Fanfiction Diablo II

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Son Of Sanctuary's Heroes : Comment tout a commencé...

Par Atomix Breezer

A savoir

Chapitre 1 : Etrange rencontre à Lut Gholein

Chapitre 2 : Faille inter-dimensionnelle et autre ennuis

Chapitre 3 : Tyraël donne la réponse, mais on fait quoi ?

Prologue

Acte 1 : Frères d'armes

Chapitre 1 : La grotte

Chapitre 2 : Le voyage

Acte 2 : La loi du courage

Chapitre 3 : Une matinée paisible à Lut Gholein

Chapitre 4 : Adams

Chapitre 5 : Plan d'assaut

Chapitre 6 : Une question d'honneur

Chapitre 7 : Les souterrains du passé

Chapitre 8 : Problème, la rencontre

Acte 3 : Héro

Mon histoire est un mélange de Baldur's Gate 2 (un grand jeu de rôle), d'Arcanum (un autre grand jeu de rôle) se déroulant dans les décors de Diablo II...Plus un peu de mon imagination !

A part ça j'accepte les critiques constructives qui m'indiquent ce je dois faire pour améliorer mon récit !
Le désert à perte de vue, pas une seule créature hostile à l'horizon. Depuis la mort des trois, il n'y avait plus beaucoup de démon dans le désert entourant Lut Gholein. Sorraya continua de scruter l'horizon. A côté d'elle Lhena l'amazone et Deira l'assassin scrutaient de leurs côtés.

- Cela devient ennuyeux, dit Sorraya. Pas le moindre monstre depuis deux semaines. Si cela continue, je vais partir pour Kurast.

- Tu as raison, dit Lhena. Depuis la défaite des trois, les créatures de l'ombre se font rares dans le coin...

Mais avant qu'elle ait pu finir sa phrase, des cris et des bruits de combats se firent entendre.

- Cela vient de par-là, dit l'ensorceleuse tout excitée.

- Allons-y, dit Sorraya, et pas de quartier pour les démons.

Les 3 compagnes se rendirent sur le lieu de bataille et virent un spectacle peu commun. En effet, face à des Spears Cats se battait un Nain armé d'une sorte de baguette qui crachait des éclairs, un paladin qui se défendait à coup de marteau, un nécromancien et sa batterie de sorts habituelle et un barbare armé de deux haches couvertes de sang et de viscères.

- Il faut les aider, dit l'amazone.

- Ils n'ont pas demandé d'aide, lui rétorqua l'assassin

- On s'en fout, dit l'ensorceleuse, le principal c'est qu'on est enfin un combat à se mettre sous la baguette. On fonce.

L'amazone lança un flèche de glace qui figea instantanément l'un des montres. Elle allait le faire exploser quand le paladin détruisit la statue d'un coup de marteau. L'ensorceleuse trouvait le nécro bizarre, au lieu de créer des squelettes avec les cadavres, il plongeait sa main dans la poitrine de l'ennemi pour leur retirer leur coeur. Après il mettait un coup de son poignard dans le coeur et la créature s'effondrait. Intriguée par le nécro, elle ne vit un Spears Cats s'approcher par derrière. Un fouet claqua, et s'enroula autour de sa gorge, elle lâcha son bâton de mage et essaya de retirer le fouet de sa gorge avant quelle ne soit étouffée. Mais le monstre serrait fort et Sorraya était au bord de l'asphyxie, quand soudain le barbare bondit et atterri devant la créature. Avant de s'évanouir, elle vit le barbare ranger sa hache et mettre ses mains autour du cou de la créature. Après le noir complet et elle sombra dans l'inconscience.

Deux cycles horaires plus tard...

- Elle revient à elle, apparemment ça a l'air d'aller.

Quand Sorraya rouvrit les yeux, elle vit une jeune femme en armure penchée sur elle. Elle avait le teint mate, les cheveux bruns attachés en chignon et elle portait une armure de métal qui brillait au soleil.

- Merci, lui dit elle. Qui êtes vous, et que faite vous si loin de toute civilisation ?

La femme répondit :

- Je suis Zora, et mon histoire ainsi que celle de mes compagnons et un peu bizarre, si vous nous conduisez à la ville la plus proche nous raconterons tous en chemin.

Sorraya se leva, son coup lui faisait mal, elle vit que ses amis allait bien et était occupé à regarder le barbare d'un air étonné.

Un cycle horaire plus tard, sur la route de Lut Gholein...

- Vous êtes qui ? demanda l'assassin aux quatre personnes. Le nécro répondit :

- Je suis Tanathos et voici mes compagnons. Voici Zora, l'ange de ma vie, le colosse c'est Jorg main-broyante et le nain c'est Thorvald Rouedentés. Et vous mesdemoiselles qui êtes vous ?

Lhena prit la parole :

- Je suis Lhena l'amazone, et voici Sorraya l'ensorceleuse et Deira l'assassin. Je suppose que tu es un prête de Ratma toi le nécro, le paladin appartient à l'ordre de Zackarum et le barbare vient d'Harrogath. C'est cela non ?

La femme paladin la regarda l'air étonnée et lui dit :

- Vous faite erreur, je suis au service l'église de Lathandre, mon ami appartient à l'ordre des Gardiens d'Hécate, quant au barbare il vient des plaines Moazary. Mais pourquoi vous nous dite ça ?

Deira les regarda leur demanda :

- Vous venez d'où ? Je n'ai jamais entendu parler de ces ordres sur Sanctuary. Le barbare répondit :

- On est sur Sanctuary ? Ha, je ne connais pas. Mais pour répondre à ta question petite, mes deux compagnons et moi venons de la Côte des Epées et le nain vient...

Il s'arrêtât et réfléchit puis se tournât vers le nain et lui cria :

- Et le nain, tu viens d'ou déjà ? Le nain répondit avec fierté :

- Je viens du clan des Forgerons qui se situe sur Arcanum. Et je vous rappelle que je m'appelle Thorvald et pas le nain, monsieur la grosse brute sans cervelle.

Le barbare regarda le nain avec dédain et haussa les épaules comme si rien n'était. Sorraya réfléchit un moment, elle ne voyait pas où se trouvait les lieux cités. Le nécro réfléchissait lui aussi, il paraissait troublé par les propos de Deira. Il prit la parole et demanda à Lhena :

- Vous dites qu'on est sur Sanctuary, cela veut dire que nous avons changé de monde ! C'est bizarre, y a-t-il quelqu'un qui s'y connaisse dans le domaine des changements de monde ?

Deira répondit :

- Je ne vois pas de quoi vous parlez mais Deckart Cain connaît beaucoup de chose en magie, et il se trouve à Lut Gholein. Allons le voir, il pourra peut être vous aider ?

La femme paladin répondit :

- S'il peut nous aider, nous irons le voir. Cette histoire est quand même bizarre.

Le groupe reprit alors le chemin de Lut Gholein.
Sur la route qui menait à Lut Golhein, la femme paladin questionnait Sorraya sur Deckart Cain.

- Ce Deckart Cain c'est quoi un grand sorcier ? Un grand sage ? Un maître mage ?

- Non en fait Deckart Cain est le dernier descendant des Horadrims, un peuple dont je ne sais pas grands chose, mais lui pourra sans doute vous répondre !

Quelque cycle horaire plus tard, à la taverne de Lut Golhein.

- La chambre de Cain se trouve en haut, je monte avec Deira. Tanathos, Jorg et Thorvald, restez ici. Et pas de bêtises d'accord Jorg !

Le barbare ne dit rien et se dirigeât vers le bar. Le Nain s'avança dans la salle, s'assit à une table et se mit à crier : « Une bourse pleine d'or pour celui ou celle qui me vaincra au jeu ! ! ! » Les participants se pressaient autour de la table. Il y avait de toutes les classes ! Du Barbare en passant par le poivrot. Mais le nain était doué au jeu, il gagnait presque à chaque fois.

Dans la chambre de Deckart Cain, au même instant :

- Deckart, j'ai une étrangère qui voudrait te raconter une histoire intéressante.

- Qu'elle parle j'analyserai la situation au fur et à mesure de sont récit !

- Bonjour je suis Zorathia, paladin de l'église de Lathandre à Baldur's Gate, sur la côte des épées. Mes compagnons et moi revenions de la ville de Bérégost quand une sorte de portail c'est ouvert sous nos pieds et nous a aspiré dans ce monde. Le nain qui nous accompagne-ait a subit le même sort. Puis, on a rencontré Deira et ses amis, et elles nous ont amenés ici. Voilà c'est toute l'histoire. Donc si vous pouvez m'éclairer sur ce qu'on fout ici, ça serait sympa !

Deckart réfléchit un long et dit :

- Ce qui vous est arrivé, je ne peux l'expliquer clairement. Mais j'ai une idée que je dois aller vérifier à Kurast. Voulez-vous m'accompagnez là-bas ? Nous y trouverons peut-être les réponses que vous cherchez.

Zora réfléchit puis dit :

- D'accord, à quelle heure doit on vous retrouvez ?

- Demain matin, neuvième cycle horaire ! ! ! !

- D'accord, merci pour tout et à demain donc.

En redescendant de la chambre, Zora et Deira entendirent des cris qui venaient du bar.

- Sale tricheur, je ne vais pas te payer car tu as triché rase-mottes.

- Mauvais perdant, grosse brute écervelée, quand on joue, faut savoir perdre, mais approche moi, et je te grille comme un vulgaire steak ! ! ! !

Dans la salle Thorvald le nain et un barbare étaient face à face, le barbare tenait une grosse masse à pointe, Thorvald avait sortit sa baguette à foudre.

Un cercle se formait autour des deux combattants, le barbare se jeta sur le nain qui esquiva le coup. Thorvald pointait ça baguette en direction du barbare. Un éclair jaillit. Le barbare l'esquiva, et chargea le nain. Thorvald jeta sur le sol deux potions attachées. Un carré de flamme, s'éleva du sol. Le barbare stoppa sa course, et sauta par-dessus le brasier.

Dès qu'il atterrit, Thorvald posa sa baguette sur son abdomen et une formidable décharge parcouru le barbare qui parti voltiger sur une table au fond de la taverne.

Complètement sonné, le barbare ne réussit qu'à grogner un bruit incompréhensible : « Grrgneupeufheu » avant de tomber de retomber par terre. Le Nain s'avança vers lui, posa sa baguette sur la partie sensible de son corps, et lui : « Paye moi ou je te grille ta capacité à te reproduire. » Le barbare se releva lentement, pris une bourse de pièce à sa ceinture, la donna au nain et sorti en s'appuyant sur les meubles. Sorraya regardait la baguette du nain avec envie, une arme très puissante car elle pouvait mettre un barbare k.o. en un seul coup. Elle lui demanda :

- Jolie baguette, tu la achetées ou ? Et tu en aurais pas une pour moi ?

Thorvald le regarda et dit d'un ton fièr :

- Ceci n'est pas une baguette magique, ceci est une canne tesla. Je l'ai fabriquée moi-même, et si tu en veux une, apporte moi un bâton et un kilos de citrons et de patates.

L'ensorceleuse ne comprenait rien de ce que venait de dire le nain et préféra renoncer. Lhena, réfléchissait. Ce nain savait bricoler des objets puissants et utiles, peut-être pourrait-il lui bricoler un arc puissant ? Elle lui demanda poliment :

- Thorvald, apparemment vous un grand bricoleur ! Pouvez-vous m'améliorer mon arc ? Je paierai le prix que vous voudrez.

Thorvald la regarda avec des yeux pétillant d'intérêts, et lui dit :

- Oui, je suis un bon technologiste ! Faite voir votre arc...

Lhena lui son vieille arc de combat. Il n'était pas magique, mais était très résistant et très précis. Le nain prit, l'examina, et testa la tension. Il réfléchit et dit :

- Je peux améliorer la portée de ton arc et faire en sorte que chaque tir soit empoissonné. Le veux-tu ?

L'amazone le regarda l'air étonné, comment pourrait rendre cet arc empoissonné et améliorer sa porté ? Le nain avait l'air très sérieux. Elle lui répondit :

- D'accord pour la portée, mais pouvez-vous faire en sorte qu'il inflige des dégâts d'acide ?

- Pas de problème ! Apporte moi du phénol de pierre, des pilule de souffres, deux de gréments de mats de bateau et ton arc, et je te fais ça en moins de deux cycles horaires.

Lhena partit. Des clients de la taverne s'approchait, et demandait au nain quels étaient ses autres compétences. Thorvald répondait avec et rajouta :

- Pour des pièces je vous fabrique des gadgets utiles, très utiles ! Demandez et je répondrai si je le peux.

Un des mercenaire qui travaillait pour Gheez lui demanda :

- Peux-tu me fabriquer une côte de maille solide et légères ?

- Pas de blème, apporte une armure de cuir, du fil de fer robuste et 100 pièce d'or et tu l'auras. Il y avait peu de demande que Thorvald ne pouvait satisfaire.

Une amazone, s'avançât ver lui, elle avait des cheveux noir comme la nuit et une peau toute rose comme celle d'un bébé. Elle lui demanda :

- Peux-tu me faire un appareil qui puise me permettre de voir mieux ? Car à la suite d'une blessure je vois moins bien et ç'est gênant.

Thorvald la regarda et lui répondit :

- Donne moi tes lunettes et 20 pièces d'or, et c'est d'accord !

