des Frères, ce qu'il s'était véritablement produit dans les enfers. Il m'a dit que les trois Frères vaincurent Diablo, mais que lors de sa mort, son corps se détruit lentement, sa peau fondit pour qu'il ne lui reste que des os. Les os se consumèrent, puis les Frères trouvèrent la pierre de Diablo, celle qui devait retenir le démon de sortir, elle n'était pas suffisante pour retenir la terreur que Diablo contenait. Elle était au niveau du front de Diablo, puis le guerrier des trois, trois frères qui avaient tués le Seigneur de la Terreur, pris la pierre pour la prêter au sorcier, qui la prêta à la rogue. Trois Frères qui devinrent alors les nouveaux seigneurs : Méphisto pour la rogue, Diablo pour le guerrier et Baal pour le sorcier.

- C'est ça l'histoire alors ? Diablo existait auparavant, mais Baal et Méphisto n'existaient pas, demanda Cromm.

- C'est bien cela, Diablo est le Seigneur le plus ancien de ce monde, un simple homme qui avait des pouvoirs grâce à sa terreur. Tyraël le savait. Alors que Diablo commençait une mutation pour devenir le terrible démon qu'il était, Tyraël lui inséra une pierre, la plus puissance contre la terreur qu'il n'avait vu à ce jour. Pourtant, Diablo a réussi à terminer sa mutation et à devenir le puissant Seigneur de la Terreur qu'il était et cela, malgré la pierre enfoncée dans son crâne. Les esprits de la pierre faiblissaient de jour en jour car Diablo prenait leurs forces. Jusqu'au jour où il mourut. Tous ses pouvoirs étaient maléfiques, ce qui incita les trois Frères à prendre la pierre. Elle était remplie d'une puissance destructive incroyable. Même si Tyraël, Hadriel et Izual avaient réunis leurs forces, ils seraient tous tombés comme des mouches contre les pouvoirs infinis de cette pierre. La quête des trois Frères n'était pas finie lorsqu'ils avaient vaincus Diablo. Ils devaient détruire cette pierre, mais Tyraël ne les avaient pas prévenu. Ils la prirent donc, et reçurent ainsi les pouvoirs de Diablo. Ils ne prirent pas de temps et remontèrent des enfers pour prendre possession du monde. Ils étaient devenus des servants du mal, de la terreur, de la haine et de la destruction. Après m'avoir dit tout cela, Griswold m'a enfermé et m'a dit que les Frères étaient en route pour le Mont Arreat. Il m'a dit que les Frères avaient capturés une femme nommée Andarielle, et l'avaient démonisé. Elle était devenue la reine des enfers, elle est maintenant très forte et votre mission est de la détruire. Si vous parvenez à sauver ces terres, Warriv pourra vous mener à Lut Gholein. Je pourrai, là-bas, vous dire les informations des Horadrims qui pourront vous sauver la vie contre Baal, Diablo ou Méphisto.

- Où est-elle, cette reine des enfers, demanda Tarrn.

- Au plus profond des catacombes. Elle vie maintenant dans le plus bas sous-sol des catacombes du monastère. Pour vous y rendre, vous devrez traverser les prisons du monastère, le cloître extérieur, la cathédrale et les trois premiers sous-sols. Andarielle est la reine des enfers, mais sa plus grande faiblesse est la flamme. Combattez-la avec du feu et vous pourrez gagner. Je tiens à vous dire que ce ne sera pas une mission facile. Il est possible que plusieurs d'entre vous y laissent leurs vies. Mais, vous n'avez pas le choix. Si vous voulez continuer votre quête contre les trois Frères, vous devez tuer Andarielle le plus tôt possible.

- Croyez-vous que nous réussirons, demanda Myanne.

- C'est possible, je ne veux que vous aider et vous encourager. Je ne peux pas vous accompagner car je nuirai plus que je vous aiderai. Toutefois, les monstres dans les catacombes ne peuvent pas traverser vos portails alors, vous pourrez rentrer au camp pour vous faire soigner.

- Si nous commencions par traverser les prisons à la place de parler des portails dans les catacombes, nous gagnerons du temps, ainsi que de l'expérience, dit Tarrn.

- Ah, vous les barbares, vous êtes des hommes très fort, mais très impatients. Si vous preniez le temps de réfléchir, d'inventer une stratégie d'attaque à la place de foncer dans une embuscade tête baissée et sans préparation, vous seriez alors les meilleurs combattant de ce monde. Mais, personne n'est parfait. C'est pourquoi vous devez compter sur l'esprit d'équipe. Si une personne d'entre vous trahi la coterie, c'est la fin de votre quête contre les trois Frères. C'est la fin de l'humanité. Toute la planète ne sera habitée que par des monstres, des démons, morts-vivants et animaux. N'utilisez que vos forces, car elles sont différentes. Vos faiblesses sont les forces des autres membres de la coterie. Maintenant, allez dans les catacombes et tentez de trouver Andarielle pour la tuer. C'est une mission périeuse, mais vous devez la réussir.

