Fanfiction Diablo II

Perdu en lui, comme l'enfant qu'il a rêvé d'être, autrefois...
Il se bat contre son coeur, ses pensées...
Il est vaincu d'avance, la seule faille se trouve plus profond, plus loin, trop...

Il cherche, cherche, vite, le chemin lui semble de plus en plus sombre
Tremblant, il s'avance à corps perdu, il ne sait où cette route le mènera !
Puis plus le temps passe, plus il se détruit !
La douleur s'empart de son être,
Les secondes lui semblent interminables .
Il est de plus en plus faible...
Il se meurtrit, il n'a pas encore découvert la vie, ses bonheurs, ses joies, ses peurs, ses peines...
Il ne lui reste que quelques souffles de vie alors qu'elle vient de lui être offerte...
Son esprit est loin déjà, on ne le remarque qu'à peine à l'horizon .
Il se sent léger, presque en dehors de lui !

Il se revoit, triste, froissé, blessé...
Il s'interdit devant lui puis finit par se laisser porter par cette douce lumière
En se disant que tout n'est pas si mal, il allait bientot revoir beaucoup de personnes auquelles il tient énormément !
N'espérant plus qu'une chose...qu'Elle ne le décevra pas !

Tyrael, le sauveur, lui-même ne savait me dire ce que je ressentirais le long du périple pour réparer les erreurs commisent.

Sur la route vers Kurast, je ne distinguais plus le Bien du Mal. Tyrael, derrière son apparence angélique cache peut-être l'extrême opposé ! Non, je ne veux le croire !

Toute ma vie n'était que dérision, je vagabondais de taverne en taverne loin des monstruosités de la vie. Hors, depuis ce soir où les ténèbres ont envahis notre monde, je sentais une sensation de renaissance... Je ne pensais plus à rien, juste à suivre cet... homme ! Lui, son regard noir, sa démarche sûre, déterminée mais fragile. Et moi, qui ne sentait plus mes jambes, tout mon corps était attiré vers lui !

Des guerriers de Zakarum essayèrent, en vain, de mettre fin à cette... puissance. Quand je passais auprès d'eux, la mort leur avait figé un visage apeuré, leurs armures n'était plus que morceaux d'acier, leurs armes, d'hésitantes lames...

Plus tard, nous arrivâmes au Monastère, les ténèbres grouillaient autour de nous, lui avançait !

Arrivés au fin fond des catacombes, je vis cette déchue, au corps de femme, le visage sombre dont seuls les yeux éclairaient cette nuit ! J'étais apeuré ! L'homme et ce monstre se regardaiten comme s'ils parlaient sans aucune parole.

Puis, les deux se tournèrent vers moi et d'un cri perçant, la démente disparut dans les flammes de cet enfer !