D'un petit étuis en cuir l'amazone tira une paire de lunette ordinaire. Elle les tendit au nain, puis sortit 20 pièces d'or de sa bourse et les donna au nain. Thorvald sortit de son sac des pièces de montre à gousset, les posa sur la table. Puis il sortit ses outils et se mit à bricoler. 20 mini-cycles horaires plus tard il essuyait de drôle de lunettes et les tendit à l'amazone en lui disant :

- Ce sont des méca-lorgnons, avec ça tu verras mieux et plus loin. Règle la distance avec la molette sur le côté.

L'amazone mit les drôles de lunettes sur son nez et dit à un homme qui semblait mort de rire :

- Toi le comique mets toi contre le mur au fond avec une pomme sur la tête, je vais essayer mes lunettes toutes de suite.

L'homme de rigolait plus et avec l'aide un peu forcée de Jorg, il se plaça au fond de la salle, et se mit un pomme sur la tête et pria très fort. L'amazone se mit à l'opposé de la position de la cible, elle régla la distance avec ses lunettes, banda son arc, et tira ! Le coup partit, et la flèche alla se planter en plein milieu de la pomme.

L'homme qui servait de support à la pomme tomba assis par terre, les clients de l'auberge se précipitèrent pour regarder la pomme. Elle a été transpercée par une flèche en plein dans son milieu ! Ils étaient tous ébahis. L'amazone récupéra la flèche, l'examina et dit au nain :

- Félicitations le nain, t'es un génie ! Je manquerai pas de parler de toi aux gens que je croiserai. Au fait c'est quoi ton nom ?

- Mon nom c'est Thorvald Rouedentés, mademoiselle, et vous qui êtes vous ?

- Je suis Samsha l'amazone, ravie de t'avoir rencontré Thorvald.

Zorathia dit à voix haute en direction de ces compagnons :

- Thanatos, Jorg et Thorvald on part demain pour Kurast au 9ème cycle horaire alors reposez vous cette nuit car on a un long voyage.

Un assassin un peu éméché s'avança vers Zora et lui mettant un main aux fesses lui dit :

- T'as besoin d'un peu de compagnie pour cette nuit beauté fatal ?

Zora allait lui décoller un pain quand le nécro lui posa sa main sur l'épaule et lui très calmement :

- Tu vas aller cuver ailleurs poivrot, car c'est à ma copine que tu parles et j'ai horreur qu'on lui manque de respect !

L'assassin le regarda droit dans les yeux, un lueur étrange et malsaine brillait dans son regard il préféra partir sans rien dire. Vers le 10ème cycle de la nuit, ils allèrent tous se coucher.

Le lendemain matin, vers le huitième cycle et demi.

Sorraya essaya de se lever mais une violente migraine lui battait les tempes, quelle idée stupide d'accepter l'invitation de Jorg à boire une petit verre. Maintenant elle subissait une gueule de bois comme jamais elle avait eu ! Elle sortit dans le couloir espérant avoir assez de force pour demander un remède à Zora. Elle s'appuya contre la rambarde et entendis la voix du nain lui brisa les tympans :

- Jolie tenue, mais c'est un peu léger pour sortir non ? »

Elle baissa la tête et sentit la honte l'envahir. Elle était sortit de sa chambre vêtue simplement de sa chemise de nuit et d'une culotte. Elle regagna sa chambre et se laissa tomber sur le lit.

Une voix douce la sortit de l'état somnolent dans lequel elle plongeait :

- Avale ça, c'est radicale contre la gueule de bois.

Zora lui tendit un flacon vert. Elle le déboucha et avala sont contenu qui avait un goût immonde. Mais son mal de crâne cessa tout de suite, elle pu se lever. « Merci bien » Lui dit elle, en lui rendant le flacon.

- Je te laisse t'habiller, moi j'ai un nécro à sortir du coltar. 30 mini cycle plus tard, le groupe était sur le quai.

Deckart Cain, avait l'air ennuyé. Jorg lui demanda :

- Y a un blème l'ancien ? On croirait que la terre va s'ouvrir sous tes pieds.

Deckart expliqua que Messif était partit pour plusieurs jours et qu'il faudrait trouver un autre navire pour rejoindre Kurast.

Lhena prit la parole :

- Il reste plus qu'à aller voir Kèlim, ses tarifs sont prohibitifs, mais c'est notre seule choix possible.

Kèlim acceptait de les transporter à Kurast pour 50 pièces d'or par personne. Tanathos s'insurgea contre de tel tarif il lui dit d'un air outré :

- 50 pièces mais t'es malade, tu pourrais au moins nous faire une réduction pour le groupe.

- Les affaires marchent mal en ce moment, et mes marins ont exigés une augmentation.

Tanathos fixa Kèlim, et d'un seul coup il s'adressa au capitaine d'un ton calme et inquiétant :

- Mais si, tu vas nous faire une réduction, sinon je ne pense pas que ça plairai au seigneur Jierdan, ton petit trafic. Ça te rapporte dans les 500 pièces d'or par voyage, donc pour que je me taise, tu fais le voyage à 30 pièces d'or par personnes ou le ciel pourrait s'assombrir pour toi.

Kèlim pâlit, il réfléchit et bredouilla : « D'... D'accord, mais... Pas de gaffe hein ! ! ! ! »

Kèlim encaissa et partit donner des ordres à ces marins.

Zora lui dit :

- Tu lui a jeté quoi comme sort ?

- J'ai utilisé sa peur contre lui, ça a bien marché, tout le monde à bord !

Pendant la traversée :

- Thorvald, tu fais quoi accoudé sur le bastingage du bateau, tu observe les poissons ?

Un grand : « Beuarrg, reuh » Lui montra que Thorvald avait le mal de mer. A Kurast, Cain discutait avec Alkor le sorcier de Kurast.

- Des fissures dans les dimensions font venir des créatures d'autres mondes sur Sanctuary, tu la sans doute remarquer Alkor ?

- En effet Cain des trolls sont apparus dans les jungles entourant Kurast, ces apparitions serait t'elle liées à la destruction de la pierre monde ?

- Je ne le sais pas, mon ami, mais cherchons ensemble, il doit y avoir une explication à ça.

- Tu a raison Cain, mettons-nous tout de suite au travail.
Quartier général des Archanges, neuvième de cycle du matin. Tyraël réfléchissait assis sur son siège, le conseil des Archanges avait été réuni en session extraordinaire suite aux événements qui se passaient sur Sanctuary. Tous les Archanges étaient inquiets, bientôt, Timothée Time le dieu des temps, et Sullivan le gardiens des clés allaient débarquer et ça allait faire du bruit.

Une sonnerie de cloche retentit dans la salle, le dieu des temps venait d'arriver. Tyraël alla l'accueillir.

« Bonjour Timothée dieux des temps, soit le bienvenue dans notre Q.G. » Le dieu le regarda et lui répondit : « Salut l'Archange, j'suis le premier arrivé ? » « Oui, le gardien des clés n'est pas encore là ! » « Cool, y'a à boire dans le coin, je crève de soif. » Apparemment le dieu était de bonne humeur. Le gardien des clés ne serait sûrement pas de bonne humeur.

Un cycle horaire plus tard, un démon entra dans la salle du conseil et dit d'un ton sec : « Salut les emplumés, c'est quoi ce bordel que vous avez encore foutu ! »

Sullivan, démon majeur du sixième plan et gardien des clés, venait d'entrer dans la salle du conseil, et il n'était pas content. Clangedin le chef des Archanges prit la parole et dit d'un ton calme : « Bonjour Sullivan, et de quel bordel parler vous ? » « De celui que vous avez fait sur Sanctuary bande de buses ! Je veux savoir pourquoi y'a des failles interdimensionnelles, qui se produisent à peu partout et qui débouche dans ce monde, c'est assez clair ! »

Timothée prit la parole et dit : « Tu veux l'intégrale ou le résumé ? » « Le résumé. »

« Après avoir poutré Baal, Tyraël a détruit la pierre monde car elle était pervertie par l'autre araignée géante. Donc, normalement, plus aucun démon devrait pouvoir venir dans ce monde. C'est assez clair ou je développe ? » Sullivan réfléchit un instant et dit : « C'est qui le génie qui à inventer cette magnifique pierre monde ? » Gorjie leva timidement le doigt et dit : « je suis l'inventeur de la pierre, mais normalement... » Sullivan l'interrompit et dit : « Et tu vas dire que normalement ça n'aurait pas du faire comme ça. » « Oui mais... » « Putain, t'es un gland ou quoi, tu sais très bien que les démons majeurs ont un grand pouvoir de perversion, et toi tu fait un objet magique très puissant qui sert à ouvrir des portes sur d'autres mondes, et tu ne t'assures pas quelle est immunisée à la corruption ! » Gorjie voulu se défendre mais l'air méchant de Sullivan lui cloua les mots dans la gorge. Timothée reprit la parole : « Il reste des démons mineur à Kurast, dont deux suffisamment puissants pour diriger les survivants. Ils agit de qui ? » Clangedin répondit : « Il reste en effet deux seigneurs démons, il s'agit de Bélial et d'Azmodan, ce ne sont que des petits problèmes depuis que les trois frères sont morts. »

Tyraël demanda humblement la parole et dit : « Je pense que ce sont Bélial et Azmodan sont les responsables des problèmes. Etant donné que l'accès à la pierre monde n'a pas été fermé, je pense qu'ils se servent de l'énergie restante de la chambre de la pierre pour essayer d'ouvrir une porte vers une dimension démoniaque. Le problème est comme ils utilisent des restes d'énergie, il ne peuvent ouvrir des portes qu'aléatoirement, ce qui explique le bordel sur Sanctuary. Mais que pouvons nous faire ? » Il se tu et se mit à réfléchir, Clangedin prit la parole et dit : « J'ai une idée, réfléchissons ensembles et le 1er qui en trouve une la soumet au conseil et nous déciderons s'il faut l'adopter par vote à la majorité. D'accord ? » Le conseil accepta, Le dieu des temps repartit, et Tyraël resta stupéfait par la décision de son chef.

Sullivan le prit à part et lui dit : « Le temps que les autres trouvent une idée, il sera trop tard ! Voici mon plan ! Tu descend à Kurast, tu parles à Cain et ses compagnons, pendant ce temps, je vais fermer l'accès à la part monde. » « J'leur dit quoi ? » « Ce que tu as dit y'a pas longtemps, après trouve une soluce avec eux. Compris ? » « Compris ! » Il quittât le Q.G à destination de Kurast. Il espérait que les Humains réagiraient plus vite que ses supérieurs.

Kurast, 3 cycles horaires plus tard : « Bonjour barbare, peux-tu me dire ou je peut trouver Deckard Cain ? » Jorg regarda l'étrange personnage encapuchonné qui lui parlait puis lui dit « Tu lui veux quoi ? » « Simplement lui parler, je t'assure que je ne lui veux aucun mal, je lui veux que du bien ! » « Si tu lui veux du bien, c'est que tu doit être homo, non ? » L'étranger allait répondre quand Lhena sortit et dit : « Jorg laisse ce monsieur tranquille. Venez, il se trouve ici, mais je vous ai à l'oeil. » L'étranger passa et rentra dans un bâtiment. Il vit Deckard entouré par un assassin, une amazone, une ensorceleuse, une femme paladin et un nécromancien. Cain le regarda et lui dit « qu'est ce qui t'amène ici, Tyraël ? »

Les regards se tournèrent vers l'étranger.
Il n'y a pas si longtemps, trois héros sont morts en combattant le mal. Aujourd'hui leurs enfants et leurs plus proches compagnons sont là pour les venger, une nouvelle aire va rentrer dans le monde de Sanctuary, tous se battrons marchant le long d'une longue route faisant naître l'espoir d'en finir avec le mal...

Note : merci à möbius pour les corrections qu'il m'a apporté.
Le noir et le blanc n'existent pas, il n'y a que le gris, la vie ne peut être un sans l'autre... Je m'appelle Hastania, fille de Visjan Loric, un héro. Vous en doutez ? Il a sauvé à l'aide de ses deux amis et d'Adams, l'homme que j'aimais, la ville de Lut Gholein, et ils ont également tué un démon. Aujourd'hui, je suis seule, dans ma tente, en train d'écrire ces lignes. Ils sont tous morts... aussi atrocement les uns que les autres... Visjan Loric, mon père, Khazar Hisjan, son meilleur amis, Tollic Mardoc, un autre amis et Adams. Maintenant, j'ai rassemblé un groupe de courageux hommes et femmes qui n'ont plus rien à perdre. Notre but ? Rendre le monde blanc. Le débarrasser du mal. Notre motivation ? La vengeance, tout ces hommes valent autant les uns que les autres, la mort d'un de leurs proches a animé en eux un désir pur et fort de vengeance, nous voilà donc. Nous allons peut être mourir, mais nous aurons au moins fait un maximum de dégâts, le monde doit changer. En regardant la toile de ma tente vacillante sous le vent du désert, et formant des ombres par la faible lumière de ma bougie, je les revois encore, je vais vous les présenter.
Un crâne, pourrissant sur le sol dans une grotte près de Tristram craqua sous le pied de Visjan, Khazar fut parcouru d'un frisson ; ils n'étaient pas seul dans cette grotte.

- Tu ne sens pas une présence Visjan ? Demanda Khazar sur un ton angoissé.