Sans plus tarder, nous retournâmes au combat. Nous retournâmes à la caserne, puis descendîmes dans les prisons du monastère. Bien des monstres s'y cachaient, mais la plupart étaient faibles et aucun ne pouvait nous faire bien du mal. Nous continuâmes notre route, traversant les prisons en silence pour passer le plus inaperçu possible. Elles étaient tellement silencieuses que nous commencions à regretter notre devoir de rester le plus silencieux possible. Nous traversâmes le premier étage des prisons sans encombre, quelques monstres çà et là qui tentaient en vain de nous toucher pour nous blesser ou nous ralentir. Des petits combats de quelques secondes qui ne faisaient que du bruit. C'est au second étage que nous commencions à trouver le silence un peu trop lourd. Beaucoup trop lourd même. Nous n'attendions pas à recevoir si peu d'attaques dans ces prisons qui devraient pourtant regorger de monstres. Nous passâmes toutefois inaperçu au second niveau de la prison, toujours quelques attaques minimes qui ne servent à rien si ce n'est que trahir notre présence. Au troisième et dernier niveau de la prison, il y faisait tellement noir que nous dûmes allumer une torche pour poursuivre notre route. Nous tombions souvent dans des culs-de-sac, mais rarement sur des monstres. La plupart du temps, les monstres nous attaquaient ou se défendaient, mais certains prenaient la fuite en se faufilant au travers des barreaux des prisons. Aucune porte n'était barrée, mais quelques-unes fermées. Finalement, nous vîmes de la lumière et trouvâmes l'entrée du cloître intérieur. En sortant enfin des prisons ténébreuses, nous dûmes combattre quelques monstres faibles, mais regroupés. Un combat bien facile, en un seul coup chaque monstre y laissait sa vie. Nous continuâmes notre route, dans un tout petit cloître, environ le quart du cloître extérieur.

Lorsque nous ouvrîmes la porte de la cathédrale, une véritable avalanche de monstres déferlait sur nous. Des bruits de lames, lances, haches d'armes, des cris perçants et graves, certains monstres plus faibles se faisaient piétiner par le nombre imposant de cette contre-attaque. Il y avait plus de 500 monstres en tout. Nous entrâmes dans un combat sans mercis. À peine ils étaient sortis que nous commencions à parer leurs attaques et répondre à leurs cris par les nôtres. Nous les tuâmes les uns après les autres, tous y périrent alors que nous n'en sortions qu'un peu égratigné et très fatigués. Nous retournâmes au camp pour dormir, manger et se soigner.

Kari vint me voir dès que je suis arrivé. Elle s'était fait du mauvais sang car nous étions restés plus de deux semaines dans les prisons. Nous ne voyions pas le jour et ne pûmes dire combien de jours nous y étions restés exactement.

- Comme c'est bon de te savoir vivant mon amour, me dit-elle.

- Je ne saurais vivre sans toi, ajoutai-je. Je te promets de revenir plus fréquemment à l'avenir.

- Ne me laisse plus jamais seule si longtemps.

- Plus jamais, c'est promis.

Nous avions marchés jusqu'à la tente d'Akara, Kari me donna la potion dont elle m'avait préparée plus tôt. Nous allâmes manger alors que le repas était déjà sur la table. Kari et moi s'installions un peu à l'écart, mais Myanne ne pris pas de temps avant de nous rejoindre.

- Alors, tu es au courant à propos d'Andarielle, Kari ?

- Oui, Cain m'a tout expliqué. C'est un peu long comme histoire. Mais, au moins je comprends mieux pourquoi vous combattez.

- Il t'a aussi révélé qu'il se peut que plusieurs d'entre nous meurent ?

- Ne lui dit pas ça, Myanne, ajoutai-je le plus rapidement possible.

- Non, il ne m'en a pas parlé, répondit Kari.

- Pas plus de réactions que cela, dit Myanne. Il se peut que ton homme meure et tu ne dis rien !

- Comment veux-tu que je réagisse ? Je suis un peu troublée par ça, mais je ne peux qu'espérer qu'Heg s'en sorte.

- Tu sais Myanne, Cain n'a dit qu'une probabilité. Il se peut aussi que nous resterons tous vivant, sauf Andarielle.

- Tu as peut-être raison, mais ce qui est sur, c'est que ce sera un combat difficile. J'espère que tu t'es bien préparé Heg.

- Ne t'inquiète pas pour moi, tu peux aller manger avec les autres, j'aimerais parler intimement avec Kari, si c'est possible.

- Désolée, j'y vais.

Une fois que Myanne fut suffisamment éloignée, Kari semblait retenir des larmes.

- N'y vas pas si tu es pour mourir, je veux que tu reste.

