Fanfiction Diablo II

Retour à la liste des Fanfiction

William

Par Edouard

Chapitre 1 : Lui

«C'est aujourd'hui que mon histoire se termine. C'est aujourd'hui que ma vie prend un sens, alors qu'elle va se terminer. Sachez que moi, Tekoza Donnel, faisait parti des 4 Lunes et mon histoire est peu commune, c'est pourquoi je pense qu'il est important que je vous la conte par moi-même. Cette histoire, c'est l'histoire, avant tout, de William».

Je naquis en l'an 542 sur les terres du Nord, dans la ville de Freya, au Nord-Est des montagnes d'Ahra, de parents barbares, la race la plus pure qui existe en ce monde. Nous habitions non loin du « centre ville », dans une ferme paisible et rentable. Malgré leurs origines de battants, mes parents n'en étaient pas moins ingénieux et savaient mettre à profit les plus infimes idées. Nous nous retrouvions ainsi avec une véritable exploitation industrielle, mais avec un Label on ne peut plus naturelle. C'est donc le 14 Avril 542 de l'ère du fer que je suis né, peut être cette date devrait vous marquer.

Mon père s'appelait Mac Gregore Donnel. Né lui même dans cette ville de Freya, il grandi dans une culture propre à cette région sans oublier le monde qui l'entourait. Il parlait donc Taïan, la langue Barbare, mais aussi le deral, la langue des pays Sudistes. Son professeur d'arme était son père lui-même, le chef de la ville, le légendaire Guillen Donnel qui libéra les lands barbares de la dominations des humains du Sud. A l'époque de la domination, mon père n'avait que 12 ans. Aucun gouvernement, aucun commerce, aucune politique, rien n'était autorisé aux barbares car, soit disant, ils étaient incapables d'avoir une vie sociale sans causer de guerre de par leur nature violente.

Ainsi, chaque famille vivait en autarcie avec l'interdiction de vendre ou d'acheter ne serait-ce qu'un poulet. C'était l'anarchie au coeur des lands, mais aucun humain ne s'aventurait jusqu'ici depuis leur victoire contre mes ancêtres car seuls les barbares étaient aptes à vivre dans un tel environnement : Le froid, le vent, la neige, peu de végétation, aucune vie animale.

Ma mère a grandi dans la ville d'Hegnoth, encore plus au Nord de Freya. Née dans une famille aisée, elle étudia toute son enfance auprès de ses parents qui eux aussi étaient de grandes personnalités de la région. Ils avaient une grande bibliothèque où reposaient des livres historiques, géographiques, scientifiques, ou tout simplement des romans. Elle aussi parlait Taïan et Deral mais aussi Spano, la langue des magicien de l'Ouest. Elle était très belle, très intelligente, mais ne savait pas se battre, elle ne savait pas chasser, ce qui pour les barbares était peu commode, même pour une femme.

La seule forme d'autorité dans ces contrées étaient des barbares ralliés à la cause des humains, qui faisaient office de police. C'est pourquoi les quelques règles instaurées par les humains étaient respectées et n'avaient pas vraiment de raisons de ne pas l'être. Un jour, en 498, un étranger apparu dans la ville d'Hegnoth. Un personnage charismatique, étrange, avec une épée au moins aussi longue que lui dans son fourreau qu'il portait dans le dos. Des rumeurs furent vite répandues comme quoi c'était un des fils du diable en personne. Personne ne savait ce qu'il faisait ici, ni ce qu'il voulait, ni son nom. Certains ont tentés en vain de discuter avec lui. Il louait une chambre dans un hôtel non loin de la maison où vivait ma mère à l'époque. Il ne se manifestait pas beaucoup. Mais 3 ans plus tard il vint frapper à la porte de la famille Well, celle de ma mère, et réclama Margarite Well qui était ma mère. Elle n'avait que 15 ans et personne ne lui faisait confiance. On lui demanda son nom, il ne répondit pas. On lui demanda ses intentions, il ne répondit pas. Donc on lui ferma la porte au nez. Puis tous les jours suivant celui-ci, il venait demander Margarite Well. Et toujours il refusait de donner son nom.

Après deux moi de harcèlement, le père vint ouvrir à la place de la bonne armé d'un fusil et le menaçant de le descendre s'il ne partait pas dans les dix secondes. Alors l'inconnu se résolu à partir mais en faisant passer un message à Margarite, lui disant de se rendre à Freya dès le lendemain, puis il parti et jamais on ne l'a revu dans les parages. Comdon Well, mon grand-père, ne fit même pas passer le message, mais Margarite avait tout entendu. A 15 ans, on n'a peur de rien, et surtout, cet étranger n'avait rien de vilain, il voulait juste lui parler, il n'a jamais fait de mal à qui que ce soit et il l'avait aidé à se relever quand elle était tombée dans la rue. Elle fit donc ses bagages et, ne reculant devant rien, sauta par la fenêtre de sa chambre pour s'enfuir. Elle ne réalisait pas encore que sa vie allait en être totalement bouleversée. Le lendemain, son père se rendit compte que sa fille n'était plus là, il cru qu'elle avait été enlevé par ce mystérieux étranger. Etait-ce vraiment faux ? Sans lui, sa fille chérie serait encore à l'abri, mais dès ce jour, sa vie ne reposa plus que sur ses propres épaules. Le responsable de ceci n'avait pas de nom et s'appelait «Lui».

C'est ainsi que commence l'histoire de mes parents. Après deux semaines de marche, Margarite arriva à Freya où elle pensait retrouver son amoureux secret. Mais « lui » n'était pas là. Elle se retrouva dépourvu au milieu de gens qu'elle ne connaissait pas. Elle ne pouvait faire croire à personne qu'elle était une fille Well car personne ne pouvait concevoir assez de folie en une personne pour quitter un domicile familial chaleureux et préférer l'errance. La saison des tempêtes allait alors commencer et Margarite savait qu'elle ne pourrait pas revenir chez elle avant six mois. Alors elle chercha un emploi et mangeait ce qu'on voulait bien lui donner mais une question retentissait sans cesse dans sa tête : pourquoi « lui » aurait-il voulu la voir dans cette ville plutôt qu'à Hegnoth ? Finalement, elle trouva un emploi qui n'était même plus nécessaire après 6 ans passés à Freya puisque sa culture, son intelligence, et ses divers talents avaient fait d'elle une fille très populaire. Tout le monde se l'arrachait, mais elle restait digne et gardait foi en « lui ».

Lors d'un bal cependant, sous l'effet de l'ivresse, elle promis sa main au plus fort des hommes présents. Une organisation se mit en place, il y eu des paris, et les plus fiers bonhommes se présentaient au concours. Bien sur, le vainqueur ne fut autre que mon père. Donc dès le lendemain, le nouveau couple fit connaissance, et Margarite ne regretta pas son « champion » et après deux ans de vie commune, « lui » n'existait plus dans le coeur de ma mère. Et mes parents se marièrent et eurent 1 enfant, un fils, appelé Tekoza Donnell, et ce fils, c'est moi.
Aucun commentaire - [Poster un commentaire]
Il n'y a pas de commentaire. Soyez le premier à commenter cette histoire !

Poster un commentaire

Vous devez vous identifier pour poster un commentaire.
Nombre de visites sur l'accueil depuis la création du site Diablo II : 43.012.354 visites.
© Copyright 1998-2024 JudgeHype SRL. Reproduction totale ou partielle interdite sans l'autorisation de l'auteur. Politique de confidentialité.