- Tu en sent une ? répondit Visjan. Tu doit avoir raison car... Il y eu soudainement un bruit de feuille craquant. Visjan se retourna, dégaina son arc et envoya une flèche... Les réflexes de Visjan étaient impressionnants, mais il n'était pas pour autant le meilleur archer de Sanctuary, heureusement pour cette fois là...

- Ey, attention Visjan ! Lança un homme musclé dont la voix grave et cassée résonna dans la salle. La flèche avait touché le mur en frôlant l'oreille de l'homme musclé qui s'avança vers une lumière donnée à travers un trou par les rayons de la lune. Cet homme n'était d'autre que Tollic, un barbare élevé dans les terres froides du mont Arréat, dans la ville même d'Harrogath.

- Tu aurais pu nous prévenir que tu nous suivais, dit Khazar à Tollic, tu aurais pu te faire tuer !

- J'ai raté mon coup, heureusement pour toi Tollic, je ne suis par un très bon viseur, mais les risques étaient présents ! Ajouta Visjan. Pfiou ! Pourquoi nous suivais-tu, Tollic ? Tollic répondit qu'il avait vu plusieurs déchus et leur chaman rentrer dans cette grotte par une autre entrée, située à l'autre bout de la grotte. Visjan ouvrit ses grands yeux bleus étonnés ; la dernière fois qu'ils avaient combattu des déchus, c'était aux alentours du monastère des Rogues, il avait tué Skan-hu, le chef d'une tribu qui s'était ensuite enfuit.

- Aïe ! Les déchus ont une dent contre moi ! Dit alors Visjan, j'ai tué le chef de leur tribu, si ils sont ici, c'est sûrement pour avoir ma peau !

Khazar, le plus jeune des trois amis, était terrifié à l'idée de devoir combattre contre des démons fous de folie pour venger leur chef. Khazar était un jeune homme de vingt-trois ans, il avait des cheveux blonds coiffés en arrière naturellement et des yeux bleus brillant et terrifié. Il avait une femme enceinte depuis quelques mois. Elle lui avait confié son collier pour lui porter chance, Khazar et sa femme étaient jeunes, et ils s'aimaient follement. Khazar était ému a l'idée qu'il allait devenir père, et terrorisé par le fait que son enfant ne le connaîtra peut être jamais. Visjan, lui, avait quatre enfants et une femme qui était morte à la naissance de son dernier fils. Visjan était souvent hors de sa maison, cassant du démon avec Khazar ou Tollic, sa plus grande fille, Hastania avait la charge de s'occuper du foyer, comme toujours. Visjan avait un teint bronzé et des cheveux châtains toujours coiffés d'un casque, ou d'un bandeau. Il était fort et versé dans la maîtrise des pouvoirs du paradis, c'était un paladin en quelques sortes. C'est alors que Tollic éternua, sa voix résonna dans la grotte.

- Excusez-moi, mais la différence entre le climat d'Harrogat et de Tritram est tellement forte que j'en attrape des rhumes ! Un autre crâne craqua, mais ce n'était pas sous le pied de Khazar, ni de Visjan même pas de Tollic, le craquement venait de l'obscurité de la grotte, les démons étaient là.

- C'est normal ça ? demanda Khazar.

- Bien sûr, répondit Visjan c'est un imbécile de déchu qui est juste devant nous. Visjan envoya alors une flèche, on entendit le cri du déchu transpercé de la flèche résonnant dans la grotte, mais le résonnement était fort, ils devaient être dans une grande salle de la grotte. Des invocations s'élevèrent dans la salle...
-Skan-Hu ! Skan-Hu ! Soit vengé ! Et la salle s'illumina de plusieurs torches, une armée de déchus entoura un chaman, entourer lui même d'une aura.

- Je suis Arank-Hu, le frère de Skan-hu, celui qui l'a tué va périr pour la vengeance de mon frère ! Visjan s'avança vers l'armée, il y avait un autre couloir de l'autre côté de la salle, il montait fortement vers la sortie de la grotte, empruntée par les déchus.

- Oui, c'est moi qui ai tué ton frère ! Si tu crois pouvoir me tuer facilement ! Surtout quand je suis accompagné de mes amis ! Vous faîtes une erreur fatale... C'est alors que Visjan recula, rangea son arc, prit son épée et la leva au dessus de sa tête renvoyant un reflet de la lune devant lui, l'épée se mit à briller et une lueur traversa le plafond de la grotte se dirigeant vers Arank-hu, le pulvérisant. Les déchus, prit de folie, commencèrent a courir vers les trois guerriers.

- Je crois qu'on a besoin de toi, Khazar. Dit Visjan. Khazar, ses yeux brillant a la lumière des torches, avait comprit... il pointa son épée vers le passage de l'autre côté de la grotte et de la lave surgi, brûlant les déchus dans une vague de chaleur, se dirigeant vers les trois amis.

- Bon, si on veut pas finir en cendre avec nos amis, on a intérêt a courir, non ? Demanda Tollic.

- Tu as une lueur d'esprit Tollic ? Dit Visjan en souriant, je croit que, pour une fois, on va tous suivre ton idée...

- La ferme les gars, dit Khazar en regardant la lave se rapprochant, regarder la lave, sortons-nous d'ici ! C'est alors que les trois amis coururent, vite, la lave les rattrapait lorsqu'ils sortirent de la grotte, Tollic regarda derrière lui et lança une potion explosive à l'entrée de la grotte qui s'écroula... Le silence, on pouvait entendre le bruit du vent dans les plaines, Visjan était couché sur l'herbe fraîche à côté de Tollic, tandis que Khazar reprenait son souffle.

- Ouf ! Quel aventure ! s'exclama Tollic.

- Sans Khazar on y serais toujours, on ne serai tranquillement sur cet étendue d'herbe bien fraîche mais pétrifié sous une couche de lave bouillante... Bravo, gars, t'a été génial ! Adressa Visjan à Khazar.

- Merci, mais sans toi, Visjan, le chef des déchus nous aurait lancé une de ses malédictions, et sans Tollic, des déchus se seraient sortit de la grotte et nous aurait réglé notre compte...

- Moi je pense que... Commença Tollic.

- Tu penses ? Toi ? Demanda Visjan en rigolant, c'est étonnant.

- La ferme, toi ! Dit Tollic rigolant de la taquinerie de son ami, je disait donc que je pensait, ferme-là Visjan, que si des déchus nous cherchent notre peaux, ils ne sont sûrement pas seuls, et on a intérêt a être nous trois pour parer leurs attaques ! Le silence revint, et fut couper par les rires des jeunes guerriers.
Le bruit des roues sur les roches du désert brûlant d'Aranoch donnait des maux de tête à Tollic, assis dans le fond de la charrette, tandis que Visjan et Khazar se tenaient tranquille aux autres extrémités.

- Tu penses qu'il y a beaucoup de bestiole dans ce désert ? Demanda Khazar inquiet à Visjan. Visjan, calme, fit signe de tête que non, il contemplait les roches du désert sec et aride.

- Vous avez de la chance de m'avoir croisé, je suis souvent dans les alentours du monastère des Rogues, ou de Tristram ! Dit alors le responsable de la charrette il avançait pas très rapidement, mais il le valait mieux, si ses chevaux piquait un sprint, c'était la pauvre de tête de Tollic qui allait exploser !

- Ouais. Merci Warriv ! répondit Khazar. Vous permettez que je vous appelle comme ça ?

- De tout ceux que j'ai transporté dans ma caravane, il y en a aucun qui m'a appelé d'un autre nom que Warriv, et ça ne me dérange pas.

-Pas de problème alors. Termina Khazar. Je vais faire une petite sieste. Le silence revint, à part le bruit des roues sur la roche, et les grognement de Tollic, rient ne pouvait empêchés Khazar de dormir. Il s'endormit, et un rêve lui vint alors, le rêve qu'un homme noir, venant de l'église du Zakarum, enleva le fils du souverain, le roi Leoric. Et que cet homme noir du nom de Lazarus, n'avait d'autre idée que de libérer l'esprit de Diablo, le seigneur de la terreur, en plantant la pierre d'âme dans laquelle le démon était emprisonné dans le cerveau d' Albrecht, le fils du roi. Il se réveilla alors en sueur, n'entendu plus le bruit des roues de la caravane sur de la roche, mais sur du sable. Il faisait nuit, Visjan s'était endormit mais pas Tollic, grognant toujours de son mal de tête quand même un peu moins cruel que les heures précédentes. Tollic fixa Khazar, lui sourit et lui demanda si il avait bien dormit. Khazar répondu que oui, mais la réponse n'était pas juste. Dès qu'il fermait les yeux, il revoyait cet homme, et son esprit, possédé par le mal, voulant accomplir sa tâche cruelle de libérer l'esprit de Diablo. Khazar n'avait réellement pas bien dormi.

- Et toi, Tollic, ta tête ? Ca va ? Demanda khazar.

- Ca pourrait être mieux... Bah ! Ce n'et pas important, répondu Tollic d'une voix faible.

Puis, la caravane s'arrêta et Visjan se réveilla en sursaut.

- Préparez-vous ! Sortez, sortez vos armes ! Hurla Warriv. Nous sommes attaqués par des démons ! A la seconde même, Tollic bondit hors de la charrette, brandit ses armes et poussa un cri de guerre terrifiant. Visjan prit son amulette en main et fit une courte prière, on pu voir briller autours de lui un halo d'énergie protégeant de diverse attaques magiques. Khazar, lui, se métamorphosa en loup et fit sortir une créature des sables qui se dirigea vers les ennemis. Chaque démon - une bonne vingtaine - possédait chacun six bras avec de long sabre dont la lame était tachetée du sang encore frais de leurs anciennes victime, ils étaient grand, mais avait un corps assez mince, ce qui ne les rendait pas plus rapide mais cela pouvait rendre la tâche plus ardue pouvait rendre la tache difficile. Warriv sauta hors de sa caravane et dégaina une épée, une grande épée qu'il tenait a deux mains.

- Bon, ben je crois qu'il va y avoir un peu d'action par ici, faites attention ! Ordonna Visjan. Mais Tollic ne l'avait pas écouté, il se lançait en poussant un long cri.

- Yeaaaaaaaaaaaaah !!! A l'attaque ! Tollic avait toujours été excité par l'idée d'une bonne longue bataille, et il se lançait devant le premier démon et lui coupa chaque bras en esquivant chaque coup d'épée.

Visjan tourna la tête vers Khazar et ils se lancèrent à l'assaut des démons. Chaque coup que ceux-ci envoyèrent sifflait dans l'air, avant d'être contré ou lancé dans le vide. Tandis que Visjan se battait, une bête sortit de terre, c'était la créature de Khazar et arrachait la tête d'un démon, avant de se faire tranchée par la lame d'un autre monstre. Warriv se battait encore mieux que ce que Visjan avait imaginé, il esquivait rapidement avant de tranché la gorge d'un ennemis, ils était réellement habitués aux combat, malgré ses apparence trompeuse. Derrière toute cette troupe qui commençait à mourir, un autre démon se tenait, plus gros et d'une couleur différente. Il avait une armure, une superbe armure en côte de maille qui intéressait Khazar, qui frappa de ses griffes comme il le pu avant de redevenir lui-même. Après que le dernier démon soit coupé en deux par les épées de Tollic et de Warriv, les quatre guerriers se lancèrent sur le monstre le plus redoutable de la troupe, celui-ci hurlant en créant une détonation qui fit tomber les guerriers, Tollic, qui s'était trop rapproché, fut blessé à la jambe, mais Visjan dégagea aussitôt une aura et on pu voir la plaie se refermer. La vengeance de Tollic fut brève et sanglante, il hurla, bondit en enfonça son épée a travers le crâne du monstre, celui-ci tomba par terre dans un lourd fracassement. Ils étaient épuisés, mais Khazar prit le temps de retirer la belle côte de maille, et l'enfila, elle n'était pas lourde, et lui donnait une allure épatante. Tollic soupira

- On s'est bien marré, hein Visjan ?

- Oh oui Tollic, répondit Visjan, ceux là, ils ne nous ennuieront plus ! Et ... ! Un bruit d'épée retentit, ce n'était que Warriv qui reprenait tout ce qu'il pouvait sur les monstres.

- Ben ? A lut Gholein, tout a de la valeur ! Dit Warric en jetant une vingtaine d'épées - les moins abîmées - dans sa charrette.

- Je trouve qu'il y a un peu trop de monstre ici, dit Tollic, il y en avait combien, Khazar ?