- Ne t'inquiète pas, je ferai tout pour rester en vie.

- Mais si tout n'était pas suffisant ? Si tu n'arrivais pas à sortir d'un piège ou que tu sois blessé trop gravement pour qu'Akara te guérisse ?

- Je n'ai jamais vu Akara désespérée. Si jamais je suis blessée, elle saura me sauver comme elle l'a sue plus tôt.

- Peut-être, mais si tu reste pris au piège et qu'Andarielle te tue ?

- C'est une possibilité que je tenterai d'éviter.

À ce moment, Kari parti en sanglots. Pourtant, aucune personne ne semblait nous regarder. Elle me dit les yeux remplis de larmes : « Si tu meurs, je veux mourir avec toi.

- Tu n'auras pas à mourir, je ne mourrai pas par la main d'Andarielle.

J'ai dit cette dernière phrase avec un peu trop de confiance en moi. Mais je n'avais tout de même pas l'intention de mourir par la main d'Andarielle. Je tentais plus d'empêcher Kari de pleurer que de la convaincre que je ne me ferai pas tuer.

- Comment peux-tu être sur qu'elle ne te tuera pas ?

- Écoute, Kari, je ne veux pas que tu pleures si je fais mon devoir. Je dois aller combattre Andarielle et mourir s'il le faut. Je m'empressai de continuer : « Mais, il n'est pas écrit dans le ciel que j'y laisserai ma vie. Je suis même certain de pouvoir revenir au camp à temps.

Cette dernière phrase l'a calmée un peu. Elle cessa de pleurer pour me regarder droit dans les yeux et me dire : « Comme je t'ai dit, si tu meurs, je mourrai avec toi.

Elle quitta la table et se retira dans la tente d'Akara, me laissant seul sans aucun goût de manger ou dormir. Je voulais simplement continuer de lui parler, mais c'était impossible. Je suis resté là à regarder la tente pendant quelques secondes qui m'ont parues une éternité, puis Myanne vint me voir : « Elle n'a pas l'air très heureuse. Pourtant elle ne s'en faisait pas lorsque je lui ai dit qu'il se peut qu'on meure au combat.

- Elle retenait ses larmes, mais elle n'en pouvait plus. Quand tu es partie, elle s'est mise à sangloter.

- Oui, je l'ai entendue. Mais j'avais avertie les autres que si elle pleurait c'était normal.

- C'est pour ça que personne ne s'est retourné ?

- Oui, s'il y a d'autre raisons je ne les connais pas. Cessons de parler de cela. Tu as faim ?

- Pas vraiment, elle m'a fait un choc plutôt sérieux. Je ne crois même pas que je pourrai dormir cette nuit.

- Allons, ça va passer. Viens manger un peu et ça va revenir.

Je commençai à manger malgré moi, mais Myanne avait raison. Manger m'a fait du bien et je repris mes forces. Je m'endormis rapidement et passa une nuit sans rêve.

Le lendemain matin, je cherchai instinctivement Kari. Je regardai partout pour finalement la voir couchée à l'entrée du camp. Elle semblait évanouie et Myanne n'était pas là. Excepté cela, tout les autres dormaient.

Je me levai et alla voir Kari, elle avait des plaies sur les bras et semblait s'être battue. Je la pris et la posai dans la tente d'Akara en veillant sur elle pendant qu'Akara préparait la potion, encore un peu endormie. Elle administra la potion à Kari et ses plaies se refermèrent à vue d'oeil. Akara me demanda de sortir car Kari n'avait besoin que de sommeil. J'insistai pour rester, elle ne broncha pas et retourna se coucher.

Je restai plusieurs heures à regarder Kari, en espérant qu'elle se réveille. Myanne entra dans la tente d'Akara en me disant : « Je savais que tu serais ici.

- Où étais-tu ce matin ?

- Kari a été enlevée cette nuit. Des squelettes d'Andarielle sont venus. Je les ai pourchassé pour les tuer. Kari s'était débattue mais n'était pas grièvement blessée.

- Si tu ne la trouvais pas grièvement blessée, moi je l'ai trouvée seule couchée à l'entrée du camp, toute en sang.

- Oui, je l'ai laissée là mais je voulais absolument poursuivre les attaquants. En passant, ça doit faire trois heures que tu es là. Tu devrais sortir et prendre l'air un peu. Nous repartons demain.

- Je crois que vous feriez mieux d'y aller sans moi. Kari a peur que j'y laisse ma vie.

- C'est l'archange Tyraël qui t'a choisi, tu dois le faire même si c'est pour te coûter la vie. S'il t'a choisi c'est parce que tu devais être choisi.

- Pas du tout, il m'a choisi car j'étais le seul à Harrogath qui pouvait partir. Les autres étaient tous occupés ou en deuil.

- Pourquoi crois-tu qu'il a attendu que tu sois à Harrogath pour te le dire ?