- J'en ais compté quinze. Aller, fichons le camp, reprenons la route ! Ce qu'ils firent. La charrette avançait à un bon rythme, Tollic et Visjan dormait, Khazar, lui, regarda le grand désert bleuté par les reflets de la lune.
Ils étaient de bons amis, ils s'entendaient bien, mais ils ignoraient que leur destin était scellé, en effet, l'amulette que portait Khazar était plus un fléau qu'un bijou. Le retour de mon père à Lut Gholein avait été un grand bonheur pour moi. Je ne savais pas que ce passage a Lut Gholein allait être le dernier pour mon père. J'écris ces lignes à la lumière d'une bougie, mes hommes et frères d'armes doivent penser que je dors. Je crains même une visite surprise de Lorgon, mais c'est sans importance. Voilà donc comment mon père a sauvé Lut Gholein avec ses amis et Adams, mon fiancé.
Tollic se réveilla sans problème ce matin là, Khazar dormait dans le deuxième lit de la chambre qu'ils avaient loué pour vingt pièces d'or, l'auberge portait le doux nom de « L'auberge de la pluie ». Le vielle homme qui tenait l'auberge avait été un vrai bandit, d'après ce que Warriv avait raconté, il avait attaqué sa caravane avec la pire troupe de bandits de Aranoch, il s'appelait Elzix. Tollic se leva et remarqua qu'un collier était posé sur le sol, le collier porte-bonheur que la femme de Khazar lui avait donné. Mais, peut importe, ce détail n'avait pas beaucoup d'importance, sauf que le saphir accroché au milieu du bijoux hypnotisait Tollic. Visjan, lui, était aller rejoindre ses enfants dans sa petites maison situé a côté de la taverne d'Atma, charmante femme d'ailleurs, son fils s'occupait de servir et nettoyer les tables tandis que son maris tenait le bar, avec leur plus fidèle client, Geglash, un gros guerrier bourré du matin au soir, ils ne risquait pas de faire faillite ! Comme a Tristram, l'amis de Tollic du nom de Ogden lui avait montré du doigt un homme assis a côté d'une maison, un certain Farnham, lui aussi un bon client ! Khazar était réveillé, Tollic le fixa et sourit.

- Bien dormit ? Tu t'es remit de la bataille d'y hier ? Khazar s'étira et répondit.

- Ouais ! Je t'ai montré l'armure que j'ai trouvée sur le chef de ses sales bêtes ?

- C'est celle que tu a rangée sous ton lit ?

-Exact ! Elle est très solide, et ne me dérange pas lors de mes métamorphoses ! Elle doit valoir une fortune mais...Je la garde !

- Tu as raison, dit Tollic se levant de son lit, Il ouvrit la porte, Visjan nous a dit de le retrouver dès qu'on est réveillés ! On y va ? Khazar hocha la tête en signe de « oui » en se grattant la nuque, sur quoi il ramassa son armure et son sac de voyage et sortit de la chambre. Les deux guerriers descendirent l'escalier et virent tout de suite Elzix derrière son comptoir en train de jouer avec un couteau, qu'il rangea en apercevant ses clients.

- Bien dormit ? demanda t'il de sa voix cassée.

- Excellent ! Répondit Khazar, aucun problème, on se reverra sûrement.

- Sur, dit Elzix sur ce quoi les deux guerriers quittèrent l'auberge. Tollic renversa en sortant un vieil homme qui devait être alchimiste. Ses potions tombèrent par terre et se fracassaient dans un bruit de verre brisé, quelque plante tropical poussèrent instantanément au contacte des élixirs qui était de couleur rouge, comme le sang d'un monstre fraîchement éventré, comme le seigneur de la terreur lui-même dont les légendes faisaient frissonner Tollic.

- Ey ! Mais faites attention voyons ! Dit le vieil homme. Oh non ! Touts mes élixirs de passion ! Fracassés ! Bouhouhou... Ca va vous coûter cher, jeune homme !

- Excusez-moi m'sieur, dit Tollic en sortant dix pièces de sa poche. Tenez, voici des frais de dédommagement. Le vieil homme prit rapidement l'argent et fixa Tollic en souriant.

- Heureux d'avoir été bousculé jeune homme ! Et le il reprit ça route vers son échoppe, dans le marché de Lut Gholein. Khazar regarda Tollic en étouffant un rire.

- Eh ben ! Bizarre cet homme ! Dit Khazar en regardant l'alchimiste s'éloigné.

- Je le connais, c'est le fabriquant de potion de la ville, mais ça mémoire est trouble ! Il ne ma pas reconnu, je parie qui ne se souvient même pas de son propre nom ! Répondit Tollic. Ils se lancèrent alors dans la direction de la maison de Visjan, ils passèrent devant une trappe qui devait sûrement servir a accéder au égout de la vile, puis il tournèrent a gauche, passèrent devait un homme bronzé tenant son bâton dans sa main gauche, le saluèrent et arrivèrent devant l'endroit ou Visjan restait le quart de sa vie.

Visjan dormait seul dans un grand lit, la place de sa femme resterait à jamais inoccupée. Il n'arrivait même plus à se rappeler de la douce nuit où il avait mit sa femme enceinte de Hastania, qui allait bientôt avoir ses dix neuf ans. Il se leva, il était nu, son teint brun était de la couleur du sol, il s'empressa de s'habiller et descendit les escaliers de sa demeure en passant devant la chambre de sa très chère Hastania, son lit était parfaitement fait. Elle était sûrement aller cherché un pain pour le déjeuner, comme tout les jours. Dans les deux autres chambres dormait paisiblement ses autres enfants, deux jeunes garçons de dix et douze ans, et une fille qui n'était pas loin de ses onze années d'existence. L'entrée de sa maison était toujours dans un état impeccable, il fallait en remercier Hastania, c'était la femme de la maison, et elle remplissait sa tache encore mieux que Visjan ne l'espérait. La porte s'ouvrit et sa fille rentra, un pain dans une main.

- Bonjour papa ! Dit Hastania joyeusement, tu as bien dormi ?

- Sans problème, tu es aussi belle que ta mère, paix a son âme, tu n'aura pas du aller chercher le pain, je l'aurais fait, mais merci. Répondit Visjan très fier de sa fille.

- Je viens de rencontrer Lysander, il était de bonne humeur, il tenait une caisse d'élixirs de couleur rouge, sûrement pour Jerhyn, il se dirigeait vers le palais, en passant par l'auberge d'Elzix, c'était sur son chemin.

L'auberge d'Elzix ! Pensa Visjan, elles sont réveillées les deux marmottes ? Ils eux tout de suite la réponse à sa question, quelqu'un frappa à la porte, Hastania sursauta et ouvrit la porte, oui, les deux marmottes étaient réveillées, et comme promis, passait chez toi.

- Bonjour messieurs, dit Hastania, vous allez biens ?

- Super, Hastania, répondit Tollic en regardant discrètement vers un endroit qui fit sourire Visjan.

- Salut les amis ! Dit joyeusement Visjan en détournant l'attention de Tollic, entrez donc !

- Vous avez déjeuné ? Demanda Hastania

- Non, répondit Khazar.

- Eh bien, entrez, je vous invite à notre table !

- Je ne l'aurais pas mieux fait moi-même, dit Tollic encore une fois fier de sa fille, venez vous asseoir ! Je vais réveiller mes enfants, bande de feignasse ceux-là ! Hastania, prépare la table s'il te plait.

- Bien sur papa, dit Hastania en se mettant directement à la tâche. Visjan s'approcha de Tollic et lui souffla à l'oreille.

- Ca ira de regarder les nichons de ma fille ? Dit-il en souriant, sur ce quoi Tollic rougit, et Khazar éclata de rire ! Hastania revint de la cuisine.

- Il y a quelque chose de marrant, demanda t'elle. Et ils répondirent « non » quasi en même temps, et rirent de plus belle. Visjan monta vite réveiller ses gosses. Hastania prépara une table pour sept personnes.
Santé a tout le monde ! Clama Geglash joyeusement bourré. La nuit, à la taverne d'Atma, régnait toujours dans une ambiance de fête. Tollic chantait avec un petit groupe de gens aussi saouls que lui tandis que Visjan et Khazar buvait une boisson spéciale encore meilleure que de la bière, Atma appelait ça un « Joyaux de sable ». Une bonne boisson a base de bière encore plus alcoolisée avec un arrière goût qu'on ne pourrait décrire.

- Venez chanter avec nous ! Vous connaissez la musique ! Dit Geglash en mâchant ses mots.

- Contente toi de chanter juste ! Lui répondit Khazar, C'est bon, non ? Demanda t'il en souriant a son amis Visjan. Celui-ci jeta un coup d'oeil satisfait vers son verre.

- Excellent ! Garçon, deux autres « Joyaux de sable » s'il vous plait.

- Bien monsieur. Répondit le garçon avant de resservir ses clients. Puis, Tollic quitta son groupe, il se dirigeait en souriant vers une femme adossée a un des murs de la taverne, il s'approcha, encore, puis, saisit la fille de sa main gauche par l'épaule, lui plaque sa main droite sur son sein et l'embrassa. Visjan et Khazar essayaient désespérément de voir la scène mais un petit groupe formé devant leur en empêchèrent. La femme se débattait, Tollic avait l'air de la serrer un peu trop fort, mais ce n'était pas ça qui la dérangeait. Tout à coup, un « clac » retentit dans la salle, la femme avait déposé sa main sur la joue de Tollic avec autant de « douceur que celui-ci avait empoigné son sein. Khazar, qui buvait sa bière, la recracha et éclata de rire, Visjan vit la scène, après la « caresse », la femme donna un grand coup de pied sur Tollic à l'endroit où ça fait très mal ! Tollic, sous le choc, colla ses mains sur son entre jambe en étouffant un petit cri, il recula, et trébucha sur un homme qui regardait la scène, celui-ci le repoussa aussitôt. Visjan, voyant son pauvre amis ayant reçu un douloureux coup, pensa : « Houlà ! Il n'avait peut-être pas mérité ce coup ! Ouie ! Pauvre Tollic ! ». Le barbare se dirigea d'un pas hésitant vers ses amis.

- Et alors, Tollic, Qu'est-ce que c'est que pour des manières ? Dit Visjan en souriant.

- Bordel ! Elle ma bousillé les couilles, cette beauté ! Dit Tollic en guise de réponse.

- Ca t'apprendra, Goujat ! Ajouta Khazar, mais Tollic ne l'écoutait plus, il s'était endormit la tête sur le bar. Fort heureusement, il ne ronflait pas très fort ! La soirée continua sans problème, Tollic n'était plus le seul a dormir, Geglash l'avait rejoint au pays des rêves. Plus tard, Atma exécuta un petit numéro de danse sur une table. Elle avait mit une robe rouge et un sert tête en or complétait son costume de danseuse dans le genre Espagnol. Elle agitait un petit tambourin dont le bruit des clochettes était agréable à écouter, un superbe numéro. Dommage que Tollic dormait, il ne aurait bavé de cette danse. Visjan observait la salle, sa fille était dans un des coins, dans les bras d'un jeune homme un peu plus âgé qu'elle se prénommant Adams, Hastania l'avait présenté à son père peu après le déjeuner, celui-ci avait tout de suite plut à Visjan. Adam était de la même taille que Khazar, avait les cheveux noirs court, une légère barbiche était rasée d'une certaine manière volontairement et, d'après ce qu'il racontait, il était fort de la maniement des épées, il était d'ailleurs forgeron. C'était un forgeron pas aussi réputer que Fara, mais qui s'entraînait avec les épée qu'il forgeait assez longtemps par jour. Hastania l'avait rencontré alors qu'elle allait faire aiguisé l'épée de son grand-père posée sur la cheminée de sa maison. Il avait été tellement aimable avec qu'elle en était tombé amoureuse, il lui faisait des prix faibles aussi, un vrai avantage, ce garçon ! Le fait qu'il embrassait Hastania avec passion ne dérangeait pour rien au monde Visjan, il en était même content, sa fille grandissait, il aurait aimé que sa femme soit encore vivante pour voir la beauté qu'elle est devenue, dont la poitrine était admirée par Tollic. La soirée continua, Tollic dormant, Khazar buvant son Joyaux de sable... Hastania vint prévenir son père qu'elle retournait chez eux se couché, Adam la raccompagna jusque là en faisant un signe de tête a Visjan.

- Elle est charmante ta fille, Visjan. Dit Khazar.

- Ouais, on va à Kurast, demain, voir ta femme ? Proposa Visjan.

- Charmante idée ! répondit Khazar enthousiasmé.

- Bon, ben, tu réveilles cette masse de chaire et de bière ? Demanda Visjan

- Comme si c'était fait ! Khazar tapota alors le dos de Tollic, sans succès, il lui donna des petites claques, dans succès non plus, il regarda Visjan

- Ah non ! dit celui-ci.

- Oh si... conclut Khazar.

- Fichu Tollic ! Grogna Visjan.

- Tait-toi et porte ! Dit Khazar. Porter Tollic n'était pas une chose facile, autan porter une vache enceinte ! Visjan n'était pas très content de son ami, le porter jusqu'à l'Auberge De La Pluie n'allait pas être simple, vu le poids du barbare.

- Saleté de Tollic ! Grogna encore Visjan, pendant qu'on le porte, il est sûrement occupé a rêver des seins de ma fille !

- Bordel, la ferme et porte le ! Dit Khazar. Tout en grognant et laissant échapper des jurons, Visjan porta Tollic jusque l'Auberge. Elzix, qui était occupé à jouer avec son couteau, le déposa.

- Heureux de vous revoir ! Dit-il.

- Oui oui ! Dit Khazar en portant Tollic à l'étage avec son ami jurant sans cesse en grommelant.
Trois jours avant cette nuit là...

Il se débattait. Depuis la guerre sainte, Shrank avait été emprisonné dans un tombeau où il était censé être oublié des mortels. Shrank était un démon assoiffé de sang, comme tout les démons, il avait lancé un assaut contre la ville de Lut Gholein quelques années après la fondation de la ville. Il avait dressé une armée de cent morts-vivants et guerriers corrompus pour anéantir la ville. Son plan était parfait, mais le démon a échoué à cause d'un mage d'un ordre complètement oublié, aussi vieux que l'ordre des Horadrims. Le mage avait réussi à se faufiler à travers son armée en prenant l'apparence d'un mort et avait arraché à Shrank le secret de son terrible pouvoir, l'Amulette Infernale. Sans elle, le démon était comme Baal sans sa pierre d'âme, trop faible pour diriger une si grande armée. Celle-ci, qui avait atteint les parois de Lut Gholein, tomba. Shrank fut capturé et enfermé dans un tombeau caché dans un autre monde. Les mages qui avait capturé le démon n'ont jamais fermé le portail qui reliait les deux mondes... erreur fatale...

Il se débattait encore, les chaînes qui le retenait ne pouvait plus résister longtemps... elle commencèrent a céder.

Le portail qui liait les deux mondes entres eux était tenu par un artefact puissant, l'oeil de Ranzim, permettant de voir dans le présent partout dans le monde.... Et dans l'univers. Les mages de l'ordre qui avait emprisonné le démon étaient à présent tous morts, et l'amulette perdue dans Sanctuary.

Les chaînes cédèrent, le démon était libre ! Depuis trop longtemps il avait été enfermé dans cette tombe. Le profond désir de se venger le prit de plus en plus. Le démon avait bien la taille de quatre hommes placés les uns sur les autres, mais il pouvait se fondre dans la foule en corrompant l'âme d'un innocent... Son activité préférée, a part détruire. Il était libre, enragé, prêt à tuer. Le démon avait une tête couronnée de corne, il n'avait pas de nez, mais deux longues fentes le remplaçaient. Il bras d'apparence humaine, sauf qu'ils étaient plutôt écailleux. Cinq tentacules sortaient de son dos, menaçante et même mortelle pour le pauvre qui se fait attraper par celles-ci. Shrank allait se venger.

Libre.

Il allait lever une nouvelle armée moins puissante.

Libre.

Il allait récupérer son amulette.

Libre.

Et, surtout, anéantir Lut Gholein. Il devait quitter cette tombe. Shrank avança, ouvrit les grandes portes de son tombeau avant de tomber sur une salle plus petites contenant le portail vers l'autre monde. Il passa dans le portail.

Au même moment, Khazar regardait le grand désert bleuté par les reflets de la lune. Le combat qu'il avait fait avec Tollic et Visjan ne l'avait pas tellement épuisé, il se remua un peu dans la caravane avant de tomber nez a nez avec son armure, précieuse armure dorée... Le désert était immense. Khazar écoutait le doux bruit du vent soulevant quelques grains de sable. Tout était calme, il pouvait entendre Warriv siffler à l'avant de la caravane. Le repos, c'était réellement cela qu'était cette partie du voyage pour lui. Il déboutonna un peu sa chemise pour sentir le vent agréable et doux malgré la nuit, il tomba la main sur son amulette. Précieux dont de sa femme, Falba, il ignorait que cette amulette appartenait au démon Shrank, et que sa vie et celle de sa femme était menacée. Il ignorait aussi que le grand père de Falba était le dernier descendait des Hur-ley, un clan de mage ayant traqué le démon. Sentant le vent lui caresser la poitrine, il s'endormit, ignorant que le démon était sortit de sa prison et avait l'intention de s'amuser avec le grand-père de sa femme, mort mais jamais retrouvé. N'échappant pas à son destin cruel.

Le démon se retrouva dans un long couloir, devant le portail qu'il venait de franchir, l'oeil de Ranzim était posé sur son socle. L'oeil brillait, montrant la tombe du démon à présent vide. Shrank prit l'oeil, coupant l'énergie qui avait tenu ce portail trop longtemps pour lui, trop longtemps pour le mage qui était resté toute sa vie comme garde de l'oeil, son cadavre décomposé depuis plusieurs année, gisait sur le sol. Shrank le regarda.

- Merci. Fit il avant de lever sa main devant le cadavre, celui-ci se réveilla, son âme était revenue de chez les morts, et Shrank n'avait qu'une envie... jouer. Il fit un geste de ses doigt qui firent apparaître un tas de brûlure sur le mage, qui avait retrouvé son apparence jeune, vivant, seconde vie, seconde mort. Shrank joua encore, le mage hurlait, les brûlures étaient de plus en plus grosses sur lui, le démon ricana, claqua du doigt, faisant apparaître une foule d'insecte qui traversèrent la peau de l'homme, hurlant de plus belle, celui-ci se décomposa sur place, dévoré par les insectes, conscient, agonisant mais amusant aux yeux du démon sadique. Shrank sourit, puis ce qui restait du mage s'effondra au sol, Shrank dit encore « merci pour tout. » à sa manière. Puis fixa l'oeil de Ranzim.

- Montre moi l'Amulette Infernale, dit-il. L'oeil se mit à briller, montrant au démon un homme jeune, dormant paisiblement dans une caravane, bougeant au rythme de sa respiration, l'amulette brillait sur la poitrine nue de l'homme.

Le jour suivant...

Shrank avançait à travers le désert d'Aranoch, derrière lui, marchait une vingtaine d'hommes dont l'âme était corrompue, le début de son armée. Au sommet d'une des collines du désert, Shrank aperçut Lut Gholein, dite sertie d'un joyau, l'océan. Il ordonna à son armée de reculer. Il appela un de ses hommes devant lui, le prit par le coup, et absorba son énergie. L'homme maigrissait a vue d'oeil, tandis que Shrank récupérait quelques forces. Puis, il lâcha « l'homme » qui n'était plus qu'un cadavre mince, si mince que l'on voyait très bien l'emplacement de tout ses os. Un corps sans vie, un corps sans âme. Le bruit de ses os fragile comme du verre craquant en touchant le sol fit grimacer le capitaine Arzont, ancien capitaine, maintenant corrompu par Shrank. Le capitaine avait une apparence de squelette comme toute l'armée de Shrank, sauf que quand il était éclairé par une lumière provenant du feu, il re-prenait son apparence humaine, cachant le trou qui transperçait son corps par ses vêtement. Il était mort, son sang était glacial, son apparence pâle. Il ne goûtait plus rien et rien ne lui faisait mal è présent. Il n'avait plus son âme, mais une âme corrompue par le démon. Sa faim de tuer était grande, mais il devait se retenir de tuer quelqu'un avant le signal... Shrank avait récupéré un peu d'énergie, assez pour passer à la première étape de son plan. Il voulait imiter une maladie, se répandant à l'intérieur d'un corps détruisant et tuant. Il plongea ses tentacules dans le sable qui se mit à se soulever pour former l'entrée d'un tunnel souterrain aboutissant dans des cavernes sous Lut Gholein.

Cela faisait un jour que Khazar et ses amis étaient arrivés a Lut Gholein, Hastania leurs avait préparé un dîner spectaculaire, ils étaient heureux, dans quelques jours, Khazar allait retrouver sa femme.

Shrank avait, grâce à ses pouvoirs maléfiques, installé son trône au plus profond des cavernes il avait fait en sorte qu'il soit dans une gigantesque grotte dans laquelle il s'était installé comme dans son temple, il avait même fait des portes avec son signe gravé dessus. Le goût du pouvoir. Il était prêt, bientôt il allait pouvoir lancer son assaut contre lut Gholein, il pouvait maîtriser cinquante homme dans son armée, au plus. Il fallait qu'il récupère son amulette et se venge. Son armée était rassemblée devant lui, il désigna un groupe avec un chef Unraveler pour lancer la première offensive, il savait que ses ennemis allait emporté le combat, mais c'était son plan pour les amenés à lui... l'amulette avec.
Lazarus avait réussit à enlever Albrecht, fils du roi Leoric, celui-ci, l'âme torturée par la tentative de corruption de Diablo, devint fou. Il rasa un bon nombre de villages pendant que Lazarus, traître corrompu par Diablo, accomplissait sa tâche.

Khazar se réveilla en hurlant, il n'avait pas réveillé Tollic, heureusement. Le cauchemar qu'il venait de faire le poursuivait déjà depuis le voyage à travers Aranoch, mais une question, tel le démon qu'il avait vu, le persécutait : Etait-ce un cauchemar, ou une vision de ce qui pourrait être le début du chaos sur terre ? Il ne le savait pas. Khazar se leva, s'habilla, se rasa en vitesse avant de tirer les rideaux de la chambre, il avait une vue imprenable sur Lut Gholein. Il resta, regardant, la ville était déjà bien animée. Il aperçu Hastania se rendant sur le marcher pour acheter son pain, comme d'habitude...Elle tenait aussi une épée, vielle et en mauvais état, sûrement pour aller la faire réparer par Fara ou Adams, mais ce serait sûrement chez ce dernier qu'elle se rendrait, c'est évident. Non loin de là, il vit Fara, la forgeronne la plus habile de la ville, mais aussi la plus chère ! Il regarda encore, sentant le vent chaud et sec lui caresser les joues. Il avait une idée, rassembler son argent pour venir s'installer avec sa femme ici, cette ville lui plaisait de plus en plus, et elle plairait sûrement à son futur enfant. Il continua ses observations, qui pourraient durer des heures sans qu'il s'ennuie. Atma lavait les tables qu'elle avait placées à l'aide de son mari et de son fils, une jeune femme achetait des élixirs chez Lysander, Tollic se réveilla...

- Gueski spaze ? Où zouize ? Articulait-il

- Dans une chambre, à l'auberge de la Pluie, dans Lut Gholein. Lui répondit Khazar

- Ah ? Puis Tollic s'effondra, il s'était endormi à nouveau. Khazar détourna la tête et regarda encore la ville ; Hastania se rendait chez Adams, avec son épée.

« Clanc » ! Le bruit du marteau fit toujours ce bruit. L'épée qu'Adams réparait était une longue épée de barbare, tranchante, lourde, une arme d'élite. Adams contempla son travail pour vérifier que sa réparation était parfaite, et elle l'était. Il s'avança vers son client

- Voilà, c'est terminé. Ca deux pièces !

- Parfait, voilà pour vous mon brave. Gardez la monnaie. Le barbare à qui appartenait l'épée paya Adams. Adams était toujours très fier de satisfaire ses clients, mais la cliente qui arrivait lui plaisait plus que tout les autres.

- Salut, dit Adams, heureux.

- Bonjour ! Lui répondit joyeusement Hastania, comment vas-tu ce matin ?

- Très bien, j'ai servi deux clients mais aucun ne me fait autant plaisir de voir que toi ! Sur ces paroles Hastania rougit

- Tu es gentil. Dit, j'ai une épée à faire réparer, la voici, elle a appartenu à mon grand-père. Cela te dérangerait de lui donner un coup de neuf ?

- Bien sur que non, pour toi, c'est gratuit ! Hastania, satisfaite de la gentillesse de son ami, lui enlaça le cou, le rapprocha d'elle et l'embrassa.

- Merci tu es gentil, je crois que j'ai encore une bonne douzaine d'épées à réparer chez moi, je vais te les apporter, si c'est gratuit. Elle lui fit un clin d'oeil en souriant.

- Ey ! dit Adams riant de la plaisanterie d'Hastania.

- Je rigolais. Tu es sûrement le forgeron le plus séduisant de Sanctuary.

- Et toi, tu es la perle du désert. Lui dit Adams dans l'unique espoir qu'elle l'embrasse une nouvelle fois.

Ce qui se fit.

Khazar regarda encore, et vit Hastania se dirigeant vers la maison de son père sans son épée, elle l'avait donc sûrement portée à Adams.

Hastania poussa la porte, et vit que son père avait déjà préparé une table, elle le regarda, son père n'était pas souvent à la maison, il parcourait Sanctuary tel un grain de sable emporté par le vent, mais quand il était là, c'était les meilleurs jours de l'année pour elle.

- Bonjour papa ! Bien dormit ? Visjan bailla et s'étira.

- Excellent, et toi ma chérie ? Mais avant qu'elle ne réponde, quelqu'un lui tira le bout de son pantalon. C'était Arnaud, son cadet, celui qui n'avait jamais connu sa mère. Visjan le prit dans ses bras, lui répondit en le posant sur une chaise devant la table. Visjan aimait ses enfants.

Khazar descendit les escalier de l'auberge, rencontra Elzix et lui demanda un thé, un bon thé comme Khazar les aimait, il huma l'odeur de la boisson avant de la boire en deux gorgée, la chaleur du thé lui réchauffa la gorge, il restait un petit fond dans le verre qu'il laissait pour un petit peu plus tard, il posa son verre sur le comptoir avant d'engager une conversation avec Elzix.

- Vous tenez cette auberge depuis longtemps ? demanda t'il

- Ouais, ça fait déjà un p'tit temps que je suis ici, avant, j'était le chef de la pire troupe de bandit qui était dans le désert, j'ai déjà attaqué une fois la caravane de Warriv, vous connaissez Warriv ?

- Oui.

- Bien, je suppose que c'est avec lui que vous êtes venu ici ?

- Tout juste.

- Ouais, il n'a pas l'air de trop m'en vouloir, mais il m'est arrivé de m'engager dans un duel contre lui, une question d'honneur.

- Et qui l'a emporté ? Demanda Khazar, intéressé. Elzix déboutonna sa chemise pour lui faire découvrir l'énorme cicatrice qui traversait son ventre.

- Lui...

- Vous avez été déshonoré ?