Cette question me laissa bouche bée. Je ne savais quoi répondre.

- Je vais te le dire pourquoi. C'est parce qu'il voulait que tu crois qu'il t'envoie ici parce que tu n'avais pas le choix. S'il te l'avait demandé avant, tu lui aurais répondu que tu devais d'abord te rendre à Harrogath ou que tu ne voulais pas te mêler de cette histoire, ou encore que tu ne te trouvais pas assez fort pour nous aider. Mais c'est faux, il te l'a dit à Harrogath pour que tu sois obliger de venir. S'il te l'avait dit ailleurs, tu ne serais pas ici en ce moment.

- Laisse-moi Myanne, je veux réfléchir et attendre que Kari se réveille.

- Fais ce que tu veux, mais tu vas nous accompagner jusqu'à Andarielle. Tu es obliger de faire ça.

- Je suis peut-être obliger, mais le dire à Kari c'est bien plus difficile que de tuer Andarielle ou même Méphisto, Diablo et Baal en même temps. Comment veux-tu que j'y aille ?

- C'est à toi de trouver, mais tu dois venir.

Myanne sortie avant que je n'aie pus répliquer. Je restai assis près de Kari encore plusieurs heures. Lorsqu'elle se réveilla finalement, elle me vit, puis elle sourit.

- Comme c'est bon de te voir au réveil, mon amour.

- C'est bon de te voir te réveiller, chère épouse.

- Je t'ai entendue te disputer avec Myanne, j'étais endormie, mais vous criez si fort que vous m'aviez réveillée, mais pas suffisamment fort pour que j'ouvre les yeux.

- Je suis désolé que je me sois disputé avec Myanne.

- Non, ne soit pas désolé. C'est moi qui dois l'être. Je comprends mieux maintenant pourquoi tu dois y aller. Myanne n'a pas tort à propos de Tyraël, s'il t'a choisi, c'est parce que tu devais être choisi.

- Je n'y crois pas, à ce destin.

- Pourquoi n'y crois-tu pas ?

- Je veux être sur de contrôler ma vie, de ne pas être obliger de faire des actions en les décidant sans même les décider. Je veux simplement diriger ma vie comme je l'entends.

- Ce serait peut-être mieux pour toi que de croire au destin. Bon, changeons de sujet. Je commence à avoir faim, et toi ?

- Oui, je dois admettre que j'ai l'estomac dans les talons.

- Alors profitons de cette dernière journée ou tu es ici.

Elle se leva puis nous sortîmes de la tente. Le camp semblait désert, seule Charsi forgeait avec son marteau. Akara, Warriv et Gheed n'étaient pas là et Cain s'occupait du feu dans le milieu du camp. Kari alla chercher le repas, je dois admettre qu'après tous ces jours je ne sais toujours pas comment fait-on pour avoir autant de nourriture.

Nous mangeâmes en silence, en attendant que les autres reviennent. Je croyait qu'ils étaient au cloître intérieur, mais ils revinrent par les terres près du camp. Ils revinrent un a un, tous dispersés. Myanne fut la dernière à revenir, elle ne voulait plus m'adresser la parole, il a fallut que j'aille la voir.

- Ne sois pas fâchée, je vais vous accompagner, dis-je.

- Je sais, tu en es obliger. C'est ton devoir et je tiens à t'empêcher de ne pas le faire, me répondit-elle d'un ton las auquel on ne pouvait répliquer.

- Écoute, si tu as quelque chose contre moi alors dis-moi ce que c'est. Je voulais simplement réconforté ma femme, rien de plus. Si pour cela je devais manquer à mon devoir, je l'aurais fait. Maintenant que tu sais que je n'aurai pas à y manquer, pourquoi es-tu encore fâchée ?

Elle ne répondit pas à cette dernière question. Elle attendit un peu avant de me dire : « S'il te plaît, laisse moi tranquille. J'en ai assez pour aujourd'hui. »

Je parti donc rejoindre Kari. Elle me demanda si tout allait bien, je lui répondit que je ne comprenais simplement pas la réaction de Myanne. Elle me dit de la laisser, faire ce qu'elle demandait sans répliquer.

- Mais pourquoi ?

- Fait simplement ce qu'elle te dit et tout rentrera dans l'ordre. Elle va se calmer avant même que la semaine ne se termine.

- Je veux simplement comprendre.

- Il n'y a rien à comprendre, elle a tout simplement de mauvais jours ces temps-ci et on ne peut rien y faire si ce n'est que d'empêcher de la fâcher.

- Qu'a-t-elle donc de si troublant ?

- Ses règles. Tu n'a jamais vu une femme pendant cette période ?

- Je ne crois pas.

- Bon sang, si tu ne comprends pas, c'est normal. Déjà demain ça devrait aller mieux. Mais ne lui parle qu'à la fin de la semaine. Sinon, tu risque de la fâcher.