- Bof, tout le monde s'en fout un peu ici, mais oui, si on veut. Khazar entendit un bruit sourd, comme si une créature titanesque marchait sur le sol, il regarda son verre, le Thé qui restait tremblait, il entendit une femme hurler en dehors de l'auberge. Il se précipita dehors, vit qu'une maison était dans un état pitoyable, elle venait d'exploser et une horde de monstres sortait du sol de celle-ci.

- Oh bordel. Dit-il avant de se précipiter vers la maison de Visjan, mais Visjan était déjà en dehors

- C'est quoi ça ? Dit-il.

- Je ne sais pas. Bon...On ne va pas les laisser tuer des gens ! Aller, tuons les ! Sur les paroles de Visjan, Khazar déclancha une métamorphose, il grandit, se transforma en un Grizzly.

- Maintenant on peut y aller ! Dit-il d'une voix déformée par es grondement de son apparence. Il créa deux loups, et ils se lancèrent tout les deux vers les monstres. C'était des squelettes, une dizaine de squelettes, au centre, un monstre de type Unraveler les commandait.

- Mourrez ! Citoyens de Lut Gholein ! Il attrapa un jeune homme avant de le déchiqueter avec ses griffes.

- Que la volonté de Shrank soit accomplie ! Ajouta le monstre

- C'est ça, mon cul ! Cria Visjan au monstre.

- Qui ose ?

- Moi.

Visjan et Khazar se lancèrent sur les squelettes, d'un coup de patte, Khazar en envoya trois d'entre eux s'écraser contre les murs d'une maison proche. Mais les ossements se rassemblèrent pour reformer les trois squelettes, intactes.

- Oh, fait chier ! Dit Khazar. Tiens bon Visjan ! Je reviens !

- Que va tu foutre ? Demanda Visjan en parant le coup d'un squelette.

- Rien, concentre toi sur les squelettes, j'arrive. Khazar courrait vers l'Auberge de la Pluie.

Tollic se réveilla, il crevait de mal à la tête, normal, avec les Joyaux de Sable qu'il avait bu la veille, il ne fallait pas s'étonner.

- C'est quoi ce bruit ? Dit-il à son ami qui n'était même pas dans la pièce. Il se précipita a la fenêtre et regarda la scène Visjan et un ours se précipitait sur une troupe de squelettes qui avaient détruit une maison et tuer un homme innocent.

- Oh merde, soupira t'il. Il était nu, il s'habilla rapidement en entendant des pas précipités dans l'escalier, l'ours entra dans la salle.

- Tollic ! Heureusement tu es réveillé, c'est moi Khazar, prends tes potions explosives et viens vite ! L'ours rétrécit et reprit les traits de Khazar, celui-ci prit son armure dorée cachée sous son lit, l'enfila et avant de quitter la pièce, attrapa son amulette porte bonheur. Une idée traversa l'esprit de Khazar, l'amulette était sertie d'un saphir, la puissance offensive des saphirs peut congeler et détruire des démons. Les démons ne peuvent plus être ramenés à la vie comme les squelettes de tout à l'heure. Prendre cette amulette allait donc les sauver.

- Aller, viens vite Tollic. Là dessus, les deux guerriers descendirent les escaliers pour aider leur ami.

Visjan para le coup d'une épée d'un des squelettes. Fit une roulade entre les jambes du monstre, se redressa et lui trancha la « gorge ». Il ne pouvait pas tenir éternellement comme ça. Surtout que les squelettes ressuscitaient à chaque fois qu'il les tuait. Adams, observant la scène aux côtés de quelques villageois terrifiés se précipita à sa forge, prit une épée, et couru aussi vite qu'il le pouvait aider Visjan, une bonne façon d'obtenir la main d'Hastania par la suite !

- Tiens bon Visjan, j'arrive ! Cria Adams se faufilant à travers la foule.

- Adams...dit Visjan avant de pulvériser un squelette d'un coup de son bouclier. Le monstre tomba au sol avant de renaître. Le combat devenait de plus en plus difficile, vu qu'il s'épuisait. Il se retourna apercevant une épée fonçant sur lui, il ne saurait pas parer ce coup, la fin de Visjan arriva. Il pria en vitesse. L'épée fonça vers son visage mais fut stoppée par Adams, arrivant au bon moment, la scène n'avait durée qu'une seconde au plus mais pour Visjan, elle avait duré des heures, merci Adams. Ils continuèrent le combat, s'épuisant peut à peut.

- Vite ! Par ici. Cria Khazar à Tollic, ils foncèrent vers le combat. Pendant que Tollic courait, Khazar, portant son armure dorée grandissait, des poils lui poussèrent un peu partout, il se métamorphosa à nouveau en ours, une scène très impressionnante à voir. Khazar rugit se lança dans le combat. Quelques squelettes firent congelés au contact de l'amulette de khazar, celui-ci les envoya d'un coup de patte s'écraser contre des murs, ou arbres. Les quelques morceaux de glace qui restaient de ces squelettes fondèrent avec la chaleur aride d'Aranoch.

- Tollic prends tes potions explosives et lance-les dans un tas de monstres ! Hurla Visjan parant autant de coup qu'il le pouvait, Tollic obéit et lança une potion qu'un squelette rattrapa, un autre squelette, jaloux, prit la potion en main en voulant la lancer sur Tollic, mais les deux monstres se disputèrent la potion, grossière erreur, ils ne pouvaient même plus se la disputer maintenant, les morceaux qui restaient d'eux était éparpillé un peu partout sur le sable. Le combat continua ainsi, jusqu'à ce qui ne reste que l'Unraveler. Un gros moment de silence vint, le démon essaya à multiple reprises de ressusciter ses serviteurs, agitant sa baguette, sans succès.

- Oh mer...dit-il sans terminer sa phrase, Visjan avait déjà dégainer son arc et lui avait lancer une flèche entre les deux yeux, Visjan avait été beaucoup plus précis cette fois ci que dans la grotte la semaine passée. Il s'effondra, sa chaire fondant pendant sa mort. Ils avaient réussis, et furent acclamé par la foule, Visjan transpirait, Khazar redevint lui-même en faisant un sourire d'heureuse victoire à son ami, Tollic laissa échapper un juron, et Hastania couru embrasser Adams.

- Bravo. Lui murmura t'elle. Visjan reprit son souffle, se retourna vers la foule, celle-ci continua à l'applaudir et le louer, il fit signe de se taire.

- Cet assaut à coûter la vie à un citoyen innocent, ne l'oublions pas. Les monstres qui viennent de nous attaquer ne venaient pas de nulle part, nous devons explorer les souterrains d'où ils sortent, je vous prie, citoyens de Lut Gholein, de vous protéger, les démons cachés sous le sols pourraient remonter à la surface, et si ceci arrive, évitons d'avoir un trop grand nombre de morts.

Hastania admirait son père, fier de son courage. Tandis que la foule se mit à discuter et applaudir les guerriers. Ceux-ci, se tournèrent vers la maison qui avait été détruite, il y avait un énorme trou dans le sol. Ils s'y faufilèrent.
Les ombres des guerriers vacillèrent sur les parois de la grotte. Khazar fut parcouru d'un frisson.

- J'ignorais qu'il pouvait exister des souterrains aussi puants en dessous d'une ville aussi belle ! Dit Tollic dans l'unique espoir de détendre l'atmosphère.

- On voit bien que tu n'es jamais aller dans les sous-sols de Kurast. Répondit Khazar, j'y suis allé avec un ami quand j'étais gosse. Tollic avait bien réussit son coup, la discussion continua ainsi pendant qu'ils s'avancèrent dans les souterrains.

Pendant ce temps, Hastania essayait de rassurer ses frères et sa soeur, son père était déjà partit chasser des démons, plus d'une fois même, mais pas Adams, il avait assisté à des combats sans jamais y participer. A part tout à l'heure, quand il avait sauvé Visjan d'une mort certaine, ça avait été un acte de courage impressionnant, mais elle était quand même fort inquiète, elle ne voulait pas le perdre, ni lui ni son père. Elle replongea dans ses souvenirs, une nuit à Lut Gholein, ils étaient allés boire un verre dans la taverne d'Atma, puis ils s'étaient baladés dans la ville, rigolant, heureux. Elle était allée avec Adams vers sa forge, sa demeure, où ils avaient fait l'amour et qu'elle était restée le reste de la nuit à côté d'Adams, lui murmurant « je t'aime », mot que les femmes aiment entendre et sentir que ça vient directement du coeur. Non, elle ne pouvait pas perdre Adams, elle serait alors entraînée vers une folle envie de vengeance, elle étudierait sûrement la sorcellerie, magie blanche. Adams lui avait dit que, à ses seize ans, il était partit du côté de Westmarch pour apprendre des techniques de combats que les Nécromanciens utilisent pour ramener les morts à la vie. De la magie noire, celle là.

Adams saisit une poignée de terre et la laissa glisser entre ses doigts. Visjan regardait attentivement la scène. La poignée de terre qui coulait entre les doigts d'Adams semblait ne jamais s'arrêter, alors qu'il n'avait prit qu'une petite poignée. Le tas de terre commença à former une créature que les disciples de Rahtma invoquent souvent ; le golem. Adams regarda Visjan, fier de lui.

-Un ami m'a apprit à faire ça, ça risque de nous servir. Dit-il. Visjan acquiesça, ils reprirent leur chemin, avançant d'un bon rythme. Un murmure s'éleva dans les ténèbres, Visjan stoppa sa troupe des ses bras sans un bruit, ils écoutèrent. Khazar regarda son amulette, elle dégageait une lueur bleue, comme quand un combat l'attend, prête à lui rendre un précieux service. Le murmure amplifia. Visjan et ses amis reculèrent et se cachèrent dans un coin de la grotte, laissant passer une vingtaine de zombies et de squelettes. Visjan murmura à ses frères d'armes.

- J'en ai compté dix-neuf, on est quatre...

-Cinq ! interrompit Adams en visant sa créature également cachée des yeux.

- Cinq, c'est tout à fait raisonnable, ce n'est pas du suicide comme dans la grotte l'autre jour. Visjan, toujours accroupit avec ses compagnons, dégaina son arc.

- Prend une de tes potions explosives Tollic, dit-il, et à mon signal, tu l'envoie sur ce tas de bestioles ! Tollic fit signe de tête que oui, et il prit une potion.

-Une, deux... Khazar fixa la troupe des démons qui allait sûrement subir de lourdes pertes. Il entendit bruit bizarre. C'était son amulette. La lueur devint de plus en plus forte. Visjan dit à voix haute : « Maintenant ! » Deux démons se retournèrent. L'un abattu directement d'une flèche plein crâne. L'autre attrapant la potion de Tollic. Le démon se prépara à l'envoyer, Les guerriers serrèrent les dents. La potion explosa dans les mains du monstre, tuant six autres par l'explosion, une autre flèche en tua un de plus. Il ne restait donc que dix, c'était gagné d'avance. Tollic cria, manie de barbare pour se donner des forces. Khazar invoqua deux loups, et Adams envoya sa créature démolir deux autres démons. Tollic, lui, bourrait dans le tas...

- AYAAAAAA ! Ce fut un massacre, en moins de dix secondes, le calme était revenu. Coupé par l'essoufflement des guerriers. Adams fit encore preuves de sa connaissance de magie noire, il posa son épée sur les cadavres de deux monstres, et les fit se relever, comme allié cette fois ci. Ils reprirent leur chemin plus nombreux, plus forts, échauffé pour d'autres combats.

Shrank regardait encore dans l'oeil de Ranzim se qu'il se passait. Déçu de l'imbécillité et de la faiblesse de ses sbires. Heureusement. Son armée était devenue plus grande au fil des jours. Les mages qui avaient laissé l'oeil de Ranzim devant le portail avait fait une grave erreur qui plaisait au démon. Un petit cadeau de bienvenue pour son grand retour chez les humains, sauf qu'il n'aurait jamais dû sortir de sa prison, et encore moins de prendre l'artefact. Shrank s'était fait installer un trône grâce à sa magie au plus profond de la grotte. Question de luxe, question de folie du pouvoir. Les deux grandes portes de sa salle où se trouvait son trône s'ouvrirent. Le capitaine Arzont entra avec quelques uns de ses hommes (ou plutôt mort-vivants) pour annoncer au démon ce qu'il savait déjà.

-Défaite de la première troupe, maître. Dit-il, la forte lumière des torches rendit l'apparence humaine au capitaine. Shrank le fixa, avait une grande envie de le faire autant souffrir que le mage qu'il avait ressuscité quand il s'était libéré. C'était son moyen favori pour se détendre. Faire payer à ses stupides humains leurs imbécillités. Shrank avait un don, il pouvait carrément donner une deuxième vie au mort, mais n'aimant pas les humains, il préférait seulement les ramener à la vie comme des morts-vivants.

- Capitaine Arzont, rassemblez vos hommes, et ramenez-moi l'un de ses guerriers en vie ! Dit Shrank en élevant la voix, s'énervant, terrifiant les hommes, et le capitaine. Oui, il ne voulait pas tuer les hommes qui détenaient l'amulette, du moins, pas maintenant, il préférait les faire souffrir avant. Passe temps favori avec les humains, ces misérables imbéciles. Arzont acquiesça, et quitta la salle en rassemblant vingt morts-vivants. En sortant, il reprit son apparence démonique, dans l'obscurité. Il allait donc rencontrer ces humains. Arzont avait été de son vivant un bon guerrier. Il n'avait pas oublié les techniques de guerre, il avait toujours un couteau dans sa manche.