- D'accord, je ne lui parlerai pas avant que la semaine ne soit terminée.

Cette phrase conclu la conversation. J'ai su par après que Reck avait trouvé les agresseurs de Kari, il les avait tués. C'était donc la raison pour laquelle aucun n'était dans le camps plus tôt. La nuit tombait et tous allèrent se coucher les uns après les autres. Je les regardais s'endormir rapidement, alors que je n'avais aucunement l'envie de dormir. J'étais le dernier réveiller, tous dormaient. J'allai donc prendre ma place près de Kari pour rester coucher à regarder le ciel noir faire briller ses étoiles pendant plus d'une heure, avant de m'endormir à mon tour.

À mon réveil, tous dormaient encore. Le jour se levait lentement et le soleil commençait à se pointer à l'horizon. Je me levai et m'installai à la table, attendant que les autres se lèvent tous. C'est Tarrn qui fut le deuxième à se lever. Il me vit et vint me parler dès qu'il se leva.

- Alors Heg, tout va bien avec Kari ?

- Oui, je vais pouvoir vous accompagner sans qu'elle ne craigne ma mort.

- Ah les femmes. Toutes aussi compliquées. Elles disent qu'elles tiennent à toi alors qu'elles te larguent après deux semaines.

- Ce n'est pas toujours comme ça. Elles t'aimeront si tu les aimes. Mais parfois elles t'aiment trop.

- Bon, si tu le dis. Je vais chercher quelque chose à manger. Je te rapporte quoi ?

- Rien, ça va aller. Je n'ai pas très faim ce matin.

- Si tu n'as pas faim c'est que tu es troublé. Et la meilleure façon de régler un trouble : manger.

Cette dernière phrase me fit rire silencieusement. Tarrn le remarqua : « Au moins tu n'as pas perdu ton sens de l'humour. Quoique je ne t'ai jamais vu rire avant aujourd'hui. Alors, je te rapporte quoi ?

- Je t'ai dis que je n'ai pas faim. Rapporte-moi quelque chose de léger.

- Un grain de caviar ?

- A-t-on du caviar ?

- Non...

- Alors ce sera ça.

- D'accord, je reviens. Tu auras ton grain.

Il me fit un clin d'oeil puis partit. Letor se leva pendant que Tarrn n'était pas là. Il s'installa à la table et me demanda si Tarrn était aller chercher de la nourriture.

- Oui, il devrait revenir bientôt.

Tarrn revint immédiatement après ma dernière phrase. Ce fut tout ce que Letor me dit. Tarrn et lui parlèrent un peu en mangeant, mais je ne les écoutais pas. Nosw et Cromm se levèrent en même temps. Puis ce fut le tour à Diren, Reck puis Anyta. Myanne se leva en dernier, tout juste après Kari. Ma matinée n'eut plus de conversations. Nous retournâmes rapidement au combat. La cathédrale semblait vide, il n'y avait que quelques monstres en quelques endroits, des monstres que nous avions tués en quelques secondes. Tout était facile, puis il y eût une voix dans la cathédrale. Nous ne savions pas d'où elle provenait. L'écho augmentait grandement la voix.

- Qui que vous soyez, vous tentez de me détruire. Vous n'y arriverez pas même si vous étiez cent. Préparez-vous à mourir, Bone Ash restera maître de tout ses combats.

Nous ne combattions pas Andarielle, mais Bone Ash. Jamais nous n'avions entendu parler de lui. Toutefois, nous le vîmes près du piédestal de la cathédrale. C'était un squelette, comme son nom l'indiquait. Il était un mage et nous empoisonnait à distance, il avait gelé Diren et Nosw, mais empoisonné Reck, Myanne et Moi. Tarrn alla rapidement le frapper avec sa nouvelle épée de bronze. Les squelettes de Cromm ainsi que son golem attaquaient Bone Ash avec Tarrn. Anyta tentait de lui lancer des flèches, mais elles passaient entre les os et ne lui faisait aucun mal. Tarrn lui coupa la tête avec son épée. Nous le félicitâmes avant de poursuivre notre route, puis le corps se releva. La tête resta toutefois dans la main de Cromm, il l'utilisait car elle donnait d'excellentes propriétés. La tête commença à parler : « Rendez-moi ma tête, sinon je vous détruirez puisque vous ne pouvez me détruire. »

Nous recommençâmes le combat, Cromm resta à l'écart pour empêcher Bone Ash de reprendre sa tête. Nosw le gela, puis Tarrn le transperça de son épée. Son corps explosa en plusieurs morceaux de glace. Tous fondirent. Maintenant, nous étions sûrs que Bone Ash était détruit pour toujours. Nous descendîmes dans les catacombes. Elles étaient moins immenses que je ne l'aurais cru. Nous trouvâmes rapidement les escaliers pour le second étage sans même rencontrer un seul monstre. La plupart se cachaient comme dans les prisons. Le second étage fut un peu plus difficile à traverser. Des monstres de toutes sortes déferlaient sur nous à chaque instant. Nous devions rester sur nos gardes du début à la fin. Le plus dur fût le troisième étage. Nous devions rester en place jusqu'à ce qu'aucun monstre n'arrive. Alors, nous pouvions avancer tranquillement, sans bruits. Il y avait toutefois des torches aux murs qui nous permettaient de voir nous ennemis de loin. Nous ne combattions heureusement pas dans le noir total. Nous continuâmes notre route jusqu'au dernier escalier. Là, nous retournâmes à la ville pour dire que nous étions plus qu'à côté d'Andarielle. Nous avions besoin de nous guérir, de manger, dormir et de conseils. Akara nous soigna aussi bien qu'elle sait le faire, Charsi répara nos armes et Warriv nous amena de la nourriture pour tous. Nous mangeâmes à notre faim. C'était la nuit et Kari dormait, mais je voulais lui parler avant de repartir. J'allai me coucher près d'elle, elle se retourna pour me prendre dans ses bras, mais tout en dormant.

Lorsque je me réveillai, Kari ne dormait plus. Elle travaillait avec Charsi qui n'avait pas encore fini de réparer nos armes. J'allai la voir, elle me fît un sourire mais ne pouvait me parler pour l'instant. Elle transportait l'épée de Tarrn et semblait avoir bien de la misère à la traîner. Je la pris et lui dis que j'allais lui porter. Elle me remercia et retourna auprès de Charsi. Je donnai l'épée à Tarrn qui était chez Akara. En me retournant, je vis Kari tout juste devant moi.

- J'ai fini le travail pour Charsi, maintenant, elle va se coucher, dit-elle.

- Bien, nous, nous sommes rendus à combattre Andarielle. Ou presque, lui dis-je.

Elle regarda le sol : « J'aimerais que tu n'ai pas à risque ta vie ainsi. Je voudrais que tu puisse déjà avoir terminé ta quête et que nous puissions vivres ensembles, loin des monstres et des inquiétudes.

- Je sais, j'aimerais bien ça moi aussi. Mais pour l'instant je suis avec toi, et je dois aller tuer Andarielle bientôt. Nous repartons, je voulais t'en informer.

Je l'embrassai, puis parti pour le quatrième étage des catacombes. Cain nous avait conseiller d'attaquer Andarielle par le feu. Nous descendîmes les escaliers lentement, avant d'enfin arriver au quatrième sous-sol des catacombes. Le repaire d'Andarielle. Il y avait une porte sur la droite que Tarrn a ouvert avant de s'engouffrer de l'autre coté. Myanne alla le rejoindre avec Letor très rapidement. Diren et Anyta franchirent la porte à leur tour, puis ce fut moi. Le spectacle me cloua au sol. Il y avait plus de 300 monstres qui nous attaquaient. Tarrn se défendait, mais son épée se brisa contre celle d'un des monstres. Diren le tua d'une flèche, puis en tua un autre près de Tarrn qui revint vers la porte. Cromm et Nosw franchirent la porte à leur tour. Le golem de Cromm chargea rapidement et commença une longue lutte contre un monstre.

Finalement, je bougeai lorsqu'un monstre m'attaqua. Je le tuai facilement. La lutte contre les 300 monstres s'avéra plus courte que je ne l'aurai imaginé. Nous étions tous très vivants, sans blessure importante, marchant dans une marre de sang de monstres. Tarrn récupéra son morceau d'épée puis s'exclama : « Épée de merde. Je suis tanné de toujours la réparé cette foutu épée.

- Achètes-en une autre, dit Cromm.

- Tu en connais beaucoup des épées qui font autant de dommages que celle-ci ?

- Non, je ne connais pas les épée. Demande à Charsi, elle saura quoi te donner.