Plus nombreux, plus forts, voilà ce que l'on pouvait dire de Visjan et de ses amis. Ils faisaient leur travail de « nettoyage » de souterrain non infester de rats, mais de démons sanguinaire dont ils ne connaissaient l'origine de leur venue. Du moins, pour l'instant... Khazar repensait encore et toujours à son amulette, qui avait dégagée une étrange lueur bleutée tout à l'heure, sûrement une sorte d'avertissement avant un combat. Le monde s'évanouit soudain autour de lui...

- Je pars avec Visjan, nous allons à Tristram, un ami de Visjan a dit qu'une grotte était remplie de démon et qu'un villageois y avait perdu la vie et qu'ils avaient besoins de guerriers comme nous pour les aider, ne t'en fait pas ma chérie. Falba avait suivit chaque mot, les avaient décortiqués, les succulentes paroles que Khazar disait, elle était enceinte de lui et en était follement amoureuse, elle détourna la tête des yeux de Khazar et versa quelques larmes.

- Si c'est pour le bien des autres, vas y, mais je t'en prie, reviens. Dit-elle.

- Je te le jure. Répondit Khazar. Ils étaient dans le salon de leur maison, à Kurast. Visjan était avec eux. Se faisant très discret. Falba mit ses mains derrière son coup, Khazar comprit qu'elle détachait son collier.

- Prend cette amulette, elle te portera bonheur et je serais avec toi comme ça. Murmura t'elle en souriant, une larme coulant sur sa joue, avant de se jeter au coup de Khazar pour l'embrasser.

- Je reviendrais. Conclu t'il en prenant l'amulette.

- Tu as intérêt ! Dit doucement Falba un mettant sa main au niveau de son ventre qui était assez gonflé par la grossesse.

Visjan sortit de son « placard ».

- Bien, on peut y aller maintenant. Ne vous faites pas de soucis madame Hisjan. Oui qu'il reviendront, mais pas de la manière qu'ils auraient espérés, autrement. Khazar acquiesça. Une bonne heure plus tard, ils étaient à bord du Conqueror, un bateau les dirigeant au plus près de Tristram par la voie de la mer. Khazar, aimant être seul pour se perdre au pays des rêves, regardait la mer sur un coucher de soleil à partir de la proue du bateau. Il prit l'amulette de sa femme, ignorant qu'elle avait appartenu à Shrank, et qu'elle venait du dernier descendant des Hur-ley, le grand-père de Falba. Visjan arriva.

- C'est un joli bijoux, montre voir ? Demanda t'il, Khazar lui donna l'amulette. Visjan regarda, l'amulette commença à dégager une lueur bleutée du saphir qui en était sertit, en effet, une espèce de reptile marin s'avançait vers le Conqueror. Dangereusement, le reptile cogna contre le bateau, Visjan se dépêcha de lui coller une flèche dans le crâne et Khazar ne pouvait rien faire, le monstre frappait toujours. C'est alors que l'amulette de Khazar dégagea un puissant sort de Nova et le monstre fut congelé sur place, éclater en morceau à cause d'un choc des vagues contre le bateau. Ce bijoux était plus que ce qu'il avait l'air d'être, était t'il un artefact précieux ? Ou dangereux.... Il ne le savait pas.

L'univers intérieur de Khazar se fondit sur l'univers extérieur. Il était de retour dans les souterrains. Les guerriers s'avancèrent encore et toujours dans les couloirs.

Petit détour vers la vie de Tollic Mardoc.

Tollic a maintenant dans les vingt-cinq ans, ayant subit de terribles assauts dans sa ville natale, il fut déjà un bon guerrier à l'age de onze ans, alors que des démons crachaient la mort sur sa montagne natale : Arreat

Il n'a pas réellement connu de grand amour, sa vie sentimentale se résumait à trouver une femme qui lui plaisait, essayer de la saouler dans un bar, et à se la « faire » comme il avait l'habitude de le dire, il avait même réussit une fois à s'en « faire » deux en une fois ! Cela dégoûtait assez profondément Visjan, mais qu'est ce qu'il avait à faire du l'opinion de son ami sur sa vie sentimentale ?

Rien.

Tollic a perdu ses parents à l'âge de sept ans, ceci est un épisode de sa vie qui mérite d'être raconté...

Ce fut un beau matin dans la ville d'Harrogat, les parents de Tollic avaient décidé d'aller passer la journée dans la montagne, espérant sûrement trouver un coin tranquille où il pourrait rester en sentant le vent chaleureux de l'été les détendre. Harrogat venait de subir une période de guerre dans laquelle Tollic était né, et il était normal qu'après la fin de celle-ci, la détente dans la campagne montagneuse n'était que des plus tentantes ! Ils trouvèrent un très bel endroit, avec un grand rocher à côté, un beau col, en fait. Ils établirent leur petit campement de la journée.

- Maman ! Je peux aller regarder le paysage du haut de ce rocher ? Avait demandé Tollic

- Bien sûr, va t'amuser ! Lui avait répondu sa mère en l'embrassant légèrement sur le haut du visage. Il n'avait pas fallu beaucoup de temps à Tollic pour qu'il parte en courant admiré tendrement part sa mère.

Quelle vue magnifique ! Avait pensé Tollic, il rigolait à voir ses parents du dessus, il était haut par rapport à eux sur ce rocher. Il avait entendu un bruit, une branche .... Cassée, oui, part .... Un lapin ! Le lapin brun derrière lui avait attiré son attention. Quelle belle journée, une journée...

Un cri.

Un cri ?

Un cri de femme.

Oh mon dieu ! Tollic avait vite fait volte-face pour assister à une scène des plus horrible, un groupe de démon armés de sabres, s'était jeté sur son père, et l'éventrait, vivant. Il croisa le regard de son père, désormais vide, couché sur le dos, baignant dans son sang. Puis les démons se dirigèrent sur sa mère. Un moins d'une seconde, elle avait disparue sous les bêtes, et elle réapparu morte, le ventre transpercé d'une quinzaine de pilum. Non ! Ce n'était pas possible, comment cette si belle journée avait t'elle pu virer si vite au cauchemar ? Tollic se cacha les mains devant les yeux, tête dans le vide, les larmes ruisselantes sur ses joues, une larme tomba, et vint s'écraser sur la tête d'un démon, qui leva les yeux.... Et le vit ! La bête poussa un cri qui attira l'attention des autres démons sur Tollic, et elles se dispersèrent, s'apprêtant à monter le rejoindre pour lui faire subir le même sort qu'à ses parents.

Il se leva et perdit l'équilibre, il chancela entre le vide et la mort horrible que leur réservaient les bêtes. Il tomba et se rattrapa à une branche sur la falaise, suspendu au vide, des pilums lui frôlant le corps. Il regarda vers le bas et aperçu un nichoir assez grand pour s'y faufiler. Il lâcha la branche ralentissant la chute avec ses doigts, ses ongles s'arrachaient, une douleur horrible, et il se rattrapa à l'entrée du nichoir, hurlant à la mort.

Il était resté cinq jours dedans, avec comme unique vue les cadavres de ses parents. Ce fut un mercenaire de Qual-Khek qu'il entendit appeler des secours, après la disparition des Mardoc, le brave chef avait envoyé une troupe de mercenaire les chercher, et Tollic fut sauvé par ce mercenaire, Tollic avait perdu la voix, par un cruel manque d'eau, il n'avait donc rien trouvé d'autre que de lancer une pierre près du soldat. Et il fut de retour le soir à Harrogat, dans les bras de son oncle et de sa tante, les yeux en larmes.

Tollic revoyait assez souvent la scène de la mort de ses parents, et pour l'oublier, il buvait. Il faisait au mieux pour garder cette histoire au fond de lui-même, cachée sous le masque du Tollic que l'on connaît, mais si on le laissait seul, il était très différent. Il n'y avait que la boisson, ou la mort pour se libérer de ce cauchemar.

Bref, Tollic a traversé une enfance difficile, et il a prit les armes très tôt, ne pensant qu'à se venger, ou à mourir... Vers dix sept ans, il a quitté pour la première fois Harrogat et s'est dirigé vers les terres du Khejistan, où il a rencontré Khazar, dans la cité de Kurast.

Il était arrivé à Kurast par la mer. Il avait fait la traversée avec une douzaine d'autres personnes - dont son oncle et sa tante - ils commencèrent à traverser la jungle infernale séparant les quais de la ville. Alors qu'ils étaient en route, ils virent des ombres glissants dans la brume, les mercenaires chargés de les escorter brandirent leurs armes, mais l'un d'entre eux s'effondra, il avait une flèche empoisonnée plantée dans la gorge. Une seconde plus tard, les monstres étaient là, des saloperies de la taille d'un bébé crachant la mort de leurs sarbacanes, d'autres arrivaient armées d'un couteau. Tollic assista à nouveau à un douloureux massacre, ses amis tombaient, baignant dans leur sang, sauvagement égorgé. Sa tante lui cria de se sauver. Ce qu'il fit. Il courut, mais les démons le suivaient, ils couraient derrière lui, d'autres sautaient d'arbres en arbres. Soudain, un démon lui attrapa la gorge et brandit son couteau, Tollic ferma les yeux : il allait mourir. Le couteau resta en l'air et Tollic vit devant lui un autre problème : une énorme tornade se dirigeait vers lui, soudaine, si rapide, si mortelle... Il saisit le bras du démon et le lança dans le cyclone avant de recommencer à courir, les monstres continuèrent à le suivre malgré la tempête, deux problèmes à fuir. La tornade dérivait et le suivait à nouveau, ne sachant que faire, Tollic s'agrippa à un arbre et regarda derrière lui. La tornade aspirait beaucoup de ces bestioles mais continua sa course vers lui. Il pria, et à sa plus grande surprise, ne s'envola pas. Au contraire, une main lui prit le poignet et le tira pour qu'il se relève, affolé, Tollic dégaine son épée, mais celle-ci lui fût arrachée des mains par le vent.

- Ne craint rien, je ne te veux aucun mal, suis moi.

Cette si douce voix d'homme l'invitait à quitter ses lieux tâché de sang, il suivit cette homme, protégé par la tempête, et voulu s'arrêter près du cadavre de son oncle et de sa tante, l'homme avait compris, et il invoqua quelques créatures qui commencèrent à creuser, dix minutes plus tard, le trou était fait, et Tollic y plaça délicatement les deux cadavres, remit la terre et chercha une pierre. Il grava les noms grâce à sa dague et termina la pierre tombale. Ensuite, il posa la lame dans sa main, la referma. La lame était aussi froide qu'un glaçon. Il tendit son bras au dessus de la pierre et retira la lame d'un coup sec.

- Je jure de vous venger, par mon sang.

Il serra encore son poing et quelques gouttes tombèrent sur la tombe.

- Reposez en paix. Amen. Conclut-il

Il apprit que l'homme qu'il l'avait sauvé s'appelait Khazar, Khazar Hisjan. Et une longue amitié construite sur une terrible douleur commença.

Aucun des trois héros ne comprenait que les souvenirs qui les assaillaient n'étaient revenus que par la volonté de Shrank, pour les affaiblir.

Les faire souffrir.

Un bruit s'éleva soudainement devant le groupe, des bruits de pats.... Et d'armes.
Le bruit s'identifiait comme étant des squelettes... et des cadavres morts-vivants. L'amulette de Khazar se remit encore à briller. Ils se cachèrent dans un coin de la grotte, derrière un rocher. Khazar prit son bijou et cacha le saphir qui le ornait, craignant que les monstres les repèrent.

- Passe moi deux de tes potions explosives, Tollic. Demanda Khazar.

- Ben pourquoi ?

- T'occupe pas, passe !

Tollic prit deux potions hors de sa ceinture et les donna à Khazar, celui-ci en ôta le bouchon avant d'en verser le contenu au sol. Le liquide se mit à couler en direction des ennemis, encore invisible par l'obscurité. Khazar posa sa main sur la flaque, attendit un instant et prononça une formule. Le liquide s'enflamma dans un terrible « woush ». Les squelettes hurlèrent, et des énormes pustules éclatèrent sur la chaire brûlante des cadavres vivants. Khazar recula sous l'explosion de chaleur, et lança l'autre potion explosive. Cinq des dix sept monstres périrent dans cette première attaque.

- Maintenant on y va. Dit-il.

Ils se lancèrent sur les monstres, Khazar ne se métamorphosa pas cette fois ci. Visjan restait en arrière avec son arc pendant que Tollic et Adams se lancèrent à l'assaut et que Khazar déchaînait les forces de la nature.

- Les faire souffrir ! C'était Shrank, qui communiquait ses ordres au capitaine Arzont via la pensée.

- Si un seul meurs, tu peux être sur que tu ne reposeras jamais en paix.

La libération. C'était tout ce que Arzont voulait, il avait été un innocent capitaine durant sa vie, jusqu'au jour où il étendit sa compagne sur son lit, sortit de sa masure pour prendre l'air avant « l'acte » et revint dans sa chambre pour y découvrir le cadavre mutilé de la jeune femme, la porte derrière lui avait claqué et il avait pu entendre « Salut, capitaine ». Avant de croiser le regard violacé de la mort. Shrank l'avait alors tué, et s'était servit de son âme pour le corrompre, pour qu'il se plie à ses ordres. Shrank avait le contrôle total sur lui, il pouvait le tuer, mais cela reviendrait à le laisser reposer enfin en paix, et Shrank n'aimait pas ça. Si Duriel était le Seigneur de la Douleur, Shrank était le proche cousin de la souffrance.