Tarrn émit un grognement puis retourna au camp. Nosw et Cromm s'assirent sur un monticule d'ossements. Myanne retourna au camp avec Tarrn, Reck et Letor aussi. Diren et Anyta parlaient ensemble. Je m'accotai au mur, attendant que les autres reviennent. Nous étions si près d'Andarielle qu'on pouvait presque l'entendre nous parler. Lorsque tous furent revenus, nous ouvrîmes la porte de la salle d'Andarielle. Bien des monstres nous attaquèrent, mais aucun n'était vraiment fort. Puis, Andarielle fit son apparition. Elle tua le golem et tout les squelettes de Cromm d'une seule attaque. Reck, Tarrn, Myanne et Letor foncèrent droit sur Andarielle. Nosw et moi utilisions notre champ statique tandis que Cromm recréait un golem et quelques squelettes. Diren et Anyta lançaient des flèches enflammées sur Andarielle. Une flèche lui transperça l'oeil. Elle n'avait plus que la moitié de sa santé et nous étions encore tous bien vivants. Elle frappa Tarrn qui fut propulsé dans les airs sous le choc. Il retomba contre le mur, inconscient. Andarielle frappa ensuite Letor qui dut s'éloigner pour rester en vie. Elle frappa Myanne et Reck et les propulsa dans les airs comme Tarrn, les deux en même temps. Je lui lançai un marteau qu'elle reçu de plein fouet. Elle se tourna vers moi en avança d'un pas rapide. J'utilisai ma compétence lévitation pour lui envoyer toutes sortes d'objets de tout les cotés, elle n'avait plus qu'un objectif : me tuer. Elle me frappa et je m'écrasai contre le mur le plus proche. Je tentai de me relever, mais retombai. Mes jambes ne me soulevaient plus. Elle fonça sur moi avant de m'enfoncer un de ses piques empoisonné dans le ventre. La douleur était si forte que j'en perdis presque conscience. Elle le retira et posa son regard sur le mien. Elle voyait que j'était encore vivant et voulu recommencer son attaque. Je l'esquivai et vit Myanne arriver derrière Andarielle. Elle enfonça une serre dans son dos. Andarielle se retourna et frappa Myanne qui s'écrasa au plafond avant de retomber sur le sol, à moitié morte. J'eu suffisamment de temps pour retourner au camp avant qu'Andarielle ne m'attaque à nouveau. Lorsque je vit l'herbe verte du camp des rogues, je m'évanoui.

À mon réveil, j'étais dans la tente d'Akara et Kari dormait sur une chaise de bois au pied de mon lit. Je n'osai pas la réveiller. Je tentai de me redresser, mais ma blessure sur le ventre me fit grimacer et je me recouchai sur le dos. J'attendis plus d'une heure avant de m'endormir à nouveau.

Je me réveillai à nouveau, cette fois Kari était réveillée. Elle me prit dans ses bras en voyant mes yeux ouverts en disant : « J'ai eu tellement peur !

- Où sont les autres ? Andarielle est morte ?

- Non, elle vit toujours. Mais les autres sont tous en vie aussi. Tu étais le plus blessé, mais tu l'es encore. Ta blessure t'as fait perdre beaucoup de sang et le poison d'Andarielle est très puissant et mortel. Si nous avions perdu une seule minute, tu serais probablement mort.

- Je ne sais pas comment te remercier Kari, ainsi qu'Akara mais elle n'est pas là.

- Je lui dirai, ne t'en fait pas. Pour l'instant, tu dois dormir. Ta blessure va commencer sa cicatrisation dans quelques jours. Tu dois rester au lit et prendre bien du repos.

- Je pourrai retourner combattre Andarielle ?

- Probablement pas. Mais si le combat s'éternise, oui, tu pourras.

- J'ai fais ce que j'ai pu. Dommage que je n'ai pas pus lui faire plus de blessures.

- Tu es trop farceur. Tu as enlevé, avec Nosw, plus de vie à Andarielle que tous les autres réunis. Ne dis pas que tu ne lui a pas fait mal.

- Oui, j'avais oublier que j'avais utilisé mon champ statique.

- Dors maintenant. Je vais aller voir Akara.

Elle sortit de la tente, puis je m'endormis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Je me réveillai au son de la voix de Kari. Elle et Akara préparaient quelque chose, mais je n'étais pas assez réveillé pour comprendre leurs paroles. Je décidai de fermer les yeux, puis m'endormis encore.

Je ne fit pas plus d'efforts les trois jours qui suivirent. Kari me parlait un peu, mais rien de plus. Je n'avais vu Akara que cette seule fois. Je commençais à cicatriser et Andarielle n'était toujours pas morte. Les jours passaient, j'avais de moins en moins mal au ventre, ma plaie n'était plus qu'une gale. Je dormais plus de dix heures par jour. Le reste du temps je parlais avec Kari. Andarielle ne semblait pas vouloir mourir, après une semaine elle était toujours bien vivante. Myanne vint me voir : « Je suis contente que tu guérisse si rapidement.

- Je peux te parler ?

- Bien sur, pourquoi pas ?

- Avant d'être blessé, je n'osait plus. Je ne savais pas si tu te fâcherais.

- Oui, c'est des problèmes de femmes.

- Kari m'en a parlé, je comprends.

- Bien, mais c'est terminé maintenant.

- Andarielle a-t-elle faiblit ?

- Oui, un peu. Elle n'est plus capable d'envoyé Reck et moi au pays des rêves en même temps.

- A-t-elle tué quelqu'un ?

- Non, mais la Diren et Anyta sont dans une cage. Prisonnières d'Andarielle.

- Personne ne va les libérer ?

- On n'est plus assez fort. Il faut que tu guérisse le plus rapidement possible. Sinon, on ne les reverras plus.

- Je fais ce que je peux, mais je ne contrôle pas ma vitesse de guérison.

- Comme tout le monde. Remets-toi vite quand même. On a vraiment besoin de toi, plus que jamais.

- Nosw n'a pas encore son mur de feu ?

- Non, il lui manque un peu d'expérience. Il ne reste qu'Andarielle à tuer.

- Elle ne peut pas s'entraîner ailleurs ? Je suis sur qu'il reste des monstres dans le troisième sous-sol des catacombes. En attendant que je guérisse, vous pouvez vous entraîner.

- Parlant de ça, tu as bien des choix maintenant. Tu es capable d'utiliser une compétence de niveau trois maintenant.

- Pas trop tôt, je commençai à m'ennuyer seul au niveau deux.

- Bon, moi aussi j'en veux des compétences de niveau quatre, je vais aider Nosw à s'entraîner en m'entraînant en même temps. Remets-toi vite.

- Je fais ce que je peux.

Myanne partit. Je restai seul encore un moment, puis m'endormis.

Je me réveillai plus en forme qu'avant. Je regardai ma plaie, elle n'était qu'une petite gale de deux ou trois centimètres de diamètre. Bientôt, j'aurai fini de guérir. Je me levai, puis allai marcher un peu hors de la tente d'Akara. Après quelques minutes, Kari vint me voir, accompagnée d'Akara.

- J'ai préparée une potion avec Kari, dit Akara. Tu devras la boire pour que ta guérison se termine. Je vois que tu es en bon état, ce coup aurait pus te tuer pourtant. Je ne croyais pas ma magie si puissante.

- J'avais confiance en ta magie, Akara, dis-je. Je savais que tu saurais me guérir si rapidement. Je t'en remercie.

- Je ferais tout pour que vous puissiez nous débarrasser de cet enfer. Andarielle a tenue notre camp isolé trop longtemps. Il est bientôt temps pour elle de mourir.

Kari me donna la potion, je la but. Elle avait un goût sucré, mais désagréable en même temps. Ma plaie se referma très rapidement. Le soir même, j'étais guéris.

Je dormis une fois de plus dans la tente d'Akara au cas ou je réagirais à la potion, mais tout a bien été. Le lendemain, j'étais prêt à combattre Andarielle de nouveau.

Nous partîmes tôt le matin, Andarielle ne nous attaqua pas et nous pûmes remonter au troisième sous-sol sans problèmes. Je retournai avec Reck pour combattre Andarielle. Je lui lançai un marteau pour qu'elle me voit. Elle marcha vers moi, lentement. Myanne avait raison, Andarielle avait perdu beaucoup de force. Elle continuait de marcher et je m'éloignai d'elle en reculant. Elle se mit à courir. Reck l'attaqua et moi je lui lançai un autre marteau. Il arriva en plein sur le nez d'Andarielle. Elle saignait abondamment. Elle frappa Reck avec vigueur. Il retomba debout, à quelques mètres d'Andarielle. Il se précipita sur la cage qui retenait Diren et Anyta, notre plan avait fonctionné. Andarielle courait après moi, j'esquivais ses attaques plutôt facilement. Diren et Anyta remontèrent au troisième sous-sol rapidement, puis retournèrent au camp. Reck tenta de frapper Andarielle, mais elle esquiva son attaque pour le frapper en plein dans le visage. Il tomba inconscient près d'elle. Je montai au troisième sous-sol pour chercher de l'aide, mais une multitude de monstres tomba sur moi. Je dus continuer de combattre. Je frappai un arach, coup qui eût pour effet de le tuer. J'esquivai l'attaque d'un shaman sombre, puis le tuai en lui lançant un marteau. Je frappai un sombre, les autres s'enfuirent et il ne resta plus qu'un arach. Je le tuai et retournai au camp.

Tous étaient là, sauf Reck. Je demandai à Tarrn, Myanne et Letor de m'accompagner. Nosw venait d'avoir son mur de feu et voulu venir aussi. Cromm décida de l'accompagner. Nous étions six pour sauver Reck et tuer Andarielle. Nous descendîmes au quatrième sous-sol, Andarielle avait pris Reck et l'avait emmener dans la cage où Diren et Anyta étaient prisonnières plus tôt. Nosw créa un mur de feu sur Andarielle. La reine des enfers était si faible qu'elle péri dans ces flammes. Andarielle se consuma, plusieurs explosions retentirent et le cadavre de la reine des enfers tomba en cendres. Le plafond du quatrième sous-sol des catacombes commença à s'effondre. Nous sortîmes Reck de la cage puis tournâmes au camp pour annoncer la bonne nouvelle.

Warriv nous dit qu'il pouvait maintenant recommencer le commerce entre le camp des Rogues et Lut Gholein. Nous restâmes encore quelques jours au camp des Rogues, puis continuâmes notre quête vers Lut Gholein.
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