- Le jeune aux cheveux noirs, attrape le. Et je considèrerai ta journée comme faite.

- Attraper le jeune. Murmura Arzont.

Le combat faisait rage, Tollic dégageai toute sa fureur réveillée par son serment. Par le sang qu'il avait laissé coulé sur la tombe de son oncle. Adams combattait à ses côtés aussi sauvagement que lui et son golem d'argile faisait de même, livrant des coups en gémissant, ne ressentant pas la douleur des propres coups qu'il recevait lui-même. Khazar se servait du vent pour combattre, un ouragan faisait voler des pierres dangereusement pointues sur les adversaires. Le combat faisait rage tandis que le capitaine Arzont se faisait discret. Rampant, évitant les pierres qui volaient dans la grotte, des coups d'épées et des flèches qui tuaient son armée. Il arriva derrière celui que Shrank voulait, celui-ci ne l'avait pas remarqué. Il se levait derrière lui, dégaina sa lame et tandis son autre main...

Il prit une flèche, visa, et la décocha. Il jetait souvent un oeil sur Tollic et Adams, Khazar se battait à distance lui. Mais peut être que les deux « barbare » avaient besoin de coups de mains. Il jeta un coup d'oeil rapide sur la situation de Tollic, celui-ci se battait fiévreusement. Jusqu'à la mort, c'était sa devise. Mais à part une des deux lobes de ses oreilles coupées. Il n'avait jamais eu de grosse blessure.

- Au sec... !!!

Visjan cherchait Adams. Il ne le vit pas. Mais la bataille cessa. Les monstres s'écartèrent découvrant un mort-vivant bien particulier tenant Adams d'une main, et le menaçant de son couteau de l'autre. Son allure alternait entre squelette et cadavre. Ondulant, selon les mouvement des torches de son armée, maintenant réduite à huit morts-vivants.

- Un geste, et je le tue ! Cria-t-il.

Visjan s'avança.

- Allons, nous pouvons nous arranger !

Le démon recula et rapprocha le couteau de la gorge d'Adams. Visjan fit un pas en arrière. Tollic et Khazar regardait la scène, horrifiés. Le silence prit la grotte un instant.

-Que nous voulez-vous ? Demanda Visjan, essayant de maîtriser la situation.

- Je veux qu'ils soient amenés à moi. Ordonna Shrank.

- Nous voulons... votre rencontre avec notre maître. Répondit Arzont. Ne faites aucun geste et il ne vous sera fait aucun mal.

Le silence, puis le capitaine conclu.

- Emparez-vous d'eux.

Visjan avala sa salive, lançant un regard terrifié à son (futur) gendre. Deux démons arrivèrent derrière lui, l'enchaînèrent. Ainsi que ses deux autres amis. Khazar baissa les yeux, pensant à sa femme, à son enfant, qu'il ne reverrait peut être pas. Tollic fit une tentative et donna un coup de poing à un des démons qui l'enchaînait. Ceux-ci le mitraillèrent de coup et l'assommèrent. Visjan pensa à tout le mal qu'il avait eu pour porter Tollic l'autre soir. Mon dieu, était-ce le moment pour sourire ?

Ils étaient enchaînés, tout les quatre. Chacun surveillé par deux démons. Ils descendirent dans les plus profondes entrailles de la grotte. Tous avaient les yeux baissés, à l'exception d'Adams qui ne pouvait que regarder devant lui, sous peine d'avoir la gorge tranchée. Les trente minutes qui leur avaient fallu pour arriver à la porte du trône s'étaient multipliées. Jusqu'à atteindre une éternité persécutant encore plus le moral des guerriers abattus.

La troupe s'arrêta devant la gigantesque porte marquée du sceau de Shrank. Deux serpents à la tête de dragon se battant dans un cercle de ronces. Les deux gardes à l'entrée ne bougèrent pas d'un minimètre. Arzont prit la parole d'une voie mécanique.

- Notre maître exige de rencontrer ses quatre humains.

Les gardes acquiescèrent, et ouvrirent les immenses portes. Khazar tremblait, transpirait. Il sentait son coeur battre jusque dans ces orteils, dans sa conscience, tout devenait flou. Il était presque sur le point de s'évanouir. Mais il ne pouvait pas, sinon tout allait encore empirer. Tollic, lui, était déjà au pays des (cauchemars) rêves, et les deux démons qui étaient chargés de le porter semblaient avoir du mal, mais lui ne pouvait pas se laisser aller. Il releva la tête et le monde redevint clair, son envie de s'évanouir était passée, et laissa place à son nouveau cauchemar. Le démon. Shrank.

La salle du trône était beaucoup plus grande qu'il l'aurait imaginée, même en voyant les gigantesques portes. La salle était marquée au sol du sceau de Shrank, et les murs étaient couverts de bannières, de rideaux... et d'humains, enchaînés et sûrement morts. Visjan reconnu parmi eux la jeune fille que Tollic avait embrassé (et regretté) appelant à l'aide sans qu'il ne puisse l'entendre. Et devant eux se dressait le démon.

- Bonjour, nobles guerriers.

Visjan pensa tout de suite à lui crier « pourriture » mais il se retint en raison de la situation.

- Vous possédez quelque chose qui m'appartient.

L'amulette de Khazar se mit à briller. Mais de la couleur du sang.

- Je constate qu'il n'aura pas fallu longtemps pour la trouver. Il claqua du doigt, Arzont poussa Adams vers le démon, il se trouvait maintenant sur son trône, au pied de Shrank.

- Mais je ne vais pas vous la reprendre de force, ce serait très mal poli. Mais je crois que j'ai quelque chose pour vous convaincre.

Le démon pointa sa main vers Adams et celui-ci fut entouré d'un champ magnétique, sa prison maintenant.

- Ordure ! Vociféra Visjan.

- Oh, mais quel manque de courtoisie, monsieur Loric.

Visjan vit apparaître des brûlures sur ses bras, le démon « jouait ».

-Quant à vous monsieur Hisjan, je vous prierai de venir me rendre l'amulette dans mon temple, vous devriez connaître le chemin c'est près de chez vous. Ce qui était chez vous.

Le démon se retourna et saisit un artéfact rond. Il le l'éleva devant lui avait de faire apparaître une image encore bien floue.

- Si vous ne me faîtes pas le plaisir de venir. Vous trois. Seuls, je pense que je peux faire quelque chose qui ravira monsieur Hisjan et Loric. Ne pensez pas que j'ai oubliez monsieur Mardoc.

Le démon fixa Tollic, allongé par terre à côté de Khazar. Soudainement, Tollic se mit à bouger, se tortiller. Il se réveilla en sursaut avant de connaître un cauchemar pire que dans ses rêves.

- Comme vous aurez l'occasion de me rejoindre à Kurast dans mon temple, je pense que la fête doit être au complet, ainsi ai-je décidé d'inviter quelques proches de monsieur Mardoc.

Tollic était encore à moitié dans son coma. Mais il fut bien réveillé quand il aperçu dans l'artéfact que tenait le monstre - l'oeil de Ranzim - montrait un lieu sombre, humide. Deux pierres tombales, qui s'ouvraient lentement, les mêmes pierres que celles de son oncle et de sa tante.

- Espèce de tarer. Bafouilla-t-il.

- En ce qui concerne monsieur Loric je pense que sa fille serait très déçue si son père ne lui ramenait pas son copain vivant.

- Non Visjan ! Ne venez pas ! Laissez moi mourir et tuez ce démon ! Cria désespérément Adams.

- Il suffit ! Dit le monstre.

Tout le monde fit un pas un arrière, surpris.

- Et pour monsieur Hisjan je vais lui donner le plaisir de voir sa femme... et son enfant. Morts.

Il leva devant lui l'oeil de Ranzim, qui quitta la vision de la tombe dans la jungle, et qui prit la vision d'une femme, dormant paisiblement, Falba.

- Oh non ! Elle n'a rien à voir dans tout cela ! Laissez-la !

Le démon répliqua brutalement : il s'énervait

- Ce que vous ne savez pas monsieur Hisjan, c'est que le grand père de votre femme était un mage de l'ordre des Hur-Ley, le clan qui m'a traqué et emprisonné, il a volé un artefact qui m'appartenait, qui faisait ma puissance ! Et si vous pensez encore que votre femme est une innocente, c'est FAUX !

Il avait rugit les derniers mots, qui avaient fait trembler la salle, le démon était légèrement essoufflé.

- Maintenant vous choisissez, soit vous me rendez l'amulette dans mon temple, soit vous ne me la rendez pas. Et donc, Kurast sera détruite, cette femme descendante des Hur-Ley sera maudite ! Torturée ! Et je m'arrangerais pour ne pas m'en arrêter là. Votre ami aussi sera tué, et vous y passerez ensuite. Croyez moi.

Le silence revint, le démon se retourna, il y avait un portail dans le fon de la salle, vers Kurast sûrement. Il leva un de ses bras. Claqua du doigt, le capitaine Arzont le suivit en tenant Adams, et tout les autres sbires brûlèrent sur place. Shrank n'avait aucune pitié. La salle commençait à trembler tandis que le monstre avait franchi le portail, celui-ci s'était refermé.

- Putain ADAMS ! Cria Visjan. Mais c'était trop tard, il était partit avec le démon et dieu seul sait ce qui lui réservait. Maintenant, la grotte s'effondrait et il fallait courir.

-Fichons l'camp d'ici ! Suggéra Tollic.

- Et les gens ?

- Nous ne pouvons rien faire pour eux.

Khazar se métamorphosa en ours.

- Montez vite ! Cria-t-il.

Tollic et Visjan montèrent sur son dos. L'agrippèrent à son pelage et il se mit à courir. Le trône s'effondrait de la lave commençait à jaillir du fond de la salle, ils étaient les seuls survivants du jugement de Shrank. Et l'ours couru, Tollic lâcha la bête d'une main, prit une potion explosive, la lança derrière, faisait effondrer une partie de la grotte pour arrêter la lave. Tollic s'agrippa à nouveau à Khazar.

- Enfin une idée excellente. Dit Visjan.

- C'est pas le moment des chamailleries. Répondit Tollic.

Visjan n'ouvrit plus la bouche. Khazar continuait à courir, évitant ça et là des débris qui s'effondrait. Il sentit une chaleur derrière lui sachant que ce n'était pas les corps qu'il portait mais la lave qui les rattrapait.

- Plus vite Khazar ! Cria Visjan affolé. Ne te retourne pas !

La lave avançait à une belle vitesse, Khazar apercevait maintenant la sortie un peu plus haut. Il accéléra. La lave devait être à huit mètres derrière lui et la sortie se rapprochait, mais était toujours désespérément lointaine.

Sept mètres.

Elle se rapprochait.

- Vite Khazar, mon dieu grouille toi !

Six mètres.

La sortie faisait la taille d'un livre de bibliothèque.

Cinq mètres.

- Allez ! Plus vite ! Je t'en prie. Vociféra Tollic.

Quatre mètres.

Khazar accéléra tant qu'il pu.

Trois mètres.

Ils se mirent tous à crier.

Deux mètres.

Khazar bondit hors du trou qu'était la sortie. Il tomba le ventre sur les pavés de la ville. Et de la lave jaillit du trou derrière eux. Une fontaine de bien cinq mètre de hauteur. Elle cessa et la lave s'écoula dans la grotte.

Khazar se retourna sur le dos. Essoufflé, le pelage brûlant Tollic et Visjan étant fier de lui.

- Merci Khazar !

- Ouais vraiment !

Khazar fermait les yeux. Il s'évanouit ensuite.
Le trou fut bouché par Fara immédiatement. Elle fut aidée de quelques villageois. Ils avaient sauvés la ville. Ils étaient considérés comme des héros. Je courus fièrement hors de la maison pour les retrouver. Je vis mon père allongé par terre, inconscient Lysander essayait de les réanimer grâce à différent breuvage. Mais l'émotion qu'ils avaient subit les avaient plongé dans un coma qui dura quatre jours pour Tollic et mon père. Cinq pour Khazar. Je m'accroupi aux côté de mon père. Lui jeta un coup d'oeil sur son visage inanimé, paisible. Ensuite, je m'étais levée pour chercher Adams, je ne l'ai pas vu. Il ne pouvait être que...Mort.

Je revins aux côtés de mon père.

-Papa ?

Il ne répondit pas.

-PAPA ?!?

Toujours aucune réponse.

-Papa je t'en prie ! Où est Adams ? Est il mort ? Dit moi qu'il n'est pas mort je t'en supplie !

Mais il ne réagit pas. Je me suis levée et j'ai couru vers les villageois qui rebouchaient le trou.

-Attendez ! Il y a encore un homme à l'intérieur !

Un villageois me répondit.

-Nous ne pouvons plus rien faire... Je suis navré pour vous mademoiselle.

(Mademoiselle). Alors que j'allais me marier avec Adams. Il était mort. Mort. Je revins à nouveau près de mon père, j'ai croisé mes bras sur sa poitrine et j'ai pleuré.

J'étais sur le point de mourir de chagrin.
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